2014 : Roadsters ; la logique est respectée au 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

Désolé pour la catégorie Sport du Championnat de France des Rallyes mais, n’ayant pas réussi à mettre la main sur la moindre photo des participants de cette catégorie, j’ai dû renoncer à mon article.

Pour mon dernier article chez les modernes, j’ai choisi la catégorie la plus récente qui est aussi la catégorie du Champion de France des Rallyes en titre : Julien Toniutti.

En 2014, la catégorie des Roadsters explose tous les compteurs.

Parmi les inscrits, la catégorie Roadsters, c’est 39 sur 110 au 4ème Rallye des Garrigues et aussi 51 sur 146 au 57ème Rallye de la Sarthe.

Dans le top Ten des classements scratch, c’est 4 Roadsters, 4 Monos et 2 Sports au Rallye des Garrigues et aussi 7 Roadsters, 2 Top-Sport et un Mono au Rallye de la Sarthe.

Pour le Rallye de Corse, voici mon pronostic : 9 Monos et un Roadster.

Mais quel pilote sera sur ce Roadster ?

Figure 1 : Julien Toniutti Champion de France des Rallyes 2013 (photo Sandra Kientz)

Depuis le début de saison, la bagarre est âpre dans la catégorie Roadster.

Au 4ème Rallye des Garrigues, de jour, l’ordre établi dans la catégorie Roadster aurait pu être remis en question. Lors des seconds passages dans Murles et Murviel, le jeune pilote du Racing Mob Creusotin, Jérémy Demange, place son gros roadster au premier rang de la catégorie.

Mais pour mettre son nom au palmarès d’un rallye, il faut de la rapidité dans les spéciales mais aussi de la constance et de la fiabilité. Avec ses 30 secondes de pénalités, le jeune Jérémy ne pouvait que reculer dans les classements.

Figure 2 : Laurent Filleton dans Murviel au 4ème Rallye des Garrigues (photo Sandra Kientz)

Compte tenu des conditions de roulage de jour, le Champion de France a assuré l’essentiel sur son nouveau Roadster : rester à courte distance des 2 monos qui le précèdent au général avant l’étape de nuit.

Figure 3 : Christophe Vélardi dans Lavérune au 4ème Rallye des Garrigues (photo Sandra Kientz)

La courte nuit, 2 spéciales à disputer, se jouera dans un mouchoir : 1 seconde d’avance pour Julien devant le premier mono.

Au classement scratch du Rallye des Garrigues, dans la catégorie Roadster, Julien Toniutti précède Laurent Filleton (3) et Christophe Vélardi (6).

L’abandon des 2 rapides monos de Luc Deiana et Yohann Vigilenti a bien facilité la tâche du Champion de France.

Après le Rallye des Garrigues, au classement provisoire Elites du Championnat de France des Rallyes, Benoit Nimis intercale son Mono entre les 2 Roadsters de Toniutti et Filleton.

Figure 4 : podium Elites du 4ème Rallye des Garrigues (photo Sandra Kientz)

Au 57ème Rallye de la Sarthe, avec les 4 tours de circuit du Bugatti et le beau temps annoncé sur la Sarthe, les conditions de course se présentent différemment pour les concurrents du Championnat de France des Rallyes.

Retrouvez l’interview de Julien Toniutti par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=g5baUgTQxDc

D’emblée, Laurent Filleton imprime sa marque en remportant le scratch sur le circuit Bugatti. Franck Coudert à la seconde place, seulement, interpose son Top-Sport devant une ribambelle de Roadsters : Toniutti, Chéreau, Vélardi, Blanchon, Fassouli, Schiltz.

Figure 5 : Laurent Filleton sur le Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Marc Troussard)

Au premier passage dans Maigné, triplé des Roadsters. Le local Tony Chéreau devance les autres Roadsters de Filleton et Toniutti.

Figure 6 : Tony Chereau dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Leslie Hobson)

Dans Coulans sur Gée, entouré de Monos, les Roadsters de Toniutti (2), Filleton (4) et Chereau (6) sont encore devant.

Figure 7 : Laurent Filleton dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Leslie Hobson)

Chez les Roadsters, après sa victoire sur le circuit Bugatti, Laurent Filleton remporte logiquement l’étape de jour devant Julien Toniutti et Tony Chéreau.

Retrouvez l’interview de Laurent Filleton par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=3kCYNUN5izc

De jour, le triomphe des Roadsters est seulement perturbé par la seconde place de Franck Coudert qui glisse le premier Top-Sport devant 7 Roadsters.

Figure 8 : Christophe Vélardi dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Leslie Hobson)

Lors des 2 passages de nuit, les classements sont un peu bousculés.

Dans Coulans sur Gée, derrière le mono de Florent Derrien, les roadsters de Daniel Blanchon (2), Julien Toniutti (4) et Christophe Vélardi (5) se suivent au premier passage de nuit et ceux de Julien Toniutti (2), Daniel Blanchon (5) et Bruno Schiltz (6) au second.

Dans la spéciale plus rapide de Maigné, Laurent Filleton (1), Bruno Schiltz (4) et Tony Chéreau (5) se placent dans cet ordre au premier passage. Au second, l’ordre est modifié. Julien Toniutti (1) précède Laurent Filleton (3) et Christophe Vélardi (5).

Figure 9 : Bruno Schiltz dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Raphael Ottavi)

Chez les Roadsters, au classement de nuit, Julien Toniutti (2) devance laurent Filleton (4) et Daniel Blanchon (5).

Au classement scratch du 57ème Rallye de la Sarthe, 5 Roadsters sont au 5 premières places : Julien Toniutti, Laurent Filleton, Christophe Vélardi, Daniel Blanchon et Tony Chéreau.

Julien ne précède Laurent que de 4 dixièmes de secondes.

Chaud la Sarthe cette année !!!

Les 3 premiers Roadsters de la Sarthe, Toniutti, Filleton et Vélardi, sont également en tête du classement provisoire de la catégorie dans le Championnat de France des Rallyes.

Après les 2 premières manches du Championnat de France des Rallyes, le Champion de France en titre Julien Toniutti, avec son Roadster, est en tête du classement provisoire chez les Elites devant l’autre Roadster de Laurent Filleton. Ils précèdent les 2 Monos de Florent Derrien et Benoit Nimis et Christophe Vélardi au guidon du 3ème Roadster.

En Corse aussi ça promet d’être chaud à partir du 07 juin.

Vendredi, j’espère que je pourrais vous donner quelques nouvelles de la Corse.

Papytoum

2014 : Side-Cars : les chouchous du public lors du 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

Lors de la 57ème édition du Rallye de la Sarthe comme lors de tous les rallyes, les side-cars sont les chouchous du public.

Mais qu’ont-ils de plus que nous les solos ?

Serait-ce leur roue supplémentaire ? Leur passager supplémentaire ou plutôt leur passagère ?

Ne serait-ce pas tout simplement leur générosité au guidon ou les figures dont ils gratifient le public ?

Dix side-cars inscrits au Rallye des Garrigues et à peine plus au 57ème Rallye de la Sarthe. Le circuit Bugatti n’exerce plus cette puissante attraction sur les équipages des side-cars.

