Encore Chiba


alban

Road book disponible ici: http://www.gaijinriders.com/showthread.php?12329-The-Gaijin-Riders-Great-Garmin-Route-Repository-(GRGGRR)&p=148273#post148273

Pas mal de moto ces derniers temps, même si j’ai eu un peu la flemme d’en faire des compte rendus… Mais, l’hivert est plutôt sérieux et, beaucoup de balades se en altitude meme autour de Tokyo. Ca limite pas mal le nombre d’endroit où pratiquer notre activité favorite, pas franchement friand de verglas. Et de toutes façons, beaucoup de routes sont fermées, jusque tard dans l’année (certains jusqu’en Mai).

Alors, principalement deux choix s’offrent à nous. Chiba et Izu, les deux péninsules entourant Tokyo. Je n’ai découvert que très récemment les vertues de la péninsule de Chiba et, j’avoue être depuis conquis. Ca tombe bien puisque il y a vraiment un nombre innombrables de route à découvrir.

Il y a trois semaines, j’étais reparti du roadbook plusieurs fois exploré pour m’en éloigner un peu en cours de route afin de trouver de nouveaux coins sympas. Ainsi, ce roadbook reprend en partie l’ancien, mais à l’envers (on ne vois jamais les choses de la même façon dans les deux sens) et avec quelques nouvelles routes.

Et ainsi, nous sommes partis pour une belle journée de balade. Soleil au rendez-vous et températeur franchement clémente pour la saison.

L’avantage de Chiba, c’est sa proximité avec Tokyo (environ 30km en prenant l’Aqualine, cette autoroute qui traverse la baie) et son nombre de petites routes, jamais très loin d’une autoroute pour revenir sur Tokyo une fois la nuit tombée. Car, il faut vraiment se méfier des biches une fois la nuit tombée.

Passant entre les champs et les axes plus importants, ces petites routes semblent bien cachées. Mais, en cherchant bien, même si elles ne sont pas directement conseillées par les cartes Touring Maple, on peut les débusquer en cherchant bien sur MapSource ou BaseCamp puis en cherchant sur Google Maps.

Et le plus incroyable, c’est qu’une grande partie de ces routes qui sembleraient preque impraticable pour un véhicule conventionnel sont très souvent disponibles sur Street View !

C’est par exemple le cas de celle ci, au sud sur la péninsule, passant dans l’aspérité de la géographie.

Sur ce, à bientôt !

Album complet ici : https://www.flickr.com/photos/68494115@N02/sets/72157650367327310/

On remet ça à Chiba


alban

Comme je l’avais dit dans mon précédent article, l’automne étant ma saison favorite, j’ai bien profité de ce week-end prolongé pour enchainer deux balades, l’une à Yamanashi, près du Mont Fuji, l’autre sur la péninsule de Chiba. Ayant déjà parlé de Yamanashi et n’ayant jamais encore été hors de l’autoroute à Chiba, je vais donc détailler cette deuxième balade.

J’attend avec impatience de pouvoir me payer sous veste et gants chauffants, en attendant, c’est bibendum ou mains gelées. Heureusement, on trouve vraiment partout au Japon des distributeurs de boissons, pour se réchauffer avec un café chaud… Mais, rider2371, un des membres de Gaijin Rider avait posté sur le forum un itinéraire dont le tracé avait le mérite d’être intéressant (à voir de toute urgence ICI)… Donc, on télécharge le fichier et on balance ça dans le GPS. Puis, départ depuis la maison, très tôt, après avoir graissé la chaine et resserré deux trois vis, direction l’aqua line, cette autoroute qui joint Kawasaki, au sud de Tokyo à la péninsule de Chiba. C’est vraiment une autoroute à prendre tant elle est impressionnante mais, mieux vaut payer avec le télépéage local (l’ETC), sinon ça coute une petite fortune. J’en avais fait les frais il y a deux ans, c’était à l’époque dans les 3500 yens !

Arrêt sur l’aire d’autoroute qui fait la jonction entre le tunnel sous marin et le pont sur l’eau, pour prendre un café et profiter de la vue. Entre quatre et cinq heures du matin, on peut effectivement profiter de la quiétude de l’endroit, contraste avec la cohue de la journée que l’on trouve généralement sur cet aire d’autoroute, attraction de cette construction impressionnante.

