Présent stationnaire

Je me demande ce que vont penser ceux qui suivent habituellement mes blogs de voyageur motocycliste. Un périmètre de quelques ares à explorer, ça change de milliers de kilomètres à avaler en six semaines.  Cette année, il me serait bien compliqué d’évaluer la distance parcourue durant ce périple autour de chez moi, il n’y a pas de tachymètre sur mes pompes, ni d’altimètre pour y ajouter les distances verticales d’arbre en arbre.

Pas non plus de rubrique mécanique puisque pas de panne. Pourtant on essaye de remettre en service quelques vieilles pétoires au fond du garage. Quand il pleut c’est bien pratique comme activité de secours.

Je pourrais aussi transformer ma rubrique motocyclisme en rubrique motoculture, avec essais comparatifs de tronçonneuse, je commence à maîtriser le sujet. Evidemment, je pourrais aussi dévorer de la doc pour mon prochain projet d’album, dessiner frénétiquement, mais le confinement a un effet pervers sur l’énergie créatrice. Les premiers jours, on croit que ça va bouillonner dans le crâne, mais, très vite, tout tourne au ralenti, l’inspiration sommeille, elle confine, elle macère; ça manque cruellement d’air tout ça, malgré les arbres tout autour.

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