Le permis européen n’est pas reconnu au Japon faisant parti d’une autre convention de permis de conduire. Le permis international délivrer en France n’est pas non plus valable. Mais, pas d’inquiétude, les autorités savent que le permis français est d’une grande rigueur.
Ainsi, pour conduire au Japon pendant un séjour de courte durée (inférieur à une année) il est possible d’obtenir une traduction du permis français ce qui vous permet de conduire sur place.
Pour un séjour d’une durée supérieure à un an, il devient nécessaire d’obtenir un permis japonais. Mais, l’obtention d’une traduction est de toutes façons nécessaire.
Catégories principales du permis japonais.
Etant parti au Japon avant la réforme des permis deux roues en France, je ne connais pas le détail des possibilités de traduction du permis français dans les normes japonaises. J’avais donc un permis A sans restriction ainsi qu’un permis B. Mon cas est donc un peu différent du votre si vous possédez un permis plus restrictif en France je suppose.
Au Japon, pour le permis moto, il existe deux grandes catégories.
- Le permis moyennes cylindrées qui vous permet de conduire toute machine jusqu’à 250cc.
- Le permis toutes cylindrées qui vous permet de conduire toutes les catégories de moto.
En tant que possesseur d’un permis français, vous aurez la chance de posséder toutes les catégories ce qui est vraiment une chance tant ce fait est loin d’être général à tous les permis. C’est en tout cas ce dont j’ai bénéficié mais, j’ai eu l’occasion de lire sur des forums des témoignages différents. Il semblerait que cela soit dut à la traduction du permis utilisée pour obtenir le permis Japonais. En effet, il existe deux méthodes pour obtenir une traduction valable que je détaillerais par la suite.
Dans tous les cas, même si je possède un permis toutes cylindrées au Japon, je ne m’en suis servi qu’une seule fois lorsque j’ai essayé la moto d’un ami de 400cc, ma machine faisant 250cc. Le marcher des 250cc est très développé, bien plus qu’en France, pour plusieurs causes. D’une part, à cause de ces différents permis, d’autre part parce qu’au delà de 250cc, vous devez passer un contrôle technique très coûteux, les 250cc en étant dispensées et enfin, les limitations de vitesse au Japon sont bien inférieures à celle en France. Donc même si vous n’obtenez pas le permis toutes cylindrées, c’est loin d’être un gros handicap.
Obtenir une traduction du permis de conduire
C’est la première étape nécessaire dans tous les cas, que vous restiez au Japon pour moins d’un an ou plus. Il est nécessaire d’être au Japon pour obtenir cette traduction.
Il existe deux possibilités pour obtenir cette traduction. La première est l’obtention de la traduction par l’intermédiaire de l’ambassade de France au Japon ce que je ne recommanderais pas car même si le service est légèrement moins couteux (2000 yens), il est nécessaire de prendre rendez-vous et il semblerait que les gens qui n’ont pas obtenu le permis moto toutes cylindrées soient passées par ce biais là… Rien de certain, c’est une simple supposition.
La méthode que j’ai utilisée personnellement et que j’ai faite choisir à tous ceux qui sont venu me rendre visite au Japon est l’obtention de la traduction par la Japan Automobile Federation (JAF). Il est possible d’adresser sa demande par courrier ce qui prend environ une semaine ou directement au guichet ce qui prend une heure. La liste des bureaux délivrant cette traduction est consultable via ce lien : http://www.jaf.or.jp/e/list_translation.htm
Éléments nécessaires :
- Votre permis de conduire original ou une photocopie très lisible
- Le formulaire suivant http://www.jaf.or.jp/inter/translation/pdf/pdf_apli_french.pdf
- 3000 yens
Demande au guichet
Il suffit de se rendre dans l’un des bureaux listés sur le lien donné précédemment avec les pièces nécessaires. Pensez à vous munir de l’adresse de votre lieu de résidence au Japon nécessaire pour remplir le formulaire de demande. La traduction est généralement délivrée dans l’heure.
Demande par courrier
Il faut se rendre à la poste et de payer une enveloppe spéciale appelée Genkin Kakitome utilisée pour y glisser la somme nécessaire à la traduction avec un supplément de 380 yens pour les frais d’envoi. Demandez simplement « Genkin kakitome o kaitain desukedo ».
On vous fera payer 50 yens pour l’enveloppe. Ensuite, vous mettez l’adresse du bureau de la JAF choisi et votre adresse ainsi que le montant de 3380 yens. Puis, vous revenez au guichet, vous donnez les 3380 yens et glissez les documents dans l’enveloppe puis payez les frais d’expédition.
Validité de la traduction
Cette traduction est valable un an à compté de votre dernière entrée au Japon. Donc, si vous avez fait une demande en 2013 et revenez séjourner au Japon en 2015, la traduction sera toujours valable.
Les informations officielles, en français en plus, sont visibles à cette adresse http://www.jaf.or.jp/e/trans_f.htm
Obtenir un permis de conduire japonais
Le permis est nécessaire pour toute personne souhaitant résider plus d’un an dans le pays.
Pour l’obtenir il faut se rendre dans un centre de permis de conduire. La liste des bureaux dans la préfecture de Tokyo est consultable à cette adresse http://www.keishicho.metro.tokyo.jp/foreign/organize/people.htm
Documents nécessaires
- Le permis français original
- Sa traduction
- Une photo d’identité par permis demandé (si vous demandez le permis voiture et le permis moto, il vous faudra donc deux photos) au format adéquat. Les photomatons disposent d’une option « Driving Licence ».
- Votre passeport
- Votre carte de résident
- Des papiers officiels certifiant que vous êtes resté sur le territoire français au moins trois mois après la date de délivrance du permis français (bulletins de salaire par exemple)
- Un certificat de résidence (Jyuminhyo 住民票) à faire faire à la mairie (Kyakusho).
Enfin, dans mon cas, cela m’a couté 7500 yens pour le permis auto et moto
Le permis vous sera délivré dans la journée si vous y allez à l’ouverture après un test oculaire et un sacré parcours du combattant entre les différents guichets. On vous demandera aussi de choisir un code confidentiel qui sera nécessaire pour activer le permis une fois délivré. Pas d’inquiétude, le personnel est très compréhensif et vous aidera si vous commencez à faire des grands gestes pour essayer de vous faire comprendre. Par contre, n’espérez pas trop de tomber sur des employés qui parlent anglais.
Le permis délivré est un permis jeune conducteur valable deux ans (permis a bande verte). Il est en théorie interdit d’avoir un passager à moto pendant une durée d’un an et il est normalement nécessaire d’apposer sur le véhicule un autocollant spécifique.
En espérant que ces informations vous seront utiles.