Puis, très vite, je me retrouve à Tateyama. Le jour est tout juste en train de se lever. Ainsi, pas une minute de perdue pour profiter des paysages…

L’itinéraire commence en beauté dans ces petites routes forestières, dans les aspérités de la géographie. On rentre dans les terres puis on se retrouve sur le bord de la mer…

Puis on poursuit sur des routes qui se suivent mais ne se ressemblent pas. A plusieurs reprises, le GPS me mène le long de cet itinéraire sur ces routes qu’il m’aurait été impossible de trouver autrement, cachées entre les herbes hautes.

Et on poursuit le chemin sur ce qui serait impossible à emprunter autrement qu’à moto, photo pour preuve 🙂

La route se poursuit plus au nord pour retrouver de plus en plus de couleurs automnales, avec toujours des routes aussi différentes qu’intéressantes.

Enfin, la nuit tombant, il fut temps de rejoindre l’autoroute pour revenir sur Tokyo… Le jour se couche de plus en plus tôt… Ce fut malgré tout une belle distance couverte sur une journée.

En conclusion, les routes de la péninsule de Chiba regorgent de beaux paysages, le tout pour une proximité avec Tokyo surprenante, du fait de cette aqualine traversant la mer.

Album photo complet ici: https://www.flickr.com/photos/68494115@N02/sets/72157647148834823

Lien vers l’itinéraire: http://www.gaijinriders.com/showthread.php?12329-The-Gaijin-Riders-Great-Garmin-Route-Repository-(GRGGRR)&p=145419#post145419

Automne, la saison reine de la moto


alban

Chacun ses preferences… L’hiver, j’ai peur du verglas, en en ayant malheureusement fait plusieurs fois les frais, le printemps, c’est sympathique mais, il y a encore du verglas dans nos contrées, sur ces routes de montagne que j’affectionne tant, l’été, c’est à crever de chaud, l’été japonais, pose la question de la sécurité à rouler avec peu de protection (j’accélère comme un dingue pour avoir de l’air ou je roule tranquille à poil), une grande part de Japonais ayant trouvé leur réponse, mais… l’automne.

C’est pour moi la saison reine. Sans même parler de la moto, on entend toujours parler des cerisiers en fleurs du printemps… moi je dis, c’est de la camelote comparé à l’automne. Ca n’est pas un désaveux des sakuras si chers au folkore japonais, les sakuras, c’est franchement agréable, avec toute la philosophie de la renaissance qui les accompagnent mais… non, l’automne.

Ainsi, l’an passé fut riche en balades avec ma vaillante et si regrettée VTR250, autour du Mont Fuji. Cette année devait être de même. Mais, les balades furent bien là, la flemmardise d’en poster un article aussi. Stop, me dis-je, car aujourd’hui, nous sommes à la fin de cette saison irremplaçable, dans le cycle éternel des années qui pourtant s’efforcent à s’imiter. J’ai eu un accident en aout, sans gravité, mais, qui m’a privé de mon appareil photo, mais, remplacé, plus d’excuses pour ne pas partager ce plaisir des paysages.

Ainsi, autour de Nagano, de nombreuses routes, plus belles les unes que les autres (à l’exception d’une qui est plus belle que les autres mais, ça, c’est pour une autre fois, lorsque je pourrai en faire une vidéo tant quelques photos ne peuvent la décrire), nous nous sommes mis en quête, ce fier James et deux de ses amis japonais dont j’ai fait la connaissance, de ces paysages divins.

On continue, on continue… Les vues s’enchainent mais ne ne ressemblent pas et, même si elles se ressemblaient, je ne m’en lasserais pas…

Plusieurs stops, photos, contemplation, chacun vague à ses souhaits…

Mais… finalement, je me place stratégiquement à l’arrière du groupe afin de pouvoir discrètement m’arrêter pour capturer quelques un de ces innombrables paysages de rêve.

Bon, je suis sympa, je m’excuse à chaque arrêt pour dire que je me suis arrêté prendre des photos. Alors, l’histoire ne dit pas si je suis effectivement lent (oui c’est le cas) ce qui est la raison de mon retard où, si effectivement j’ai pris des photos (aussi…). Mais, non, de toute façon, on profite tous de ces beaux paysages mais, James me dit qu’il attend les vrais paysages pour prendre des photos… Je lui dis, mais si ta route continue comme ca, moi ca me convient très bien… non non, d’après lui, je n’ai encore rien vu.

