Le temps suspendu du boulon de treize.

Entre deux séances de mécanique, je fais quelques esquisses ; ça change un peu de dessiner des secrétaires pomponnées, mais les interminables épreuves qui jalonnent la reconstruction de mon vieux destrier me donnent le vertige  quand arrive la fin du jour. Heureusement, Maxim, qui doit passer des vacances très loin d’ici, a donné d’innombrables consignes pour que je sois soutenu dans l’effort et que je ne lâche pas prise. Il a vu ma monture arriver dans un camion, la nuit, sous la neige, il y a quelques mois et je crois qu’il compte l’admirer vrombissante quand elle reprendra la route en plein soleil. Il faut bien avouer que de loin, on dirait qu’elle  reprend forme…mais de là à reprendre vie…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*