A t’on vraiment besoin d’une excuse, d’un prétexte ou d’un alibi pour justifier cette idée farfelue d’aller rechercher une bécane oubliée dans une cabane de l’autre côté de la planète? Faudra t’il que je m’explique longuement?
Tout là-bas, ça fait partie d’une contrée gigantesque dont les habitants commencent à me dire qu’ils ont peur qu’on les oublie si le reste du monde les contraint au repli sur soi. Moi, je ne les oublie pas et avec mon alibi de motard, même si, de plus en plus, les grands voyages semblent condamnés à devenir une facétie d’un autre siècle, je vais retourner trinquer avec eux, aux retrouvailles, aux amitiés qui se foutent de la conjoncture.
Il ne reste plus qu’à chercher les chemins détournés…