Eh oui, je ne m’y attendais pas à celle là mais, cette route, Ô, cette route… Je l’ai faite plusieurs fois, et, je la trouve indescriptible tant elle fait surgir mélancolie, espoir, désespoir, plaisir, peur… J’aurais presque envie de ne pas mettre de photos de cette fameuse route tant ca ne lui rendrait pas l’honneur qu’elle mérite mais… j’espère pouvoir à l’avenir proposer une vue réelle de cette route, tant chaque instant compte. Un ami m’ayant offert une caméra, qui m’attend en France, il faudra donc que je patiente jusque là pour tenter de saisir quelque chose de cette merveille… Mais, en attendant, quelques photos de cette merveille…

Cette fameuse route est ici: http://goo.gl/maps/tKZbW . Street View y est disponible… bref, une merveille.

Puis, retour sur Tokyo pour achever cette journée de plaisir. Finalement, on voudrait toujours que le soleil se couche plus tard et se lève plus tôt non ?

Bonne route !

Le controle technique au Japon, mode d’emploi


alban

J’en avais déjà parlé lors de mon article sur l’achat d’une moto au Japon, il est nécessaire, tous les deux ans, d’effectuer le contrôle technique pour toute moto de 400cc ou plus, toute moto dont la plaque d’immatriculation est dotée d’un cadre vert. Eh oui, nous n’avons pas la chance d’échapper à ce contrôle technique au Japon. Il est toutefois relativement basique et consiste en la vérification de la correction de l’indicateur de vitesse, du bruit, de la qualité du système de freinage, du fonctionnement et de l’alignement des phares et des l’état général de la moto.

Appelé shaken 車検, ce contrôle peut être fait par l’intermédiaire d’un garage ou, il peut être fait directement par le propriétaire. C’est clairement l’option à privilégier car elle est très largement moins chère. De plus, pas mal de garages tirent sur la corde en faisant changer des pièces encore en état mais, ça c’est pas nouveau.

Je parlerai donc dans cet article du contrôle technique réalisé par l’utilisateur, appelé user shaken (ユーザー車検). Il vous en coutera moins de 20 000 yens, assurance obligatoire comprise (souvenez vous, celle qui ne sert à rien, la 自賠責).

Etape numéro 1 – S’assurer d’avoir tous les documents en votre possession.

Il vous faudra pour passer le shaken

  • Les documents de la moto
  • Le reçu prouvant que vous avez payé la taxe pour la possession d’un véhicule à la mairie

Etape numéro 2 – Prendre rendez-vous

Il vous faut trouver le lieu pour le passage du contrôle technique. Pour cela, rendez-vous sur le site officiel de la National Agency for Vehicule Inspection. Puis, trouvez le bureau qui officie dans votre lieu de résidence.

Ensuite, allez sur le site pour prendre rendez-vous (https://www.yoyaku.navi.go.jp/pc/reservationTop.do).

1- Créez un compte.

2- Vérifiez votre boite mail, attendez le mail de confirmation puis cliquez sur le lien pour confirmer votre inscription.

3- Retour sur le site pour se connecter

4 – Réservez votre créneau de passage pour le shaken

Pour la dernière étape, les informations en bas du formulaire se trouvent sur le certificat de shaken en cours.

Etape numéro 3 – Préparez votre moto

Etape cruciale avant le passage du shaken, un bon shampoing pour la moto. Je vais sans doutes en faire hurler mais, je ne suis pas un fana du netoyage de ma moto. J’aime de temps à autre la nettoyer mais, j’aime aussi qu’elle témoigne de toute les aventures qu’elle me fait vivre en étant raisonnablement couverte de poussières et d’éclaboussures. Mais, pour le shaken, une moto impeccable est sans aucun doutes un plus d’après les témoignages que j’ai eu. Donc, n’hésitez pas sur le détergent, frottez et faite briller, on doit pouvoir s’y voir et éblouir les passant avec la brillance d’une peinture lisse. Un petit nettoyage de la chaine est aussi une option. Des rayures sur la peinture ne sont pas grave tant que la moto est propre.

N’oubliez pas de remonter le pot d’origine si vous l’avez changé. Il faut en effet parfois passer un test de bruit. ce ne fut pas mon cas.

Un nettoyage voir un changement du filtre à air est aussi parfois nécessaire si on vous fait passer un test d’emission. Ce ne fus pas mon cas non plus.