Figure 1 : les side-cars au départ du Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Sandra Kientz)

Les dix inscrits de la catégorie Side-Car au Rallye des Garrigues :

17 Alain et Olivier AMBARD

201 Marie-Laure FERRIEU et Hervé LAUR

202 Diana RAUCH et Bruno MARLIN

204 David BLEUSEZ et Franck BACON

206 Denis GRUNBLATT et Joachim BONNARD

209 Michel CHEYLAN et Philippe SZENDROI

210 Béatrice BANUT et Philippe MAUNY

300 Olivier DAHAN et Philippe BESSE

301 Raphael GALVANI et Pierre ROUGE

302 Denis DUPUIY et Patrice LAGUILLON

Dès la première spéciale du Rallye des Garrigues, sur la route détrempée de Murles, le ton est donné ; septième temps scratch pour les homonymes du Moto Club Dauphinois, Alain et Olivier Amblard.

LAUR-FERRIEU (16), DAHAN-BESSE (25) et CHEYLAN-SZENDROI (27) suivent à distance le duo infernal.

Au premier passage dans la seconde spéciale à Murviel, très humide également, Hervé Laur et Marie-Laure Ferrieu (11) prouvent qu’ils ne s’en laisseront pas compter par les 2 dauphinois (12). Les 2 équipages sont dans la même seconde très loin devant les troisièmes, Michel Cheylan et Philippe Szendroi (39).

Figure 2 : Hervé Laur et Marie-Laure Ferrieu dans Murviel au 4ème Rallye des Garrigues (photo Sandra Kientz)

Contrairement à la spéciale de Murles toute en descente ou presque, les montées de Murviel ont été plus favorables au léger side-car KTM bicylindre qu’au vieux et lourd side-car quatre pattes KAWA d’Alain.

Lors des seconds passages, la route séchante fait reculer les side-cars dans les classements des 2 spéciales de Murles et Murviel. Les écarts sont faibles entre les 3 premiers side-cars : AMBLARD-AMBLARD (9 et 19), LAUR-FERRIEU (11 et 21) et MARLIN-RAUCH (104 et 23).

La courte spéciale rapide de Lavérune, humide et plate, ne nous permettra pas de comparer le vieux side-car d’Alain à ses rivaux plus récents.

Figure 3 : Alain et Olivier Amblard à Lavérune au 4ème Rallye des Garrigues (photo Leslie Hobson)

Alain et Olivier sortent violemment sur la portion finale, étroite et très glissante de la spéciale de Lavérune.

La vidéo qui circule est saisissante. Après une longue glissade, le side-car est brutalement bloqué dans le fossé par la buse en béton qui s’y trouve. Le side-car fait un salto tandis que les 2 équipiers sont expédiés en l’air.

Regardez la vidéo de la sortie de route très impressionnante des Amblard dans Lavérune :

https://www.youtube.com/watch?v=kn8oPZsvY80

Pour avoir vu le side-car et les 2 blessés légers au parc coureurs dans les heures suivantes, je pense qu’il s’agit d’un vrai miracle qu’ils s’en soient sortis ainsi. Et c’est tant mieux.

Dans la spéciale de Lavérune, en l’absence du duo dauphinois, Bruno Marlin et Diana Rauch (11) font état de toute leur maitrise du side-car Choda Benelli quand il marche correctement devant le side-car Choda Ducati de CHEYLAN-SZENDROI (26) et le side-car Choda KTM de LAUR-FERRIEU (32). Les 3 side-cars légers sont aux avant-postes en somme.

Figure 4 : Michel Cheylan et Philippe Szendroi dans Lavérune au 4ème Rallye des Garrigues (photo Leslie Hobson)

De nuit, avec un passage dans chacune des 2 spéciales de Murles et Murviel, la lutte est serrée entre les protagonistes de la catégorie Side-Car : LAUR-FERRIEU (21 et 15), MARLIN-RAUCH (22 et 13) et CHEYLAN-SZENDROI (27 et 31).

Figure 5 : Olivier Dahan et Philippe Besse dans Lavérune au 4ème Rallye des Garrigues (photo Leslie Hobson)

Suite aux ennuis de moteur du side-car Benelli et à la sortie de route des dauphinois, le side-car DJ sport Honda de DAHAN-BESSE rejoint les side-cars des équipages LAUR-FERRIEU et CHEYLAN-SZENDROI sur le podium du 4ème Rallye des Garrigues.

Figure 6 : Podium des side-cars au 4ème Rallye des Garrigues (photo Marc Troussard)

Les treize inscrits de la catégorie Side-Car au Rallye de la Sarthe :

201 Marie-Laure FERRIEU et Hervé LAUR

202 Diana RAUCH et Bruno MARLIN

204 David BLEUSEZ et Franck BACON

206 Denis GRUNBLATT et Joachim BONNARD

207 Thierry LAFOREST et Dominique ISOPE

209 Michel CHEYLAN et Philippe SZENDROI

210 Philippe MAUNY et Carlo FREITAS

211 Annie-Claire GONZENBACH et Gérard LACHAMBRE

301 Sylvie et Christophe LEBERT

302 Patrick AGIN et Laurent DEBRAISE

303 Roland GOURAUD et Jimmy BOUVRON

304 Jean-Louis TITARD et Vincent HERRIJGERS

305 Albert CHOIN et Alain AMBLARD

A la Suze sur Sarthe, c’est avec grand plaisir que j’assiste au retour d’Albert Choin, le célèbre concepteur des side-cars Choda qui équipent plus de la moitié du plateau des side-cars engagés au 57ème Rallye de la Sarthe. Exceptionnellement, c’est Alain Amblard qui lui servira de singe sur ce rallye.

Figure 7 : Albert Choin au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Francesco Scuderi)

Les 4 tours du circuit Bugatti sont une des particularités de l’épreuve sarthoise dans le Championnat de France des Rallyes.

Retrouvez l’interview d’Hervé Laur par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=paoA5ncq1hE

C’est l’équipage Gazelle et BBR (47) qui s’en sort le mieux sur le circuit Bugatti.

Figure 8 : Sylvie « Gazelle » et Christophe « BBR » Lebert sur le Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Leslie Hobson)

Lancés à leur trousse sur la piste du Bugatti, on trouve les équipages AGIN-DEBRAISE (50) et LAUR-FERRIEU (53).

Figure 9 : AGIN-DEBRAISE et LAUR-FERRIEU à la poursuite de LEBERT-LEBERT sur le Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Sandra Kientz)

CHEYLAN-SZENDROI (60) emmènent le groupe des poursuivants sur le Bugatti : BLEUSEZ-BACON (73), GOURAUD-BOUVRON (74), MARLIN-RAUCH (79), LAFOREST-ISOPE (83), TITARD-HERRIJGERS (93), CHOIN-AMBLARD (94), LACHAMBRE-GONZENBACH (100), GRUNBLATT-BONNARD (102) et MAUNY-FREITAS (133).

Figure 10 : Michel Cheylan et Philippe Szendroi sur le Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Sandra Kientz)

Alors que nous allons prendre le départ de Coulans, nous apprenons la sortie de route du couple Lebert dans la rapide spéciale de Maigné.

Les très mauvais souvenirs d’avril 2011 me reviennent alors brutalement en tête. Heureusement, lors de cette nouvelle sortie de route, les 2 époux ont été épargnés physiquement.

Figure 11 : Roland Gouraud et Jimmy Bouvron dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Leslie Hobson)

Sur le routier, de jour, l’ordre du classement des side-cars est peu modifié lors du passage dans Maigné puis Coulans sur Gée : MARLIN-RAUCH (42 et 30), LAUR-FERRIEU (54 et 26), GOURAUD-BOUVRON (49 et 40) et AGIN-DEBRAISE (58 et 35) se partagent les places sur le podium de la catégorie Side-Car.

