Mes très chers suisses… vraiment très chers !

Guten abend amis blogueurs et blogueuses !

Hier, notre périple a commencé gentiment par 650kms de jolies routes routes françaises. Toulouse, Rodez, Le Puy, Saint-Etienne, Lyon, Aix-Les-Bains et enfin Annecy où nous retrouvons notre hôte du Jour : Lucie. Le tout avec la bénédiction de la météo, puisque les ondées ont à l’évidence reçu la consigne de nous éviter et y sont brillamment parvenues. Mais malgré toute les beautés traversées, pour nous le voyage commençait réellement aujourd’hui avec le passage de notre première frontière pour entrer en Suisse.

Je vous vois venir mes z’amis du Grand Est : Ouah l’autre ! La suisse ! Tu parles d’un exotisme ! Et pourquoi pas le Luxembourg tant qu’on y est ?

Ben d’abord, le Luxembourg, vous y avez déjà eu droit il y a deux ans et pis surtout, n’oubliez pas que nous z’Ôtres, on est de Toulouse et que pour nous, la Suisse, c’est aussi abscons que l’Andorre, l’Espagne ou le Portugal aux yeux d’une bonne partie des Ch’tis, des Lorrains et autres Alsaciens, non mais ! De toute manière, on n’a pas le choix puisque sur notre route pour tâter le pouls de l’Europe, le seul pays frontalier où nous ne sommes pas déjà aller traîner nos guêtres, c’est la confédération des helvètes, alors autant passer par l’inconnu pour aller à l’étranger… Sans compter que le jet d’eau Genevois planté sur le Lac Léman, dans mon primal imaginaire de tribulateur à roulettes, c’est au moins l’égal de la tour Eiffel dans le ciboulot d’un touriste asiatique.

Bref, partis aux aurores pour éviter les marathoniens savoyards en goguette ce matin-là à Annecy, nous arrivons par une jolie route bien sinueuse à Genève après un passage de douane plus cool encore que celui qu’on croise en se rendant au Pas-de-La-Case… comme quoi aller planquer son or reste plus aisé qu’acheter ses clopes bon marché… Bon je ne vais pas vous faire l’article sur l’architecture très variées de la capitale de la finance, z’avez wikipédia pour ça, moi, tout ce que je peux dire, c’est que tout ce qu’on vous raconte sur le jet d’eau, c’est FAUX ! Parce que le jet d’eau, il n’existe pas ! En tout cas, ce matin, vers 9h00, sur le Léman, c’était le calme plat… très plat, rien que de la belle horizontale… Certains autochtones m’ont assuré que c’était seulement parce que le jet d’eau, à l’instar des grandes courtisanes, n’aime pas se lever tôt ; d’autres m’ont suggérè qu’à cause de la brise, le responsable avait posé son veto à l’ouverture du robinet. Bon, passons à autre chose. Et comme je suis crevé, cette autre chose sera une rafale d’instantané. En mots, pas en photos… parce que j’ai oublié le câble USB du gros Nikon pour transférer sur le pc, et que celui du petit nikon ne va pas dans le gros, et que sur la route, c’est le gros qu’a servi tandis que le petit n’a servi qu’à l’étape, donc de photos aujourd’hui, vous z’en aurez pas à part à la fin parce que le petit, etc etc.

En suisse, tout le monde le sait, c’est même une marque de fabrique, on est précis, très précis…quand c’est marqué 50, on roule à 50, quand c’est 60, aussi, et comme c’est marqué souvent 50, un peu moins 60 et encore moins au-dessus, sur les routes suisses, on se traîne grââve. Tout ça avec des voitures au moteur si gros que rien qu’en les démarrant, tu consommes autant que ma soiffarde de Miss XJR quand elle fait valser son panier sur toute la longueur des Pyrénées… Ce dimanche, il faisait très beau sur les petites routes hélvètes, c’était donc le grand défilé des très belles et surtout très puissantes totomobiles, qui ne vont vite que sur les affiches.

En suisse, il y a aussi des tas de motards, des en Béhèmes, des en Katoches, des en supersports, des en Harley,  des en cuir, des en gilet jaunes… bref, tous nickels, tous tout bien équipés… tout ça pour se traîner derrière les autos. Le motard suisse ne remonte pas les files, ne slalome pas entre les bagnoles, le motard suisse suit. Un point, c’est tout. Parce qu’en Suisse, ça ne rigole pas, un radar par mètre/carré, qui flashe de face, qui flashe de dos, des radars en boîte, des radars en poteaux, des radars de feux… Frustrant quand on pense à toutes ces jolies routes qui ondoient sous nos roues… C’est un peu comme dormir avec la plus belle femme du monde sans pouvoir…euh, là je m’égare… Bref, Épuisant ! Même en le sachant, même en faisant gaffe, j’ai été flashé deux fois (heureusement de face… a priori…). Pour donner une idée du rythme, 480 kms en dix heures de conduite, hors pause… et heureusement que les 40 kms en France et la cinquantaine en Allemagne ont fait grimpé la moyenne… sinon, nous y serions encore…

En Suisse, le français moyen trouve tout cher… parce que ça l’est: 22 euros les deux petites tranches de rôti de porc avec des frites, et pas dans un palace… 3€50 un kawa… 3€ une demi-bouteille d’eau… Ah c’est chaud la Suisse à cause du Franc fort…

Après un coup d’oeil à Genève, Lausanne, Berne, Lyss, Zurich, ce soir, nous dormons à Ravensburg, une petite ville allemande à quelques encablures du très beau Lac de Constance.

Photo prise avec le petit Nikon parce que j’ai le câble alors que le gros je l’ai pas…

La bière, c’est môssieur, le jus de tomate, c’est madâme…

Demain, direction Salzburg en Autriche pour me réconcilier, peut-être, avec mes z’amis z’autrichiens qui il y a deux ans m’avaient un peu énervés… http://lesblogs.motomag.com/tarmokeuf31/2013/06/15/de-toulouse-a-helsinki-etc-de-prague-au-verdon-ca-sent-la-fin/

Tschüß

2 thoughts on “Mes très chers suisses… vraiment très chers !

  1. Bouuuuh…let! Pour les photos!!! hmmm trop bon les flammekueches! Bah dis donc, la Suisse ça donne pas envie..j’espère que vous avez au moins goûté les choco!

  2. Ping : Promenade alpine... - Tribulations et autres digressions motocyclistes

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