Enfin, pensez à vérifier tout ce qui est freinage, l’état des plaquette et le niveau des liquides. Vérifiez aussi que tous les feux fonctionnent, qu’ils s’actionnent correctement… Bref, du classique.

Etape numéro 4 – Passez le shaken

Le jour et l’heure du rendez-vous, allez sur place puis, rendez-vous au service de remplissage des documents. Pour 1000yens, pas besoin de se prendre la tête avec les formulaires en japonais, et vous aurez la suite des guichets à visiter dans l’ordre pour passer le shaken.

Une fois devant la ligne de passage du shaken, suivez les étapes. Il se peut que vos phares soient déréglés. Si c’est le cas, il est possible de refaire une tentative, il suffit de vous rendre dans un magasin à côté du lieu du passage du shaken et pour quelques milliers de yens, vos phares seront réglés. Ensuite retour à la ligne de passage pour finaliser le test. Enfin, vous récupérerez auprès d’un autre guichet le fameux autocollant à apposer sur votre plaque en lieu et place de l’ancien.

Conclusion

Finalement, vous économiserez pas mal d’argent en passant ce test vous même. Pas besoin de connaissances spécifique en mécanique ni de connaissance très avancées en japonais. Avec quelques mots et quelques gestes, vous devriez vous en sortir sans problèmes.

Ne tardez pas avant de renouveler votre shaken, sinon, il faut faire une demande à la mairie pour obtenir une plaque d’immatriculation spéciale destinée à vous autoriser à vous rendre au lieu de passage du shaken. Bref, des procédures supplémentaires, du temps perdu et un peu d’argent dépensé inutilement. Je ne sais pas exactement la durée mais, en gros, si vous renouvelez votre shaken dans les deux semaines avant la date d’expiration, le nouveau shaken sera valable deux ans à partir de la date d’expiration de l’ancien shaken.

En espérant que ces information seront utile.

A bientôt !

Hakuba, Fukushima, Yamanashi, Shizuoka…


alban

Après quelques soucis électriques début Juillet, l’alternateur ayant décidé de me lâcher, impossible de faire plus de 50 km sans changer de batterie, le début de l’été fut assez pauvre en balades. Heureusement que l’espace sous la selle passager de la CBR929RR offre un immense espace pour au choix accueillir, deux bouteilles de vin, un ensemble d’outils pour la mécanique et, une deuxième batterie !

De toutes façons, le mois de juillet est affreusement chaud à Tokyo, c’est encore pire au sud, et donc il est peu agréable d’y circuler à moto…

On s’est donc rattrapé moi et ma Fireblade en Août. Malgré un accident de la circulation qui fut heureusement rien que quelques bleus et égratignures et quelques dégâts sur ma moto ne m’empêchant toutefois pas de la conduire, les balades ont continué dans le plus grand plaisir. Je reparlerai peut-être de cet accident lorsque les problèmes d’assurances et de conflits seront sellés.

Ainsi dans l’ordre, ce fut deux jours de balade, avec une nuit à Wajima (http://goo.gl/maps/YIBpo). Pas de photos de cette balade puisque j’ai passé une bonne partie de mon temps à l’hopital et à batailler avec l’assurance et la police à cause de l’accident.

Puis, un week-end de camping à destination de Hakuba. Ce fut finalement un peu avant que nous nous sommes arrêtés.

A Oku-tama

Au levé du soleil, à quelques l’endroit où nous avons campé (http://binged.it/1uGOE1F)

S’en est suivi un week-end à Fukushima, avec à nouveau un ensemble de belle routes. Cette fois, pas de camping sauvage, mais, nous avions réservé des bungalows dans un camping. 1500 yens par personne pour un bungalow personnel, le camping situé au bord du lac. Un endroit à garder en tête si vous prévoyez de faire du camping dans la région (http://soharako.qee.jp/).

Au passage d’une route pas franchement pavée 🙂 http://binged.it/1uGOSWw

Sur la Bandai Skyline http://binged.it/1uGOWFI

Sur la route du retour http://binged.it/1uGOY0o

Enfin, un week-end autour de Yamanashi et Shizuoka, avec un passage sur le retour par la route nationale 152

Un champ de riz sur la route au couché du soleil http://binged.it/1uGP4Fl

http://binged.it/1uGP7AP

Au détour d’une route parallèle à la nationale 152 http://binged.it/1uGP8EW

http://binged.it/1uGPbkg

Les températures semblent enfin décidées à se rafraîchir. Ma saison préférée arrive, l’automne laissant de beaux horizons pour des balades sous les couleurs flamboyantes des feuillages.