Figure 12 : Patrick Agin et Laurent Debraise dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Leslie Hobson)

De nuit, après l’abandon du couple LEBERT et le retrait de l’équipage AGIN-DEBRAISE, le public assistera à un festival de l’équipage LAUR-FERRIEU, vainqueurs des 4 spéciales. Ils précédent GOURAUD-BOUVRON et MARLIN-RAUCH.

Figure 13 : Bruno Marlin et Diana Rauch dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Raphael Ottavi)

Sur le podium de la catégorie Side-Car du 57ème Rallye de la Sarthe, derrière l’équipage Hervé Laur et Marie-Laure Ferrieu, le duo Bruno Marlin et Diana Rauch coiffe d’extrême justesse le binôme Roland Gouraud et Jimmy Bouvron.

Figure 14 : podium des side-cars au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Marc Troussard)

Suite aux 2 premières manches du Championnat de France des Rallyes, l’équipage Hervé Laur et Marie-Laure Ferrieu mène le classement provisoire dans la catégorie Side-Car devant Bruno Marlin et Diana Rauch qui précèdent la paire Michel Cheylan et Philippe Szendroi.

La bataille des Side-Cars va être grandiose sur les petites routes corses dans un mois.

A mardi, pour un petit tour avec les représentants de la catégorie Sport, la plus discrète catégorie du CFRR. J’ai un mal fou à mettre la main sur des photos des concurrents de cette catégorie.

Papytoum

2014 : les filles se mêlent à la lutte dans les rallyes routiers.


papytoum

Bonjour à tous,

En 2014, les filles ne se contentent plus d’accompagner les garçons dans les side-cars. Désormais, les filles se mêlent également à la lutte chez les solos.

Va falloir s’habituer à voir les plaques roses dans le Championnat de France des Rallyes Routiers.

  

 Figure 1 : Stéphanie Combes au départ du 4ème Rallye des Garrigues (photo Nathalie Pourrière)

Neuf féminines engagées au Rallye des Garrigues et douze au Rallye de la Sarthe. Les filles sont présentes de jour comme de nuit. Elles participent dans toutes les catégories avec des licences NCA, NCB ou LJA. Certaines ont même repeint leur moto en rose afin de mieux émerger au milieu d’un effectif de pilotes plutôt masculin.

 

 Figure 2 : Carole Manuguerra au départ du 4ème Rallye des Garrigues (photo Nathalie Pourrière)

Les filles auraient-elles décider de venir en aide aux organisateurs des rallyes routiers pour compenser la baisse de fréquentation chez les garçons ?

Les 9 féminines engagées au Rallye des Garrigues :

57 Sonia Barbot Top-Sport

88 Jessica Mangion Mono

124 Stéphanie Combes Sport

201 Marie-Laure Ferrieu Side-Car

202 Diana Rauch Side-Car

210 Béatrice Banut Side-Car

362 Carole Manuguerra Sport

363 Pascale Martinez Sport

372 Eveline Kisslig Classiques

Au premier passage sur la route détrempée de la spéciale de Murles, Sonia (50) avec sa GSXR moderne figure en bonne position dans le peloton des Top-Sport (5). Elle fait même la pige à Nick (67), la référence GSXR en rallye routier qui roule chez les Classiques. Lors du seul passage de nuit, elle y fera un résultat tout aussi bon (45 et 6), toujours devant la GSXR Classiques.

 

 Figure 3 : Sonia Barbot dans la spéciale de Lavérune (photo Sandra Kientz)

Dans les autres catégories, ses collègues se débrouillent bien également :

En Sport, Stéphanie est 9 (63) de jour et 7 de nuit (51).

En mono, Jessica, nouvellement élue représentante des pilotes, hommes et femmes, est 14 (80) de jour puis 10 de nuit (56).

Figure 4 : Jessica Mangion dans la spéciale de Lavérune (photo Sandra Kientz)

En Side-Car, les féminines brillent au côté de leurs pilotes masculins. Dans Murles, Marie-Laure fait 2 (16) de jour et 1 (21) de nuit. Diana est 8 (86) de jour avec le side-car dont le moteur marche par intermittence mais 2 (22) de nuit lorsque le moteur a retrouvé ses watts.

Au Rallye des Garrigues, les féminines se répartissent comme suit parmi les 87 pilotes du classement scratch et dans leurs catégories respectives :

Marie-Laure 12 (1er Side-Car), Sonia 36 (4ème Top-Sport), Stéphanie 46 (8ème Sport), Jessica 50 (11ème Mono), Diana 53 (4ème Side-Car), Carole 73 (12ème Sport), Eveline 83 (9ème Classiques), Béatrice 85 (6ème Side-Car).

 

 Figure 5 : podium féminin du 4ème Rallye des Garrigues (photo Nathalie Pourrière)

Les 12 féminines engagées au Rallye de la Sarthe :

39 Laetitia Maillard Roadster

57 Sonia Barbot Top-Sport

88 Jessica Mangion Mono

124 Stéphanie Combes Sport

201 Marie-Laure Ferrieu Side-Car

202 Diana Rauch Side-Car

211 Annie-Claire Gonzenbach Side-Car

301 Sylvie Lebert Side-Car

356 Sarah Depoilly Top-Sport

387 Aline Trigolet Sport

389 Audrey Régnier Sport

390 Marie Suchot Sport

 

 Figure 6 : Diana et Marie-Laure au départ sur le Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Nathalie Pourrière)

Sur un Bugatti bien sec, les féminines sont très en verve parmi les 145 partants :

Sonia (46 et 11ème Top-Sport), Sylvie (47 et 1er Side-Car), Laetitia (52 et 28ème Roadster), Marie-Laure (53 et 3ème Side-Car), Jessica (76 et 11ème mono), Diana (79 et 7ème Side-Car), Annie-Claire (100 et 11ème Side-Car), Stéphanie (113 et 15ème Sport), Aline (126 et 21ème Sport), Audrey (127 et 22ème Sport), Marie (144 et 28ème Sport).

 

 Figure 7 : Laetitia Maillard sur le Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Nathalie Pourrière)

Après leur joli parcours sur le Bugatti (47ème temps scratch et premier Side-Car), nous apprendrons l’abandon de l’équipage Sylvie et Christophe Lebert à l’occasion de la première épreuve chronométrée du routier, la très rapide spéciale de Maigné.

Heureusement, la sortie de route est sans gravité pour les 2 équipiers.

 

 Figure 8 : Sylvie et Christophe Lebert sur le Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Marc Troussard)

Sur cette spéciale, de jour, Sonia (51) réussit à s’intercaler entre les Side-Cars de Diana (42) et Marie-Laure (54). Les autres féminines, Laetitia (81), Stéphanie (92), Annie-Claire (104), Aline (131), Audrey (136) et Marie (138) suivent dans cet ordre.

Dans la spéciale plus sinueuse et moins propre de Coulans sur Gée, de jour, Sonia (51) suit les 2 Side-Cars de Marie-Laure (26) et Diana (30) et précédent les autres féminines, Laetitia (80), Stéphanie (82), Annie-Claire (101) et Aline (126).

