Skinhead

L’attente est longue et la météorologie moins estivale. On s’adapte tant bien que mal à cette sédentarité provisoire. On digère…le mouton, la vodka, la fumée…Même Federico qui est nettement plus enveloppé que moi, semble être arrivé à saturation.  Le plus rude, finalement, c’est de suivre le rythme d’Aïbek ; c’est un mutant ce garçon !    Mais comment font-ils donc pour s’en foutre autant dans l’organisme et être encore vivants trois jours après ?  Moi, je me sens en flottement, en marge d’une réalité qui se traine. Mais cet état somnolent, qui tue le temps trépassant,  amène parfois le voyageur entre deux eaux à commettre des erreurs de débutant.

Par exemple, oublier son casque dans un taxi puis s’en rendre compte une minute trop tard…Le temps, donc, pas celui qui passe mais celui qui change en automne, le temps vire hivernal et moi, me voilà tête nue, à attendre ce visa qui ne vient pas…

One thought on “Skinhead

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*