Lundi 2 mai 2016
Troisième jour : Strasbourg, France – Erlangen Tennenlohe, Allemagne
Nous nous sommes retrouvés à table à 8h pour le petit déjeuner, c’était l’occasion pour les autres de découvrir mon premier récit, celui du 30.04. Les rires aux éclats ont animé notre troisième journée de voyage. 😉
Maxime et Bruno sont sortis pour essayer de résoudre encore un petit problème mécanique avant notre départ.
Comment ferions-nous sans Max, notre maître respectable de la mécanique ? On devrait peut-être inventer le nom du Dieu de la Mécanique, allez ce sera « Maxus » !
À 12h, Vroummmm Vroummm…les moteurs de nos trois motos excitées étaient heureux car le soleil était au rendez-vous pour notre départ.
Après très peu de temps, nous avons franchi le Rhin qui matérialise la frontière avec l’Allemagne.
Sur l’autoroute, la circulation était très dense comme une colonie de fourmis et l’espace entre les véhicules s’est réduit au point où nos conducteurs devaient faire très attention pour ne pas embrasser l’arrière de la moto de devant, celle de Michel et pour ne pas être frôlés par les véhicules qui nous suivaient.
En nous arrêtant dans un aire de service, nous avons pour la première fois découvert les copieux repas allemands, avec plein de pommes de terre et de saucissons, ainsi que des pommes de terre et des saucissons, et encore des pommes de terre et … des saucissons !!! … (je plaisante, car c’est la caricature qu’on entend souvent à propos de l’Allemagne, mais en fait c’était vraiment varié et copieux, avec tellement de choses différentes).
Pour aller aux toilettes il fallait payer 0.70 euros, « Quoi ? C’est scandaleux !!! » s’est exclamée Maryse. Pour ce coût « scandaleux », votre chère amie vietnamienne, curieuse et espiègle, a tiré la chasse d’eau pas moins de 3 fois pour observer les merveilles de la mécanique allemande, qui nettoie le bord de la cuvette mobile avec un système d’eau sortant automatiquement de l’arrière des toilettes, de sorte que nous aurions beaucoup de mal à attraper le patrimoine bactérien de ceux qui y passent avant nous.
D’ailleurs, je pense que ma culture mécanique a fait d’énormes progrès, je pourrais bientôt être promue au grade de Maitresse de l’apprenti Maxus !!! 😉
Près de la frontière, nous voyons un barrage hydroélectrique qui permet donc de fabriquer de l’électricité, avec la présence d’EDF, ainsi qu’un nombre important d’éoliennes et de panneaux solaires.
La combinaison de ces installations avec l’utilisation du lisier pour enrichir la terre m’a bien fait réfléchir aux méthodes des Allemands. Ils fabriquent et utilisent l’énergie naturelle disponible et dans quelques années n’auront peut-être plus de centrales nucléaires. Cela pourrait faire partie des secrets de la réussite économique de ce pays fort et discipliné en Europe.
Un musée de la navigation aérienne était très visible sur notre gauche et les champs de colza étaient parfumés et éblouissants à merveille, sous un soleil généreux …
Nos fesses voulant faire la danse des canards pour se détendre, après presque 400 km d’autoroute, nous étions heureux d’arriver à l’hôtel Ibis dans la ville de Nuremberg, sous un soleil encore radieux.
Nous avons terminé la soirée dans un excellent restaurant italien à deux pas de l’hôtel, dans lequel mes amis ont dégusté de très petits verres de 500 ml de bière (normalement, le minimum est une chope de 1 litre !!), et moi j’ai pris un délicieux jus du fruit de la passion, de l’amour et du rire, hihihi.
*Hotel Ibis, Am Weichselgarten 24A, 91058 Erlangen Tennenlohe, Allemagne
+49 9131 771250