Sur la côte Est de Izu


alban

Une autre balade sympathique à faire en hiver est la côte est de Izu. La journée commence bien, avec un beau soleil à l’horizon. Je retrouve James à l’aire d’Ebina, sur la Tomei Expressway, désormais, un lieu de rendez-vous habituel. Puis, après avoir attendu Jim un bon moment, nous sommes enfin parti… Je remarque au cours de la route que mon levier d’embrayage se coince et est difficile à utiliser… Je réalise que j’ai perdu en route la vis qui maintient le levier. Celle-ci avait la fâcheuse tendance a se dévisser après qu’un automobiliste ou un camion ait percuté le flanc gauche de ma moto, celle-ci alors garée sur le bas côté…

Mais, James trouve une remarquable astuce le temps de se rentre à une boutique de bricolage pour trouver une vis de remplacement !

On se rend donc dans un home center afin de trouver le nécessaire. Mais, par chance, un mécanicien Honda se trouve juste à coté. Et, très sympathique, il me donne une vis de remplacement et de la graisse pour réparer ça. Nous somme tout de même passé par le home center pour acheter quelques rondelles, la vis étant plus longue que celle d’origine.

Bref, vraiment très sympathique de voir ce genre de mécanicien, prêt à filer un coup de main gracieusement !

Puis, après quelques embouteillages, on se retrouve enfin, à nouveau au cœur de ces routes merveilleuses. Cette fois, nous étions partis pour la côte Est de Izu. J’avais préparé un itinéraire mais, certainement trop optimiste pour la saison. C’est donc la route 17, puis 136 que nous avons suivi, longeant cette côte. Je l’ai à plusieurs reprises faite dans le sens inverse et généralement de nuit, terminant la balade. Ce fut agréable de découvrir en sens inverse cette route franchement jouissive.

Premier arrêt pour manger des oranges. Croyez-le ou non mais, pas de vendeur, juste les oranges sur un présentoir et une tirelire pour y mettre la somme indiquée. C’est tout le plaisir du Japon, la sécurité. Nombre de fois je laisse GPS et sacoche sur la moto sans même me soucier de quelque problème de vol…

Puis, alors que nous avions déjà pu voir des cerisiers en fleur, c’est lors d’un second arrêt que nous avons réellement admiré ce symbole japonais.

Un 21 février et déjà des cerisiers en fleur, c’est plutôt précoce, mais, Izu est je pense souvent en avance sur les floraisons de ces arbres.

Enfin, la route continue pour s’achever sur le Cap Aiai. Quelques photos sont de mise, avec le soleil couchant offrant un ciel de toute beauté.

Etant bientôt de retour en France, après ces années passées sur place, je profite de mes derniers instants avec ma vieille CBR, mes amis motards et les routes japonaises si merveilleuses. La seul que je pourrais ramener du Japon est ma CBR mais, cela relève du parcours du combattant tant l’homologation semble compliquée… Et de toutes façon, impossible de s’assurer sur une telle machine sans avoir d’antécédent d’assurance depuis trois ans. Il faudra donc penser à une remplaçante, idée difficile à se faire lorsque l’on a trouvé la moto qui nous convient et avec qui on a passé un sacré paquet de kilomètres. Tout ça me trotte dans la tête sur la route du retour. Mais, avant ça, il nous reste pas mal de route à faire, comptant bien profiter des derniers mois sur place !

A bientôt !

Album complet disponible ici : https://www.flickr.com/photos/68494115@N02/sets/72157648623142284/

Encore Chiba


alban

Road book disponible ici: http://www.gaijinriders.com/showthread.php?12329-The-Gaijin-Riders-Great-Garmin-Route-Repository-(GRGGRR)&p=148273#post148273

Pas mal de moto ces derniers temps, même si j’ai eu un peu la flemme d’en faire des compte rendus… Mais, l’hivert est plutôt sérieux et, beaucoup de balades se en altitude meme autour de Tokyo. Ca limite pas mal le nombre d’endroit où pratiquer notre activité favorite, pas franchement friand de verglas. Et de toutes façons, beaucoup de routes sont fermées, jusque tard dans l’année (certains jusqu’en Mai).

Alors, principalement deux choix s’offrent à nous. Chiba et Izu, les deux péninsules entourant Tokyo. Je n’ai découvert que très récemment les vertues de la péninsule de Chiba et, j’avoue être depuis conquis. Ca tombe bien puisque il y a vraiment un nombre innombrables de route à découvrir.

Il y a trois semaines, j’étais reparti du roadbook plusieurs fois exploré pour m’en éloigner un peu en cours de route afin de trouver de nouveaux coins sympas. Ainsi, ce roadbook reprend en partie l’ancien, mais à l’envers (on ne vois jamais les choses de la même façon dans les deux sens) et avec quelques nouvelles routes.

Et ainsi, nous sommes partis pour une belle journée de balade. Soleil au rendez-vous et températeur franchement clémente pour la saison.

L’avantage de Chiba, c’est sa proximité avec Tokyo (environ 30km en prenant l’Aqualine, cette autoroute qui traverse la baie) et son nombre de petites routes, jamais très loin d’une autoroute pour revenir sur Tokyo une fois la nuit tombée. Car, il faut vraiment se méfier des biches une fois la nuit tombée.

Passant entre les champs et les axes plus importants, ces petites routes semblent bien cachées. Mais, en cherchant bien, même si elles ne sont pas directement conseillées par les cartes Touring Maple, on peut les débusquer en cherchant bien sur MapSource ou BaseCamp puis en cherchant sur Google Maps.

Et le plus incroyable, c’est qu’une grande partie de ces routes qui sembleraient preque impraticable pour un véhicule conventionnel sont très souvent disponibles sur Street View !

C’est par exemple le cas de celle ci, au sud sur la péninsule, passant dans l’aspérité de la géographie.

Sur ce, à bientôt !

Album complet ici : https://www.flickr.com/photos/68494115@N02/sets/72157650367327310/