A bientôt !

Balade dans le Kansai, Hyogo


alban

Ce week-end, c’était direction Hyogo pour rendre visite à Jun, un ami avec qui j’avais fait mes premières balades à moto au Japon.

Départ de Tokyo après le travail à 18h puis, après quelques embouteillages sur la Shuto-ko, l’autoroute dans Tokyo, j’ai finalement rejoin sans soucis la Tomei-ko et en ai profité pour prendre la Shin-Tomei-ko, la nouvelle autoroute qui remplacera l’ancienne Tomei-ko à l’avenir… Mais, mon GPS a ses carte pas franchement à jour datant de 2008 et beaucoup de ces nouvelles autoroutes n’y sont pas incluses. C’est ainsi qu’à l’allé, je me suis retrouvé à sortir de l’autoroute manquant une jonction inconnue dans les cartes de mon GPS.

Arrivé donc vers 3h30 du matin à l’endroit où j’avais repéré un coin pour camper, encore une fois grace à Google Street View qui ne finira pas de m’étonner disponible dans des routes perdues au Japon. Il faut savoir que si l’on rendre ou l’on sort de l’autoroute entre minuit et quatre heures, le tarif est réduit de 30% si l’on dispose de l’ETC. C’est ainsi que j’ai attendu une heure sur une aire de repos juste après la jonction ratée.

Finalement, réveillé à temps pour me rendre au point de rendez-vous fixé pour se rencontrer avec Jun, nous sommes partis avec l’un de ses amis doté d’une jolie Kawasaki Ninja 400 pour le nord de Hyogo.

Puis, nous avons pris la route pour découvrir la campagne du Kansai, franchement magnifique, ce dont je m’était déjà rendu compte en venant et en quittant mon lieu de camping. Beaucoup de rizières, de vieille maisons traditionnelles… Un vrai bonheur pour les yeux.

Puis, arrivé à Amanohashidate, littéralement le pont vers le ciel, nous avons pris un télésiège assez archaïque pour se rendre sur un mont surplombant cet ouvrage de la nature.

La bonne façon pour admirer cette vue, afin d’avoir l’impression que le pont vers le ciel flotte est de mettre sa tete à l’envers entre ses jambes (debout sur le banc contrairement à la photo).

Enfin, retour sur Himeji pour immortaliser une vue du chateau… mais, assez difficile à prendre à cette distance.

Le lendemain, retour sur la route, cette fois en compagnie d’un groupe de motocyclistes de Mitsubishi dont Jun fait parti pour se rendre à nouveau sur la côte opposée de Himeji, un peu plus au sud que Amanoshidate.

Peu de photos prises lors de cette seconde journée de balade malheureusement la fatigue influençant directement ma flemmardise…

Rentour sur Tokyo à partir de 17h pour cette fois, ignorer le GPS ayant un peu mieux repéré les nouvelles sections d’autoroute afin d’arrivé bien fatigué vers 1h du matin.

Ainsi, s’est clôturé un superbe week-end de près de 2000km.

Yamanashi, Shizuoka et Nagano


alban

C’était un beau week-end qui se profilait. Au programme, changement de pneus chez Apexmoto à Yamanashi où John s’est affairé à la tache tout en pouvant admirer la belle au petits soins lors de la monture de ses nouvelles chaussures.

Parti assez tard de Yamanashi, ca n’est pas les discussions qui nous ont manqué, je me suis donc dirigé assez vite vers le lieu de camping repéré avant grâce à street view sur Google Maps dont je fus impressionné car disponible sur certaines routes pas même indiquées sur mon GPS.

Les paysages de Yamanashi

Un coin parfait pour camper

Puis, réveil de bon matin pour rejoindre le rendez-vous pour une balade avec les motards du forum Gaijin Riders, en sortant des champs de thé…

C’est ainsi qu’une journée sur la route 152 de Shizuoka à Nagano, en compagnie des sympathiques gars du forum m’attendait. Comment réunir japonaises, Harley et BMW ? Il faut venir au Japon pour ca 🙂

Cette route change entre allure de route nationale et petits chemins de montagne ou deux twingos ne tiendraient pas côte à côte.