De nuit, lors des 2 passages dans Coulans, Sonia (53 et 41) suit les Side-Cars de Marie-Laure (20 et 16) et Diana (35 et 29). Quant à Laetitia (61 et 71) et Stéphanie (72 et 67), elles s’échangent les positions.

 

 Figure 9 : Stéphanie Combes dans la spéciale de Maigné lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Raphael Ottavi)

Lors des 2 passages dans Maigné, les classements sont similaires : Marie-Laure (19 et 17), Diana (35 et 39) et Sonia (50 et 41). Même échange de position entre Laetitia (67 et 77) et Stéphanie (71 et 75).

Finalement, sur le podium scratch du 57ème Rallye de la Sarthe, Laetitia (51) précède Stéphanie (71) et Sonia (74).

 Figure 10 : podium féminin du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Sandra Kientz)

Pour l’instant, en solo, Sonia mène le classement provisoire du Championnat de France des Rallyes de la catégorie féminine devant Stéphanie et Jessica. En Side-Car, c’est Marie-Laure devant Diana.

Lesquelles parmi toutes ces dames seront présentes lors des 3 prochaines épreuves du Championnat de France des Rallyes, la Corse, l’Ain et le Dourdou ?

Jessica Mangion, victime de la casse de son moteur au départ de la spéciale de Maigné de jour, aura-t-elle réussi à réparer le mono à temps pour venir courir en Corse ?

 

 Figure 11 : Jessica Mangion après la casse de son moteur à la spéciale de Maigné (photo Francesco Scuderi)

Dans tous les cas, la course dans la catégorie devrait être intéressante à suivre lors de la prochaine épreuve en Corse, les 07 et 08 juin.

A jeudi, pour la suite avec les chouchous du public lors du 57ème Rallye de la Sarthe.

Papytoum

 

2014 : Où sont passés les Top-Sport au 57ème Rallye de la Sarthe ?


papytoum

Bonjour à tous,

Avec la naissance de la nouvelle catégorie Roadster dans le Championnat de France des Rallyes Routiers (CFRR), assisterions-nous à la disparition de la belle catégorie des Top-Sport ?

Au 57ème Rallye de la Sarthe, avec 21 engagés sur 146, la catégorie fait pâle figure malgré le circuit Bugatti. Quelle sera la situation lors des prochaines épreuves du CFRR ?

Si l’on regarde les résultats des 2 premières épreuves du CFRR, Rallye des Garrigues et Rallye de la Sarthe, c’est la déroute de la catégorie.

Le pilote de la Ducati Panigale, Franck Coudert, n’apparaît qu’à la onzième place du scratch du Rallye des Garrigues et à la sixième du scratch du Rallye de la Sarthe. Il sauve cependant l’honneur des Top-Sport, enfin presque, avec sa seconde place sur le circuit Bugatti. Le roadster de Laurent Filleton y commettant le crime de lèse-majesté.

Figure 1 : Laurent Filleton vainqueur du circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Francesco Scuderi)

En 2014, la catégorie est arrivée à un tournant de sa brillante carrière dans le CFRR. Avec les trois épreuves à venir, Corse, Ain et Dourdou, le coup de grâce pourrait bien lui être donné.

Après le Rallye des Garrigues, la Honda 1000 VTR de Renaud Neumann domine le classement provisoire du Championnat de France des Rallyes dans la catégorie Top-Sport. Renaud devance la Ducati 1199 Panigale de Franck Coudert et les 2 petites Triumph 675 Daytona de Thibaut Bernard et Sébastien Padovani.

Sur le circuit Bugatti, Franck, second, est le seul à glisser son Top-Sport parmi les puissants roadsters qui monopolisent les meilleures places. La seconde machine de la catégorie Top-Sport, la Honda 1000 VTR de Renaud, pointe à la neuvième place.

Figure 2 : Franck Coudert sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Sandra Kientz)

Sur les épreuves chronométrées du routier, les Top-Sport auront bien du mal à entrer dans le top 10 à l’exception notable du premier passage dans la rapide spéciale de Maigné où 2 Top-Sport figureront aux 4ème et 6ème places.

Retrouvez l’interview de Franck Coudert par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=oNUPfwk4bSk

De jour, Franck Coudert emporte le classement des Top-Sport devant Renaud Neumann et Thibaut Bernard. De nuit, Sébastien Padovani devance Renaud et Franck.

Figure 3 : Thibaut Bernard dans la spéciale de Maigné lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Raphael Ottavi)

Après le Rallye de la Sarthe, au classement provisoire du CFRR, Renaud Neumann passe devant Franck qui rencontre plus de mal que ses jeunes compagnons de la catégorie Top-Sport lors des étapes de nuit. Sébastien et Thibaut suivent à peu de distance.

Les Top-Sport qui occupaient les 13ème et 17ème places parmi les Elites après le Rallye des Garrigues sont remontés aux 11ème et 13ème places des Elites grâce au circuit Bugatti. Ces places seront difficiles à conserver lors des 3 prochaines épreuves du Championnat de France des Rallyes.

Compte tenu de ses bonnes performances sur les épreuves routières à la Sarthe et aux Garrigues, Sébastien devrait être un sérieux client lors de la prochaine épreuve, chez lui en Corse, les 07 et 08 juin. Renaud très en verve la nuit devrait lui apporter une bonne réplique. Mais le vétéran, au guidon de la belle italienne, ne devrait pas leur laisser si facilement le champ libre.

Figure 4 : Sébastien Padovani lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Sandra Kientz)

Dans tous les cas, la lutte sera passionnante à suivre au départ de Porticcio dans un mois chez les Top-Sport.

A lundi, les filles se mêlent à la lutte dans les rallyes routiers.

Vivement la Corse

Papytoum

2014 : Bagarre intense chez les monos lors du 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

A son arrivée en Sarthe, Benoit Nimis, au guidon de la Yamaha 450 YZFE, est en tête du classement provisoire du Championnat de France des Rallyes chez les monos.

Récompense de sa belle prestation au Rallye des Garrigues, Benoit est également second du classement chez les Elites.

Yohann Viligenti (Husaberg) et Romain Jacquemard (Honda), très en vue chez les monos au Rallye des Garrigues, sont absents au départ du Rallye de la Sarthe.

Le déplacement en terre sarthoise est toujours à risque pour les monos. Les 4 tours à disputer sur le circuit Bugatti leur sont rarement favorables. Toutefois, cela dépend largement de la météo.

Retrouvez l’interview de Florent Derrien par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=XmYxcrctghY

En raison du beau temps annoncé à la Suze sur Sarthe, et compte tenu de la rapidité des 2 spéciales au programme sur le routier, la tâche des pilotes des monos ne sera pas facile lors du 57ème Rallye de la Sarthe.

De jour, sur le Bugatti, les monos sont loin : Florent Derrien 16, Benoit Nimis 30, Mickael Augras 31 et Christophe Overney 34.

Figure 1 : Florent Derrien premier mono sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Sandra Kientz)

Sur la rapide spéciale de Maigné, le premier mono, Benoit Nimis, est dixième. Suivent de près, Maxime Delorme, Mickael et Florent.

Retrouvez l’interview de Benoit Nimis par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=DQXVidT7gbg

A Coulans sur Gée, plus sinueuse et plus sale, Florent scratche. Les autres monos sont proches. Maxime (3), Benoit (5) et Mickael (11) suivent dans cet ordre.

