Je suis allé au collège toute la journée. Je raconte mon travail, mes voyages, je dessine au tableau et puis je taille des portraits ; des petites caricatures vite torchées, c’est un bon exercice pour moi et ça a beaucoup de succès. Je les croque , je les fixe, j’esquisse les yeux de jais et les bleus métalliques, les tignasses sombres et drues et les cheveux blonds filasses, il y a ceux qu’on imagine déjà vieux et ceux qui sont encore des enfants.
À dix heures c’est le goûter, un gâteau de riz à la confiture et du thé brûlant ; à midi repas complet, soupe et pain de poisson avec du riz ; on mange bien à la cantoche, mieux qu’au kafé. J’ai donc exploré cinq classes, assisté parfois de Daria, parfois de son meilleur élève dont le rêve le plus fou est d’être professeur d’anglais.
Je rentre bien rincé par ces innombrables portraits esquissés avec concentration. Je travaille un peu sur mes planches récupérées avec les bagages , je vais à la bibliothèque…
J’y apprends que demain, il y aura la grande fête traditionnelle…
Priviète Ptiliouk !
ça suit son cours, tes aventures…
Ici, à Macronland, c’est comme d’hab’. Les déçus des dernières élections refont le match tout en projetant leurs succès et leurs stratégies savantes pour les suivantes.
Le tout émaillé d’un peu de guerre par ci, le retour du Covid en Chine par là, sans oublier les doses régulières de menaces d’apocalypse environnemental… à chacun ses peurs, l’essentiel est que chacun ait la sienne, mais le catalogue est toujours bien garni.
Malgré tout, les jours rallongent, les températures remontent, les terrasses de bistrots s’étendent et les motards se regroupent sur les routes touristiques, bien tassés, le GPS paramétré à toc, la Gopro à l’affût… comme d’hab !
Allez, paka !
Marco
merci p’titluc,
ton blog me fait profiter de mille anecdotes, individus, situations, comportements, chacun plus inattendu et ancré dans un monde unique, particulier, passionnant où tes détails précis parlent, évoquent des lieux et individus bien particuliers et surtout où tu transmets de la vie quasi palpable par tes mots et dessins
… en tout cas, merci pour tes expressions, tes images, ton regard et les drôles d’endroits où en y voyageant tu me promènes
je regarde ton blog par morceaux, j’y reviens après une semaine ou un mois ça dépend, mais toujours avec grand plaisir et intérêt grâce à ton fourmillement de litotes sensibles
cordialement
La classe, le petit Luc a l’école…