Les motos sont comme les champs de betteraves. On croit qu’ils ne changeront jamais et malgré tout, la technologie les transforme. Les sucreries sont devenues des usines à biogaz et les éoliennes tournent dans le ciel. Les moteurs sont bourrés d’électronique et les tableaux de bord sont devenus des gameboys mobiles. Finis les doubles compteurs avec les voyants au milieu, maintenant on a un écran bourré d’information. On peut savoir d’un seul coup d’œil la vitesse enclenchée, la consommation, l’autonomie restante, la température du moteur, de la route et l’age du capitaine. Quand on a fait le plein, une quinzaine de litres, c’est un peu juste, on peut lire tout de suite combien on pourra rouler en fonction de sa conduite; c’est bien, c’est moderne, on se rend compte immédiatement que la moto peut consommer peu et rouler loin avec son plein si on a une conduite adaptée, mais par contre, plus moyen de savoir combien de kilomètres on a fait. On sait combien on peut en faire mais pas combien on en a fait, c’est insolite, c’est tourné vers l’avenir et ça oublie le passé. Tu peux d’une légère pression sur deux petits boutons, passer d’un programme à l’autre, d’une information primordiale à une autre décisive, tu peux aussi t’énerver si tes gants sont trop épais pour titiller le tableau et même finir au tas de fumier si tu en oublies que, sur la route, c’est devant que ça se passe…
Hello c’est encore moi, en fait si, tu as deux trips (ou peut-être un seul sur la 800) que tu peux mettre à zéro en faisant le plein. Et en choisissant l’info à afficher, tu as notamment le totaliseur partiel depuis la mise à zéro.
Juste méfie-toi, j’ai voulu m’en servir à long terme sur la balade, mais ce n’est pas prévu pour les longues routes et ça a arrêté de mesurer à 100 heures et quelques milliers de kilomètres, sais plus combien, mais pas assez pour tenir tout le tour de la Baltique 😉