Lors de l’étape de nuit, le quatuor des monos restera invariablement dans le même ordre lors des 4 spéciales disputées, 2 fois Coulans et 2 fois Maigné : Florent, Maxime, Benoit et Mickael.

Figure 2 : Mickael Augras dans la spéciale de Maigné lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Raphael Ottavi)

Maxime Delorme, le jeune pilote du Bugey, fait des étincelles sur les spéciales en terre sarthoise. Mais sur le Bugatti, Maxime n’apparaît qu’en 55ème
place. Pour mieux figurer au général d’un Rallye de la Sarthe à l’avenir, Maxime sait ce qui lui reste à faire.

Après le Rallye de la Sarthe, au classement provisoire du Championnat de France des Rallyes, chez les monos, Florent a repris la tête à Benoit devant Mickael et Maxime.

Figure 3 : Podium des monos lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Marc Troussard)

Au classement provisoire du Championnat de France chez les élites, les pilotes des monos ont un peu reculé : Florent (3) devance Benoit (4).

En Corse, les monos trouveront des routes plus favorables à leur légèreté. La bagarre devrait être passionnante entre tous ces pilotes auxquels se joindront des pilotes locaux très affutés.

Vivement la Corse.

A jeudi, où nous retrouverons la catégorie en voie de disparition du Championnat de France des Rallyes. 

Papytoum

2014 : en 125, c’est Kévin ou Alphonse lors du 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

En 2014, la catégorie 125 du Championnat de France des Rallyes est peu fournie. Cinq partants au Rallye des Garrigues mais seulement deux au départ du 57ème Rallye de la Sarthe.

Les 4 tours du circuit Bugatti auraient-il fait fuir les candidats potentiels de cette sympathique catégorie où la bataille fait rage ?

Figure 1 : Jean-Pierre Saligne au Rallye du Dourdou 2013 (photo Sandra Kientz)

En l’absence de Jean-Pierre Saligne, 125 RIEJU, non partant pour cause de budget trop serré, c’est entre Kevin Cheylan, 125 MZ, et Alphonse Poletti, 125 KTM, que les choses vont se jouer en Sarthe.

Au Rallye des Garrigues, les 125 ont montré qu’il fallait compter avec elles quand les conditions météorologiques leur sont plus favorables. Kevin se situe autour de la 40ème place lors des premiers passages sur les routes mouillées des spéciales de jour.

Kevin finit 44ème du classement de l’étape de jour du Rallye des Garrigues. « Sans couper », avec ce type de machine, ça finit par faire des temps corrects sur les routes détrempées.

Après les Garrigues, Kevin prend la tête du classement provisoire du Championnat de France en catégorie 125 devant Alphonse et Jean-Pierre.

Les conditions de roulage ne seront pas les mêmes lors du 57ème Rallye de la Sarthe. Le temps est beau et les chaussées bien sèches.

Pour les petites motos, les 4 tours du Bugatti sont une vraie corvée. Alphonse en termine dans un temps de 11 minutes 28 secondes et Kevin en 11 minutes 30 secondes. La puissance de la KTM a parlé !!

A noter que les 2 petites 125 ne sont pas les 2 dernières sur le Bugatti.

Figure 2 : Kévin Cheylan dans la spéciale de Maigné lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Raphael Ottavi)

Sur les 2 spéciales de Maigné et de Coulans sur Gée, les 125 sont dans les 2/3 du classement. Kévin précède Alphonse de jour. De nuit, Kévin jardine. Il termine derrière Alphonse du fait de ses 22 secondes de pénalités.

Au Classement provisoire du Championnat de France, Kévin conserve la pole position. La lutte des 125 va être très intéressante à suivre chez Alphonse, lors du 8ème Rallye de Corse.

Venez vous inscrire, il y encore des place en catégorie 125….

Figure 3 : Alphonse Poletti lors de la course de côte de Casaglione 2013

Retrouvez l’interview de Kevin Cheylan par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=QoNyppUSx-A

A lundi, pour la suite du périple chez les modernes lors du 57ème Rallye de la Sarthe.

Papytoum

2014 : Papytoum sauve l’honneur des Honda à moteur RFVC au 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

L’effectif réduit chez les Classiques au départ du 57ème Rallye de la Sarthe (12 partants) ne devrait pas trop nuire à la qualité des débats.

Toutefois, sous le beau soleil prévu en Sarthe durant le week-end, le local de l’étape, Nick Ayrton avec son gros quatre cylindres, va pouvoir profiter de sa supériorité prévisible en terre sarthoise dans la catégorie des Classiques.

Figure 1 : Nick Ayrton prêt à l’attaque sur le circuit Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Sur le circuit Bugatti, Nick prend le départ dans la seconde série au milieu des monos et des sports. Il s’en séparera rapidement. Avec un temps de 8’18’’, soit 34 secondes de mieux que son temps de 2012, Nick laisse son second de la catégorie Classiques à près d’une minute après 4 tours du circuit Bugatti.

Avec la puissante GEX Classiques, Nick se classe 13ème du scratch sur le circuit Bugatti. Il maîtrise vraiment bien la vieille GEX et le circuit Bugatti, le bougre !!!

Eric Fortin termine en 9’17’’. Son gros flat twin, bichonné par Nico son préparateur, marche de mieux en mieux.

Figure 2 : la grosse attaque d’Éric Fortin sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

La lutte va être chaude lors du prochain Dark Dog Moto Tour entre les 2 compères….

Derrière les 2 lièvres de la catégorie Classiques, les temps se resserrent. En 9’49’’ pour les 4 tours, Christian Lacoste fait briller son vieux flat twin. Ricou en 9’51’’ devance l’autre RDLC de Michel Fontana 9’59. David Carlo avec sa Honda XL600R s’intercale entre les 2 en 9’57.

Figure 3 : Christian Lacoste pousse le vieux flat twin sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Les deux Honda NX650 Dominator à moteur RFVC d’Antoine Caviglioli et Philippe Thoumelin se sont bien arsouillées sur le circuit Bugatti. Mais elles sont vraiment à la peine les 2 « grosses » Honda à moteur RFVC et leurs pilotes aussi. Leurs temps dépassent les 10 minutes (10’03’’ et 10’04’’ respectivement).

Figure 4 : l’arsouille des 2 Honda Dominator d’Antoine et Philippe sur le circuit Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

La punition continue lors des 2 spéciales de jour, moins sévère cependant. Nick nous colle 7 secondes et plus dans Maigné et 6 secondes et plus dans Coulans.

La messe est dite sur ce rallye. Les autres vont devoir se battre pour les accessits.

Nick, Eric, Christian, Antoine, Philippe et Ricou figurent dans cet ordre au classement de l’étape de jour du 57ème Rallye de la Sarthe.

Figure 5 : Ricou à l’attaque sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Aux abandons sur chute de David et Michel lors de l’étape de jour, il faudra ajouter celui de Stéphane avec la petite Honda 400 CBT. Après avoir roulé sur le fameux circuit Bugatti, le twin Honda n’aurait-il pas apprécié les petites routes sarthoises ?

 

Figure 6 : Stéphane Scellier et le petit twin Honda sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Retrouvez l’interview de Stéphane Scellier par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=Peo7U56NMJ8

La nuit claire et sèche ne changera pas grand-chose à la situation. Les ennuis électriques de Christian et Antoine laisseront le champ libre à Papytoum qui ne réussira pas à s’approcher de Nick lors des 4 passages de nuit dans les 2 spéciales de Coulans sur Gée et Maigné. Philippe termine second de l’étape de nuit loin derrière Nick. Il devance Eric, Christian, Ricou et Antoine.

