Salut les copains,
Il faut que je vous raconte un truc.
Le weekend du 3 septembre, avec une bande de potes, sidecaristes de vitesse, on est allé sur la piste de Miramont de Guyenne, pour essayer des sides de grass-track.
Celui qui a eu cette somptueuse idée, n’est autre que Patrice Doussaud dit « Papinou », contrôleur technique de la FFM et dont les deux fils sévissent dans cette discipline.
On s’est installé sur un paddock, à l’ombre, sous des chênes centenaires.
L’idéal pour passer un weekend détendu du gla – –
Il y avait là des drôles d’engins, penchés comme s’ils avaient croisé une pile de pneus à Ledenon.
Le soir, pour rester dans la tradition, on a fait un apéritif et invités ceux qui nous recevaient.
On a fait la connaissance d’une bande de joyeux lurons, avec leur DJ, monsieur « Toby » himself.
Pour être en forme le lendemain. Et ben, on s’est couchés tôt,
A deux heures trente ! Nickel ! ! !
Au petit déj, les premiers réveillés, sont dans les starting-blocks et semblent affutés comme des lames —— ébréchées !
Malgré le vent de folie qui soufflait cette nuit, le frigo correctement lesté, n’a pas bougé.
Le reste du paddock fait lentement surface.
Quand j’ai ouvert un œil et que j’ai vu tous ces camions blancs, j’ai cru que j’étais dans un camp de gitans.
Et quand j’ai ouvert le deuxième, cela c’est confirmé en voyant les têtes ! ! ! !
Journée d’essai sous un soleil de plomb.
Nous avions même des spectateurs pour assister à nos prestations en temps que singe ou pilote.
J ‘en vois qui rigolent, j’ai les noms ! ! !
Les participants, eux, étaient attentifs.Quelques consignes, bienvenues, données par les équipages qui avaient amenés leurs sides.On a amené les machines en pré grille.Maintenant, il faut y aller ! ! Je vous ai dis penché, pas Papinou ! Les sides ! ! ! !
La mise en route se fait à la poussette, comme la majorité des classics et quand ça démarre, si on n’a pas eu le temps de monter dans la « cagette »,
Ça se termine à plat ventre.
La position est différente de leurs habitudes pour les singes. Donc ça roule gentiment. Bien que, avec Fanfan, ça a envoyé du bois tout de suite
Trois tours rapides, ça vous essore un singe.N’est ce pas Yvan ? Allez reprend ton souffle!A midi, le club qui nous recevait avait préparé un repas à vous envoyer directement faire la sieste.
L’après midi, au tour des pilotes, de prendre le guidon
Justement, hormis le guidon, qui peut rappeler certains de nos engins, il faut arriver à se plier pour s’installer dans le fond du châssis.
« Centre de gravité quand tu nous tiens et qu’il faut te descendre encore et encore ! ! ! »
Et qu’on est grand comme Yeyette,
Où gr.. , comme Oxford,
Eh ben on fait de son mieux pour se plier !
Cela à plutôt bien fonctionné, jusqu’à étonner les « grasseux » (il me semble que Papinou à utilisé ce terme) que personne ne soit sorti de la piste,
Car ces outils, penchés comme ils sont, on tendance à se jeter tout seul à gauche, au moindre faux mouvement du pilote où du passager.
Nous avons même eu droit à une démonstration de grass-track solo, par un jeune qui à mis du gros gaz.
Je voudrais remercier:
Papinou, d’avoir eu cette idée,
Jocelyne et les gens du club qui se sont pliés en quatre pour nous recevoir,
Florent, Xavier, Richard et Christophe, qui ont amené leurs sides et les ont prêtés, avec tous les risques que cela comporte.
Leurs moteurs marchent le diable, comme on a pu le constater, Mais sont fragiles comme du verre et vont en révision toutes les 7 courses.
Je pense que dans la journée, ils ont encaissés l’équivalent de 2 où 3 courses.
La bande de gitans
Qui ont joué le jeu.
Faits attention de ne pas casser de matériel,
Pris les repas préparés par le club,
Et participé à la cagnotte, qui a été très appréciée.
Il faut savoir que dans le grass-track, ils ont beaucoup de frais, location du circuit à l’année, frais de déplacement et primes aux pilotes.
Ils sont donc obligés d’organiser de nombreuses manifestations pour arriver péniblement à couvrir les frais.
Je remercie tous ceux qui se sont forcés à boire, chanter et danser pour animer les deux soirées.
Cela ne vous à pas forcé ? J’avais cru pourtant ! ! ! !
Je commence à préparer le retour.
Il aura lieu en fin d’année prochaine. On essayera de trouver une date à peu près à la même époque et vraisemblablement sur le circuit de La Châtre, dans le 36.
Ce sera dans le cadre d’un week-end de roulage où je devrais vous réserver quelques surprises.
« Toby », on essayera d’être à la hauteur pour le DJ
Et vous les sidecaristes de grass, on va tâcher de vous faire autant plaisir que vous l’avez fait pour nous .
Il n’y à plus qu’à attendre que les calendriers des courses soient figés et on pourra arrêter la date. en début d’année . Vous serez tous tenus au courant.
A bientôt pour de nouvelles aventures, les 23 et 24 septembre à Saintonge, pour la finale des Opens et l’avant dernière course des classics.
Rédigé par Marcus