Temporalité suspendue…


ptiluc1

Il n’y a plus d’heure… il n’y a plus de réveil ni de weekend, l’heure de l’apéro a disparu, l’heure des braves est à l’hôpital. Nous sommes tous comme ces spéléologues coincés des semaines durant au fond d’un gouffre et qui perdent toute notion du temps. Il y a bien encore des jours et des nuits, mais on y fait à peine attention, nous sommes tous en train de glisser vers l’intemporalité. Quand je veux m’isoler dans mon isolement, je prends de l’altitude, je monte élaguer la cime des arbres… de là haut, je peux voir un peu plus loin, l’horizon prend de l’ampleur, je regarde passer les oiseaux…

La frondaison du pin ne fait pas dans la luxuriance, pourtant, malgré tout, comme un petit garçon dans sa cabane, je m’y sens bien caché et ça fait du bien…