Figure 7 : Papytoum dans Maigné au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Raphael Ottavi)

Au classement général du Rallye de la Sarthe, la logique est respectée : les 2 vainqueurs du Dark Dog Moto Tour, Nick Ayrton et Eric Fortin au guidon de leurs grosses motos devancent Philippe « papytoum » Thoumelin et la petite Honda NX650 Dominator à moteur RFVC.

Figure 8 : Podium des Classiques au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Marc Troussard)

Retrouvez l’interview d’Eric Fortin par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=NIJiLK8jCfs

Pour bien figurer au classement final du Championnat de France des Rallyes, il va falloir nous réveiller avec nos monos lors des 3 prochaines manches : la Corse, les 07 et 08 juin, l’Ain, les 28 et 29 juin et lors de la finale au Dourdou à Villecomtal (12), les 18 et 19 juillet.

Les routes devraient être plus favorables à nos machines et il n’y aura pas de circuit. Mais cela sera-t-il suffisant pour que les monos Honda à moteur RFVC d’Antoine et Philippe restent dans la course ?

A partir de jeudi, avant la manche Corse, je vous emmènerai sur les traces de Raphael Ottavi pour un petit périple en images chez les modernes lors du 57ème Rallye de la Sarthe.

A jeudi.

Papytoum

2014 : hécatombe chez les Classiques au 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

A quelques jours de son départ, la 57ème édition du Rallye de la Sarthe apparaissait très prometteuse chez les Classiques.

Avec pas moins de 15 inscrits, la bagarre allait être sympa à suivre tout au long du week-end sur les routes sarthoises :

160 AYRTON Nick SUZUKI 1100 GSXR

162 LACOSTE Christian BMW R 100 RT

163 THOUMELIN Philippe HONDA NX 650 DOMINATOR

164 CAVIGLIOLI Antoine-François HONDA NX 650 DOMINATOR

165 FONTANA Michel YAMAHA 350 RDLC

166 MANGEMATIN Eric YAMAHA 350 RDLC

167 KERAUDY Alain HONDA XL 600 R

168 KERAUDY Jean HONDA XL 600 R

169 CARLO David HONDA XL 600 R

410 WILS Dominique HONDA XL 600 R

411 FORTIN Eric BMW R 80 GS

412 JOUAN Salah HONDA 900 BOL D’OR

413 ZABRONIECKA Joël HONDA CB 750 K2

414 BARBET Nicolas YAMAHA 650 XS

415 SCELLIER Stéphane HONDA 400 CBT

Le premier à nous lâcher fut Dominique Wils. En attente de pièces pour redonner vie à son vieux moteur RFVC, Dominique ne pourra malheureusement pas être prêt à temps pour venir s’ébattre avec les copains sous le soleil sarthois.

Dominique se rattrapera depuis le bord des routes en filmant le passage des concurrents pour Motomag :

http://www.motomag.com/Rallye-moto-de-la-Sarthe-retour-en-videos-avec-Franck-Coudert-et-Herve-Laur.html

Figure 1 : Dominique Wils sur le circuit d’Alès au DDMT 2013 (photo Francesco Scuderi)

En 2014, à la Sarthe, Dominique n’aura pas l’occasion de nous montrer la qualité de son pilotage sur circuit au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC. Dommage !!

Après les défections de JOUAN Salah et sa HONDA 900 BOL D’OR et de Nicolas BARBET sur YAMAHA 650 XS, les faits de course allaient continuer à décimer les rangs des Classiques.

Sur le circuit Bugatti, de belles empoignades mais point de chute à déplorer cette année sur la piste bien sèche du circuit.

Par contre, dès le premier passage dans la rapide spéciale de Maigné, le jeune David Carlo, emporté par sa fougue, négocie mal la première courbe à droite qui nous fait entrer au lieu-dit la Chopinière dans une série de virages plus ou moins prononcés. Sa chute est inévitable.

Heureusement, David évite de justesse de percuter le poteau en face de lui. La glissade se termine à gauche de la route dans le talus où le choc violent provoque de gros dégâts : jambe cassée et luxation d’épaule pour lui, explosion du tableau de bord et guidon cassé pour la Honda XLR. La prise en charge de David est immédiate. Il souffre beaucoup en attente des soins qu’il recevra au centre hospitalier du Mans. Selon David, il est bien pris en charge par les spécialistes locaux des traumatismes liés à la pratique du sport motocycliste.

Figure 2 : David Carlo sur le circuit Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

David très motivé depuis ses bons résultats au Rallye des Garrigues avait très bien débuté sa première édition du Rallye de la Sarthe. Sur le circuit, il figurait en tête des Honda à moteur RFVC. Il devançait notamment les 2 grosses Honda NX650 Dominator, un peu trop lourdes pour rivaliser avec l’agile Honda XLR sur la piste sarthoise.

Retrouvez l’interview de David Carlo par Raphael Ottavi ici :

https://www.youtube.com/watch?v=N0QqGYB-d2o

Après ce premier coup du sort chez les Classiques, ce sera au tour de Michel Fontana de payer son tribut à sainte gamelle. Alors qu’en pilote habitué des circuits, Michel avait su éviter de se faire piéger par les trajectoires aléatoires de nos trails sur la piste du Mans, ce sont les pièges de la route qui se refermeront sur lui.

Figure 3 : Michel Fontana sur le circuit Bugatti au 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Sur le routier après la spéciale de Maigné qu’il avait négociée prudemment, ébloui par le soleil sarthois, un comble, Michel pense avoir glissé sur une plaque de gas-oil. Là aussi, la chute inévitable se solde par beaucoup de dégâts. Pour le pilote, des fractures de côtes et de vertèbres, mais heureusement, pas d’atteinte neurologique. La fourche de la moto a pas mal souffert de l’impact.

Les deux pilotes novices dans les Rallyes devraient s’en remettre sans séquelles. Nous le leur souhaitons en tous les cas et leur adressons tous nos vœux de rétablissement rapide afin de les revoir prochainement avec nous sur les routes des Rallyes.

La journée à la Suze sur Sarthe se terminera tristement chez les Classiques lorsque les deux frères Keraudy nous annoncerons qu’ils ne repartiront pas de nuit suite à l’accident de leur pote David. Alors qu’ils avaient magnifiquement navigué tout au long de l’étape de jour sur le parcours compliqué tracé par Daniel Orriols, les frangins n’ont plus l’esprit à la course. On peut les comprendre.

Figure 4 : les frères Keraudy, Alain et Jean, sur le circuit Bugatti au Rallye de la Sarthe 2014 (photo Francesco Scuderi)

Pour certains des pilotes restant en course, les choses n’allaient pas se passer comme ils l’auraient souhaité.

Avant le départ de nuit, Christian Lacoste, dont le flat twin a brillamment marché de jour, sur le circuit Bugatti mais aussi dans les 2 spéciales de route, est inquiet. L’embrayage de la BM patine de plus en plus. Tiendra-t-il toute la nuit ?

Selon Christian, son éclairage complémentaire prévu pour la nuit a peu de chances de durer. Je lui ouvrirai donc la route toute la nuit avec mon puissant phare longue portée et cela devrait nous permettre de rentrer à bon port l’un et l’autre. Malheureusement, le défaut d’éclairage sera très pénalisant pour Christian dans les spéciales au cours de la nuit.

