Combien de temps peut-on maintenir enfermée toute une population… même si c’est chez elle, on sait très bien qu’une part innombrable de citoyens n’ont un logement que pour y dormir et y brosser leurs dents en se levant le matin. Une joli monde néolibéral a fabriqué une société où le coût du mètre carré de location ne permet à la plupart des travailleurs de ne se louer que la place du plumard. Il fut un temps où les prolos avaient droit à un petit pavillon avec un jardin. Plus maintenant. Désormais, le prolo qui ne roupille pas dans sa bagnole a droit à un placard.
Du petit déj au repas du soir, il reste à l’extérieur, au snack ou la cafète, pendant que son directeur des ressources inhumaines est au resto, juste en face… Lui, il a un appartement un peu plus grand avec balcon et peut-être une résidence secondaire où il s’est enfui il y a presque deux mois. Le Prolo, donc, comprimé dans son placard, attend le onze mai… et si c’est prolongé, le prolo confiné dans sa cocotte minute, laissera sans doute exploser le couvercle. Pauvres dirigeants qui doivent trouver un équilibre au milieu de tout ça…il faut avouer que ce n’est pas le débat le plus simple, mais c’est pour ça qu’on leur a filé le boulot: ils nous représentent, on compte sur eux ; c’est la démocratie représentative… entre l’explosion sociale et l’explosion virale, quel sera donc le choix qu’ils feront en notre nom ?
en tant que mecano quand il y a une explosion:je suis content!!!!
c’est là dessus que je compte rebondir!