Encore une attaque en règle !
« Jusqu’où s’arrêteront-ils ? », comme ironisait notre regretté Coluche ! Après la mise en œuvre des zones de circulation restreinte (ZCR) qui interdisent la ville de Paris, pour commencer, à bon nombre de nos motos – et contre laquelle on continue de se battre avec la FFMC (lire p. 10) –, voilà un cas d’école qui en dit long, une fois de plus, sur la volonté des pouvoirs publics de tuer la moto…
Maître Rémy Josseaume, avocat à la Cour et président de l’Automobile-club des avocats a alerté, mi-septembre, sur le fait qu’un motard dont le permis a été invalidé après avoir perdu tous ses points est désormais soumis (après repassage du code) à la nouvelle restriction du permis A. À savoir qu’un nouveau titulaire ne peut conduire, durant 2 ans, quel que soit son âge, que des motos n’excédant pas 47,5 chevaux.
Il est plus que rageant qu’un(e) motard(e) dont le solde points a fondu – souvent suite à un cumul des dépassements de la vitesse de moins de 10 km/h – soit considéré comme sans expérience ; mais aussi condamné à revendre sa machine si celle-ci est incompatible avec le bridage ! Et, ironie du sort, les points auront peut-être été perdus au volant… Ce qui ne lui interdira pas de conduire une voiture de 300 chevaux, le permis B « progressif » n’existant pas. Une logique de retour à la case départ qui sonne comme une nouvelle brimade envers les motards.
Les prochaines manifestations organisées par la Fédération des motards en colère des 1er et 2 octobre auront pour mot d’ordre « Non aux ZCR », mais cette double, voire triple peine, est une raison supplémentaire de descendre dans la rue, avant qu’on nous interdise tout simplement de monter sur une moto.
Y en a ras le bol !