Figure 5 : Christian Lacoste sur le circuit Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

Et les ennuis chez les Classiques ne seront pas finis. Peu après le départ de la boucle de nuit, Antoine-François Caviglioli ne nous a pas rejoint lors des contrôles horaires suivant la spéciale de Coulans sur Gée. Les infos sont inquiétantes. Antoine ne parvient pas à démarrer sa moto dans la zone de non-assistance extérieure qui précède la spéciale de Maigné.

Finalement, à force de courage, malgré la panne de son éclairage, Antoine réussira à effectuer tout le routier, à parcourir les spéciales et à ramener la moto à la Suze sur Sarthe mais au prix de nombreuses pénalités. Tout ça à cause d’un défaut électrique sur sa Dominator.

Souhaitons à Antoine, qui avait déjà connu la panne au Rallye des Garrigues, de ne pas connaître pareilles mésaventures à chacune des prochaines épreuves du Championnat de France des Rallyes 2014.

Figure 6 : Antoine Caviglioli et Papytoum en bagarre sur le Bugatti lors du 57ème Rallye de la Sarthe (photo Julie Landais)

En Corse, à domicile, Antoine devrait avoir une faim de loup au départ du Rallye de Corse à Porticcio le samedi 07 juin.

A lundi, pour les résultats de la course chez les Classiques lors du 57ème Rallye de la Sarthe.

Papytoum

2014 : mes reconnaissances du 57ème Rallye de la Sarthe


papytoum

Bonjour à tous,

En partant de Grenoble avec la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC, le week-end précédant la 57ème édition du Rallye de la Sarthe, la onzième pour moi, j’ai 2 objectifs.

  

 Figure 1 : Affiche du 57ème Rallye de la Sarthe

Le premier de mes objectifs, c’est de reconnaitre très sérieusement le routier. En effet, depuis mon retour en rallye au guidon des Honda à moteur RFVC en 2009, je me suis mis en tête de faire les routiers des rallyes sans utiliser de dérouleur de road book comme à l’époque des parcours fléchés que j’ai connus auparavant.

C’est un moyen que j’ai trouvé pour entretenir ma bonne mémoire visuelle. Pour l’instant, cela ne m’a pas trop mal réussi. Je pense également que cela contribue à ma sécurité lors des roulages, parfois rapides, sur les liaisons routières des rallyes.

  

 Figure 2 : Routier de jour du Rallye de la Sarthe 2014 (241 km)

Pour répondre à mon premier objectif, il me faudra parcourir plusieurs fois l’ensemble du routier (360 km), de jour et aussi de nuit. Je devrais répéter les passages en voiture, le road book à proximité, dans les sections où je commets des erreurs. Sur la boucle de nuit (122 km), je devrais également passer en moto de nuit pour valider ma bonne connaissance du parcours routier du Rallye de la Sarthe.

 

 Figure 3 : Routier de nuit du Rallye de la Sarthe 2014 (122 km à faire 2 fois)

Avec cette méthode d’apprentissage du routier, je suis aux antipodes des concurrents qui prônent la remise du road book au départ d’un rallye. Finalement à chacun son plaisir. Le mien, c’est de rouler en terrain reconnu.

Le second de mes objectifs lors des reconnaissances du Rallye de la Sarthe 2014, c’est de faire des reconnaissances bien plus correctes des spéciales que ce que j’ai fait au Rallye des Garrigues qui ouvrait la saison du Championnat de France des Rallyes. Dans la nouvelle spéciale organisée à Murviel les Montpellier, je peux dire que je ne savais pas vraiment où je mettais mes roues. Ce n’est pas la meilleure façon de rester au contact de mes concurrents chez les Classiques.

 

 Figure 4 : Spéciale de Coulans sur Gée au Rallye de la Sarthe 2014

En préparation du 57ème Rallye de la Sarthe, pour améliorer mes reconnaissances des spéciales, je ferai des passages en voiture mais aussi à pied. En plus d’être plutôt économique, cela permet de bien s’imprégner du tracé de l’épreuve chronométrée et de mieux visualiser l’état du sol.

Contrairement aux années précédentes, le circuit Bugatti restera inacessible aux reconnaissances faute de roulage organisé au cours de la semaine précédant le 57ème Rallye de la Sarthe.

Pour la 57ème édition, Daniel Orriols a tracé un circuit de jour dans le sens des aiguilles d’une montre au départ de la Suze sur Sarthe avec ville étape à Fresnay sur Sarthe au nord. Il reprend ainsi son idée de 2011 où le rallye faisait étape à Ballon. Mais en 2011, la reconnaissance à moto des spéciales de Courcebeuf et de Domfront en Champagne étaient autorisées. En 2014, seuls des passages en voiture (ou à pied) sont possibles théoriquement dans les spéciales de Coulans sur Gée et de Maigné.

En début de semaine, les impressions sont mitigées. L’apprentissage du routier devrait nécessiter beaucoup de kilomètres en voiture.

Pour les spéciales, je suis dégouté dans un premier temps. Il n’y aura pas moyen de reprendre la moindre seconde à Nick Ayrton dans des spéciales aussi rapides. Nos monos Honda à moteur RFVC ne vont pas être à la fête sur le 57ème Rallye de la Sarthe. La météo qui s’annonce bonne n’arrange rien.

Après un passage à pied, les premières impressions seront relativisées. Nous devrions bien nous y amuser dans ces 2 spéciales.

A propos de l’interdiction des reconnaissances des spéciales à moto, au cours de la semaine, jusqu’à tard jeudi soir, je ne croiserai que 2 motos au voisinage des spéciales.

La première, dans la journée de lundi s’apprête à prendre le départ de la spéciale de Maigné. Alors que je suis installé dans ma voiture au poste zéro de la spéciale, le jeune conducteur de la speed triple blanche immatriculée en Sarthe vient me demander si je sais où est le départ de la spéciale et me dire qu’il ne fait pas le rallye.

La seconde, tard dans la nuit de lundi, est rencontrée au poste A de la spéciale de Coulans sur Gée que je redescends en voiture. La moto est conduite par un anglo sarthois résidant à Fresnay sur Sarthe bien connu dans le milieu des rallyes. Il m’explique quelques éléments de préparation récents de son puissant quatre cylindres et me demande de faire une montée en voiture à mes côtés dans la spéciale qu’il connaît très bien. Sacré Nick !!!

Les traces de freinage de moto de plus en plus nombreuses tout au long de la semaine au poste 10 de la spéciale de Maigné n’ont laissé aucun doute à tous les autres concurrents sur le non-respect de l’interdiction des reconnaissances à moto par certains.

Heureuse égalité sportive lors du 57ème Rallye de la Sarthe….

 

 Figure 5 : Spéciale de Maigné au Rallye de la Sarthe 2014

La boucle de nuit concoctée par Daniel Orriols emprunte dans le sens inverse des aiguilles d’une montre une partie des routes empruntées de jour dans l’autre sens.

Jeudi soir, après un ultime tour du routier de nuit à moto, je pense que les choses devraient bien se passer pour moi au plan de l’orientation lors des liaisons routières du 57ème Rallye de la Sarthe.

De plus, j’ai proposé d’ouvrir la route de nuit à Christian Lacoste qui me précède dans la liste des engagés avec son vieux flat twin. Son embrayage donne des signes d’affaiblissement inquiétant et Christian craint que son éclairage ne rende l’âme assez vite au cours de la nuit. L’avoir derrière moi sur le routier sera mon assurance anti jardinage.

