En attendant le vol hebdomadaire qui me ramènera à Yakutsk, je reste à l’hôtel Vénéra. Après quelques jours et un dessin sur le frigo, dans ce lieu de passage, je suis devenu le vieil habitué. Mais l’hôtel s’est rempli et je me suis retrouvé avec un chauffeur rustique dans mon petit havre de paix. Ce fut donc une première nuit avec boules Quies enfoncées jusqu’à l’hypothalamus, pour fuir raclements, reniflages, ronflements et films de guerre à la télé…quand est arrivé, pour la nuit suivante, un second rustique à l’haleine fétide et au regard en ruine comme un village sibérien, j’ai imploré la réception de me trouver une solution de secours… je n’ai rien contre la cohabitation mais pas avec ces deux-là; trouvez-moi des artistes, des intellectuels voire des jeunes filles, mais pas de la subhumanité brute de décoffrage ; je n’ai plus la force. Alors, on m’a compris et mon vœu fut exaucé ; pas pour les jeunes filles, mais je me suis retrouvé dans une chambre avec un seul lit et une douche pour moi tout seul…
Cette nouvelle aventure tire donc à sa fin… Quel dommage : c’était si rafraichissant de te lire chaque jour !
Ouais… mais si j’ai bien compris, c’est pas fini pour l’ami Ptiluc : il reste le Détroit de Béring a franchir l’an prochain. En attendant, chapeau d’être allé jusque là !
(Didier, je n’ai plus tes coordonnées, Aldo a dû te le dire à Barcelonette… renvoie-moi ça par courriel, STP !)
Ptiluc, désolé de passer des messages perso sur ton blog, mais c’est rigolo de passer par Magadan pour retrouver des copains avec lesquels ont est passé par le Baïkal.