Toujours entouré de sompteux paysages avec une route sinueuse à souhait, il faut néamoins faire attention aux graviers et pierres jonchant la route et, au véhicules venant d’en face. Heuresement, de nombreux miroirs sont installés sur ce genre de routes afin de faire face à ce genre de choses.

Puis, en fin de journée, brume et pluie se sont jointes à nous pour donner une ambiance un peu mystérieuse à l’endroit.

Enfin, nous avons rejoint Nagano pour prendre l’autoroute Chuo afin de revenir sur Tokyo, au moment ou le soleil disparaissait nous laissant néanmoins profiter des sakuras.

Carte pour la route 152 jusqu’à la Chuo hightway : http://goo.gl/maps/URzKP

J’aurais aimé fournir une carte plus détaillée de l’itinéraire emprunté mais, mon GPS semble avoir rendu l’âme après avoir vaillamment survécu à une journée de pluie… C’est ce qui arrive lorsque l’on utilise sans protection un GPS pour voiture à moto. Mais, il aura tout de même tenu deux ans dans ce genre de conditions. De toutes façons, le prix des mises à jour des cartes dépasse le prix du GPS…

A bientôt pour de nouvelles balades.

Achat d’une moto d’occasion au Japon – Procédure et informations


alban

Ça fait quelques mois que le blog est resté sans nouvel article. Non pas que je n’aime pas rouler en hiver, mais, j’ai eu quelques soucis niveau moto. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je me suis fait volé ma VTR250, devant chez moi, stationnée à côté d’une Yamaha R1 en bien meilleur état…

Heureusement pour moi, j’avais mis de l’argent de côté dans l’optique d’acheter une seconde moto, c’est donc pour moi l’occasion de parler des options disponibles pour acheter une moto d’occasion sur place. Je parlerai dans un second temps des options pour la location de moto, procédure que je n’ai néanmoins jamais testée.

L’achat d’une moto au Japon

Il existe divers moyen d’acheter une moto au Japon. J’en ai expérimenté deux, via GooBike, un site recensant les professionnels vendant des seconde mains et via Apexmoto, un intermédiaire qui se charge d’acheter les motos en salles de vente professionnelles (il est nécessaire d’avoir une licence pour y accéder) et qui, moyennant une commission raisonnable, vous transmet les offres de la semaine et se charge de vous conseiller sur l’intérêt de l’offre.

GooBike

GooBike (http://www.goobike.com), c’est un site internet sur lequel vous pouvez trouver les motos vendues par des professionnels autour de chez vous. Le gros intérêt, c’est de pouvoir se renseigner sur la cote et sur les modèles qui vous intéressent (il y a quelques modèles disponibles qu’au Japon qui valent vraiment le détour, je pense par exemple aux Honda CB400SS, et certaines cylindrées, très locales, 400cc, franchement très adaptées à la géographie locale, beaucoup de 250cc fort sympathiques…). C’est ce site que j’ai utilisé pour acheter ma Honda VTR250.

Le site est disponible en anglais, mais, je conseille fortement d’utiliser la version japonaise. Par contre, le contact avec les vendeurs se fera dans 99% des cas en japonais… Donc, ça peut poser un problème. De plus, les prix sont un peu gonflés par rapport à ce qu’on peu trouver ailleurs (je pense à Apexmoto).

Craiglist

Craiglist (http://www.craigslist.org/about/sites#ASIA), c’est Le Bon Coin américain. Beaucoup d’étrangers se retrouvent à devoir quitter le Japon avec une moto à vendre. Ainsi, beaucoup d’annonces sur Craiglist concernent des motos à vendre d’expatriés quittant le territoire. Jamais testé mais, option à considérer.

Yahoo Auction

Yahoo Auction (http://auction.yahoo.co.jp) c’est le eBay local. Annonces de professionnels et de particuliers, aux enchères ou en achat direct. Jamais testé.

Apexmoto

Je garde le meilleur pour la fin, Apexmoto (http://www.apexmoto.jp). C’est définitivement le choix que je refererai dans le futur pour mes prochains achats de motos. Vous vous trouvez entre les mains de passionnés qui sont anglophones, pas avares de conseils et chez qui vous trouverez le meilleur rapport qualité prix. Ils ont un petit stock en vente direct mais, leur principale activité reste de faire les intermédiaires par les enchères professionnelles.

