Escale à Boukhara.

Un peu avant la tombée de la nuit, j’avais appelé un des hôtels du guide pour ne pas me faire piéger. Il était complet mais mon interlocuteur m’avait assuré qu’on me trouverait une piaule, le temps que j’arrive. A l’entrée de la vieille ville, il est venu me chercher pour m’emmener chez un confrère, juste à côté. Abdul qu’il s’appelle, Abdul du Serafon Hôtel…Chez son collègue, j’ai pu rentrer la moto dans la cour intérieure à côté de deux bécanes russes que j’avais croisées sur la route, il y a du touriste dans cette ville ; des motards, des routards, des cyclistes et puis d’innombrables retraités en voyages organisés… Malgré tout, c’est tranquille Boukhara, je crois que je vais m’y reposer un peu…

Autant Samarcande, qui fut  Capitale jusqu’à la fin de l’union Soviétique, est une grande ville moderne, fière de son patrimoine qu’elle astique avec amour, autant Boukhara commence à sentir la ville du désert, même si c’est toujours le coton qui l’entoure. Les vieux quartiers côtoient la ville moderne sans pour autant donner l’impression d’être un musée au milieu de la cité.

Mais  ici, il n’y a pas de tours modernes, quand on arrive ce qui dépasse, c’est toujours le grand minaret du quinzième siècle et ça, pour l’ambiance, on ne fait pas mieux. Dans les ruelles les vieilles maisons et leur cour intérieure sont bien souvent devenues des hôtels, des bars ou des restaurants, ça rappelle beaucoup le Marrakech d’il y a longtemps ; du temps où BHL mangeait encore ses crottes de nez. A six heures du mat, soleil rasant, c’est assez bluffant…deux heures plus tard, tout a changé, les boutiques de souvenirs fleurissent partout ; vite, il faut que je reparte, BHL ne va pas tarder…

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