J’ai rencontré mon nouvel ami poilu sur une petite route à côté de Nîmes, je n’aurais pas pu imaginer qu’entre lui et moi l’attirance serait aussi percutante; la moto en fit des galipettes de joie qui l’amenèrent, épuisée, se coucher sur la bas côté. Une fois la monture relevée avec l’aide des nombreux témoins affolés, j’ai installé mon nouvel ami sur l’arrière de la selle et nous avons repris la route en crabe, à cause du guidon qui avait légèrement changé son élégante courbure. Depuis on ne se quitte plus, à chaque feu rouge, les gens me regardent ouvrent la vitre et s’intéressent, ils font des photos et la discussion s’installe; rien de mieux pour frimer à moto que d’emmener un sanglier avec soi…j’ai fait étape chez un pote qui se prit instantanément d’amitié pour lui. Comme je me sens un peu esseulé ces derniers temps, j’ai failli refaire ma vie avec ce merveilleux ami poilu, mais on m’a vivement conseillé de ne pas le garder trop longtemps alors, le coeur brisé et avant qu’il ne commence à sentir trop, je l’ai laissé à un fanatique de viande sauvage qui, j’en suis certain, vivra avec lui une très grande passion.
Ben, putain, juste un guidon tordu, tu t’en est bien sorti, sur ce coup là…
La dernière fois que je me suis pris un sanglier avec le camion de Moto Mag, j’étais à environs 60 KM/H et ça m’a ruiné la face avant, et un longeron avec.
Tu as une bonne étoile, reste dessous 🙂
Amitié et bonne route.
JMB
C’est completement haze cette histoire!
🙂
Sympa la nouvelle selle en poils de charcuterie! Y a quelques jours j’ai failli me percuter une bestiole moi aussi. Une grosse. Un éléphant, au détour d’un virage thailandais. Le pachiderme a fait un bel écart de traj’, il a du flipper en voyant le rat que le Grand Ptiluc m’avait dessiné sur le casque, un jour qu’il s’était pointé en tongs à Vincennes pour une journée « Sécurité-routière-police-nationale-bonjour-oukilé-votre-équipement ». ‘Parait que les gros zéléphants ca a peur des ptites souris … Il a du avoir au moins aussi peur que moi en tout cas, mais bon je l’ai évité tout bien, comme on m’a appris avec les cônes, les oranges et blanc qu’on tourne autour, pas ceux qu’on roule pour rigoler hein … Bref, j’étais drôlement fier de moi, parce que sur ce coup-là la bête était bien plus lourde que moi, pas sûr que l’issue eût été en ma faveur. En plus pour la ficeler sur la Kawa en cas de victoire improbable, bonjour la galère …
En tout cas, content qu’il y ait un tome 7 aux aventures tonguesques, vivement le départ, qu’on puisse un peu en profiter nous aussi, derrière nos écrans !