La procédure est simple, vous leur dites ce que vous cherchez, ils vous demandent si nécessaire des détails, puis, si vous êtes intéressé, vous leur versez un acompte remboursable en cas de changement d’avis, puis, ils vous envoient la veille les offres disponibles pour la vente du lendemain (chaque semaine) et, si un ou plusieurs modèle vous intéressent, ils vous envoient des photos et vous donnent leur avis sur l’état mécanique et esthétique des véhicules. A partir de là, vous donnez un prix maximum pour les enchères.

Enfin, une fois la moto achetée, ils s’occupent, suivant votre demande, de toutes les démarches administratives, jusqu’à l’assurance, et vous livrent à domicile le nouveau jouet que vous vous êtes offert si vous êtes sur Tokyo ou Yamanashi.

La location de moto au Japon

Je n’ai pas testé, je ne pourrai donc vous donner que des liens de loueur de moto… sans aucun retour dessus. Pour de plus amples informations, je vous conseille le fabuleux forum GaijinRider dont je parlerai dans un futur article plus en détail, communauté de motocyclistes étrangers au Japon (http://www.gaijinriders.com/forum.php).

Quelques liens en vrac:

http://www.rentalbike.co.jp/
https://www.rental819.com/
http://bikecenter-rental.jp/

Une recherche sur Google avec le mot clef バイクレンタル vous donnera les mêmes résultats.

J’ai par contre testé la location de voiture via http://www.timescar-rental.com/ et à part un problème une fois, ça s’est toujours très bien passé. Une façon plus économique et qui n’est pas a négliger pour découvrir les fabuleuses routes japonaises. A savoir que les voitures avec plaques jaunes (les ‘box’ de petite cylindrée) offrent l’avantage de bénéficier d’un tarif plus avantageux sur autoroute.

Petites spécificités japonaises bonnes à savoir avant achat

Au Japon, il existe contrôle technique et bridage sur le nombre de chevaux. En plus de ces spécificités, il convient de bien comprendre en quoi consiste LES assurances.

Le contrôle technique (shaken 車検)

Nécessaire pour toute moto à partir de 400cc (moto avec plaque blanche et cadre vert autour), il se fait tous les deux ans et est transmissible au moment de la vente. Il peut etre fait sois même (user shaken) mais, nécessite dans ce cas une bonne compréhension de la procédure ou peut être fait par l’intermédiaire d’un garage. Il coûte entre 40 000 et 70 000 yens (je ne met pas l’équivalent en euro, vu le yoyo du yen, cela n’a aucun sens).

Au moment de la vente du véhicule, le shaken est transmissible. Il constistue donc une part de la cote du véhicule à ne pas négliger pour les motos à partir de 400cc.

Le bridage

Les motos neuves vendues au Japon sont, comme en France, bridées autour de 100cv. Mais, car il y a un mais, il est possible d’acheter une moto ré importé et donc débridée sans avoir besoin de la brider pour rouler au Japon. C’est d’ailleurs le cas de la nouvelle moto que j’ai acheté par l’intermédiaire d’Apexmoto. Il n’y a pas de surcoût au niveau de l’assurance et pas de problème au niveau de la légalité.

Les assurances (hoken保険)

Je ne peux qu’insister sur ce point… Car on est très vite induit en erreur en croyant être assuré, tout en étant dans les règles alors qu’en fait, l’assurance par défaut ne couvre quasiment rien (donc ne couvre rien).

L’assurance obligatoire (jibaiseki 自賠責) qui prend la forme d’un petit autocollant à apposer sur la plaque. Achetée au moment du shaken (ou contrôle technique) pour les motos qui faut au moins 400cc ou, par exemple, dans les supérettes (combini) pour les motos de moins de 400cc, il s’agit donc de cette petite étiquette à apposer sur le coin supérieur gauche de la plaque. Cette assurance ne coûte pas très cher (en même temps pour ce qu’elle couvre… heureusement) et est obligatoire. J’en avais pour moins de 10 000 yens par an pour ma 250cc. Ne roulez jamais qu’avec cette assurance !

