A Valencia, je retrouve Pascal, directeur de l’institut Français, que j’avais connu à Lagos, au Nigéria, il y a une dizaine d’années. Quand je suis passé par l’Espagne, il y a deux ans, au retour de ma boucle Africaine, il était déjà là et m’avait proposé de venir faire quelques animations dans sa nouvelle base espagnole. Me revoilà donc à parler de mon travail en gribouillant sur des paperboards devant des mômes pas toujours intéressés, il faut bien le reconnaître. Mais j’ai ma botte secrète, et tout comme avec les douaniers africains, une bonne caricature de la tête brûlée de la classe permet bien souvent de marquer quelques points. Valencia est enfin une vraie ville, pleine d’avenues grouillantes et de jolis monuments. Je peux m’y balader peinard entre deux animations avant d’aller faire mon marché au Mercado Central sous les arcades duquel on trouve tout ce dont on a besoin pour se sustenter, surtout si on aime la charcutaille.
On attend ta fin avec curiosité après s’être promené avec toi au rythme quotidien de tes haltes, découvrant des gens, tes impressions si justes sur l’Espagne, mais aussi ta générosité infaillible pour les voyageurs du dedans et sur la toile. Merci Ptiluc. Bon lomo et bon chorizo !