L’assurance facultative (nini hoken 任意保険), quant à elle, est à contracter volontairement et c’est véritablement votre garantie en cas d’accident. Encore une fois, elle ne coûte pas cher, ne dépend pas nécessairement de la cylindrée, mais, dépend de votre âge. Sur la moto que j’ai acheté, à cause des jeux stupides des assurance françaises, je ne pourrais pas m’assurer… En effet, leur petit jeu de relevé d’information m’empêcherait du fait de l’absence de contrat depuis plus de deux ans, de m’assurer à des tarifs raisonnables alors que je n’ai jamais eu d’accident responsable. Au Japon, je suis jeune permis du fait du jeu de la conversion de mon permis français, et je m’en tire pour moins de 40 000 yen par an d’assurance. Il s’agit d’un contrat au tiers me couvrant aussi, moi et mon passager, pour les frais médicaux.

Il existe d’autres assurances pour le vol etc… Encore une fois, vous trouverez des tonnes d’infos sur Gaijinrider. Dans mon cas, c’est Apexmoto qui s’est chargé de contracter pour moi l’assurance supplémentaire facultative.

Pour finir, quelques photos de ma nouvelle demoiselle, une Honda CBR929RR réimporté, avec 23618km au compteur lors de l’achat (depuis, on en est déjà bien loin après seulement quelques semaines). Mon choix initial se portait vers la CBR954RR mais, plus difficile à trouver, c’est le jeu de l’offre des enchères. Alors je me suis reporté sur ce modèle. Je voulais ça en complément de ma fidèle VTR250, mais, le destin en a décidé autrement. Du coup c’est un peu trop gourmand en carburant pour mes trajets quotidiens… La 250cc attendra que j’arrive à refaire des économies…

Les gars de Apexmoto se sont chargés de faire tout le nécessaire, changement d’huile, de bougies, de plaquettes, installation du lecteur ETC (le télépéage local) et des prises allume cigare et USB… en plus des démarches administratives comme je le disais plus tôt. Je n’ai eu qu’à tourner la clef et démarrer. En espérant que je ne me la ferai pas voler cette fois. Ce modèle semble toutefois mieux protégé contre le vol, doté du système HISS.

Autour du Fuji-san… bis


alban

Retour ces deux dernières semaines autour du Fuji-san. Difficile de se lasser d’un tel lieux tant les diverses conditions météo métamorphosent le lieux. Ainsi j’y ai à la fois croisé la brume automnale et le soleil faisant éclater les couleurs de la saison.

Lac Kawaguchi

Cette fois, j’y suis venu le samedi ayant été bloqué les deux derniers dimanches sur la route longeant les lacs au nord à cause du même événement sportif. Et, ce fut le bon choix. Malgré les départ en week end sur l’autoroute, il n’y a rien à regretter puisque la route y est sublime.

Lac Shoji

Puis, j’ai continué la nationale 139 qui permet d’atteindre les routes 300 et 709 autour du lac Motosu. Un itinéraire à ne surtout pas manquer. Petite route très tranquille, en lisière du lac avec une vue imprenable sur le mont Fuji. En remontant pour reprendre la route 71 que j’avais prise la première fois, un petit tour du lac Shoji par la route 706 est une bonne option.

Sur le lac Motosu

Arrêt sur la départementale 71 à la tombée de la nuit

Autour du Fuji-san


alban

Lien vers le road-book : http://goo.gl/maps/4WXA4

L’automne est arrivé au Japon et c’est, pour moi, la plus belle des saisons, particulièrement ici. Le Fuji-san est aussi un lieu franchement étonnant. Entouré de très belle routes, on peut aussi s’y rendre grâce à la Subaru line, objet d’un prochain article.

De nombreux lacs entourent le mont Fuji et de belles routes les longent. Enfin, il est très facile de se rendre sur place grâce aux autoroutes Chuo (pour la partie nord) et Tomei (plus au sud) depuis Tokyo. J’ai donc commencé mon périple par la partie nord du Fuji, non sans difficultés, mon itinéraire ayant été quelque peu chamboulé par une course à pied organisée à ce moment.

Cette fois ci, ce fut l’occasion pour moi d’emprunter la route périphérique au mont Fuji, la route locale 71 puis 72, 180 et enfin 23. Un itinéraire qui s’est fini sous la brume pour le plus grand plaisir, offrant une ambiance toute particulière au lieu déjà embellit par l’automne.

Le retour s’est fait par la nationale 138 puis 413. De nuit, évidemment difficile à photographier mais, pour y être déjà passé de jour l’été dernier, je conseille aussi vivement cette partie de l’itinéraire. Il y a beaucoup de camping sur la route pour ceux qui veulent rester sur place.