Plus que demain vendredi pour préparer la machine, passer les contrôles administratifs et techniques et prendre un peu de repos au bord de la Sarthe.

  Figure 6 : La Sarthe à la Suze sur Sarthe

Chez les Classiques, va falloir se résigner à voir Nick caracoler en tête du 57ème Rallye de la Sarthe.

A mardi pour le récit des évènements sarthois chez les Classiques.

Papytoum

2014 : Julien Toniutti résiste à l’armada corse au 4ème Rallye des Garrigues


papytoum

Bonjour à tous,

Les brillants pilotes corses avec leurs monos supermotards n’ont pas réussi à venir à bout du brillant pilote lyonnais Julien Toniutti au guidon de sa nouvelle monture.

Julien gagne le 4ème Rallye des Garrigues devant Benoit Nimis et Laurent Filleton.

Retrouver les résultats complets du 4ème Rallye des Garrigues dans vos blogs habituels sur moto-mag, moto-net, moto-station, le site de la FFM etc… Pour Face bouque, je ne sais pas ce qui s’y passe.

Voici le reportage de Raphael Ottavi sur le 4ème Rallye des Garrigues :

http://youtu.be/6n-xyw8Gl8E

Vous ne trouverez rien sur les Classiques dans ce reportage car Raphael nous prépare un film de 60 minutes sur toute la saison en Classiques. Ca va être dur d’attendre….

Rendez-vous à tous les 12 et 13 avril à la Suze sur Sarthe pour le Rallye de la Sarthe.

Ça va chauffer chez les Classiques.

Papytoum

2014 : Attention Raphael Ottavi vous photographie dans la spéciale de Lavérune au 4ème Rallye des Garrigues


papytoum

Bonjour à tous,

Voici quelques photos prises par Raphael Ottavi dans la spéciale de Lavérune :

https://www.flickr.com//photos/121779961@N02/sets/72157643126844315/show/

Dans quelques jours, je vous présenterai le reportage de Raphael Ottavi sur le 4ème Rallye des Garrigues.

Papytoum

 

2014 : Saine bagarre en Classiques au 4ème Rallye des Garrigues


papytoum

Bonjour à tous,

Malgré les conditions météo présentes lors du 4ème Rallye des Garrigues, pluie de jour et routes mouillées, le joli routier n’aurait pas dû présenter de difficultés particulières pour les concurrents de la catégorie Classiques.

Mais c’était sans compter avec l’étourderie de Nick Ayrton, 30 secondes de pénalités pour erreur de calage de sa pendule, la malchance d’Antoine, panne de carburation, la jeunesse de David Carlo, 2 fois 15 secondes de pénalités pour s’être approché trop près des tapis de pointage et l’inexpérience de la nuit pour Eveline Kislig, 30 secondes de pénalités lors de l’étape de nuit.

Au final, Ricou s’en sort plutôt bien avec la petite moto japonaise à moteur 2 temps. Il a beaucoup hésité avant le départ entre elle et sa moto habituelle en Classiques, la Honda XL600LM à moteur RFVC. Ricou finit second de jour puis 4ème de nuit et repart des Garrigues avec la troisième place au Classement provisoire du Championnat de France des Rallyes.

Ricou semble satisfait de sa nouvelle monture puisqu’on devrait le retrouver avec elle au prochain Rallye de la Sarthe.

Figure 1 : « Ricou » dans la spéciale de Lavérune (photo Raphael Ottavi)

Retrouvez l’interview d’Eric « Ricou » Mangematin par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/A6PcKTxzkBQ

Chez les bretons de l’Association Sportive de Trélivan les impressions sont mitigées. Leur jeune poulain, David Carlo a fait étalage de sa conduite sure sur les routes du Languedoc. Il finit seulement 6ème de jour à cause de ses 2 pénalités de 15 secondes. Il est 5ème de nuit derrière quatre pilotes habitués du Championnat de France des Rallyes. David devrait rapidement améliorer ses résultats. Attention à lui en Classiques au Rallye de la Sarthe.

Figure 2 : David Carlo dans la spéciale de Lavérune (photo Raphael Ottavi)

De jour, le second membre de l’association ne commet pas d’erreur sur le routier et assure des temps corrects en spéciale. Jean Keraudy est 4ème de l’étape de jour. La nuit, les conditions de roulage sont un peu plus difficiles pour les membres de l’Association Sportive de Trélivan qui bénéficient de l’ouverture de route assurée par David Carlo. Sans aucune pénalité, Jean est 7ème lors de l’étape de nuit.

Figure 3 : Jean Keraudy dans la spéciale de Murviel (photo Cédric Houzet)

Retrouvez l’interview de Jean Keraudy par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/wZpmAwo74h0

Au guidon de la même machine que Ricou, Michel Fontana est plutôt régulier de jour comme de nuit. Il conclut la journée à la 7ème place et la nuit à la 9ème.

Figure 4 : Michel Fontana dans la spéciale de Murviel (photo Cédric Houzet)

Egalement très régulier, Alain Keraudy, représentant lui aussi la Bretagne et l’Association Sportive de Trélivan, termine 8ème de jour comme de nuit.

Figure 5 : Alain Keraudy dans la spéciale de Murles (photo Cédric Houzet)

Retrouvez l’interview d’Alain Keraudy par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/b_KhLkry6jY

Au guidon de la Honda 750 XLV, Stéphane Chalemont s’est manifestement fait plaisir sur les routes de sa région pour son premier rallye. Stéphane est plus habitué à assurer notre sécurité au bord des routes des rallyes. Reverrons-nous Stéphane au départ d’un rallye ? Ce n’est pas impossible vu ses bonnes sensations lors de ce 4ème Rallye des Garrigues.

Figure 6 : Stéphane Chalemont dans la spéciale de Murles la nuit (photo Cédric Houzet)

Ils ont l’air plutôt content de leur course les anciens, Eric Mangematin, Philippe Thoumelin et Nick Ayrton sur le podium Classiques du Rallye des Garrigues 2014.

Figure 7 : Podium des Classiques du Rallye des Garrigues (photo Marc Troussard)

Après le Rallye des Garrigues, Papytoum et la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC sont en tête du classement provisoire du Championnat de France en Classiques devant Nick Ayrton et le gros 4 cylindres japonais, second et Eric Mangematin au guidon de la petite moto japonaise à moteur bicylindre deux temps, troisième.

Retrouvez l’interview de Philippe « Papytoum » Thoumelin par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/rlY1ZaP3UkQ

Classement provisoire du Championnat de France Classiques 2014 après le Rallye des Garrigues

Rang

Numéro

Pilote

Moto

Points jour

Points nuit

Total

1

163

THOUMELIN Philippe

Honda NX650 Dominator

30

21

51

2

160

AYRTON Nicholas

Suzuki 1100 GSXR

21

25

46

3

166

MANGEMATIN Eric

Yamaha 350 RDLC

25

18

43

4

168

KERAUDY Jean

Honda XL600R

18

15

33

5

169

CARLO David

Honda XL600R

16

16

32

6

164

CAVIGLIOLI Antoine-François

Honda NX650 Dominator

0

30

30

7

165

FONTANA Michel

Yamaha 350 RDLC

15

13

28

8

167

KERAUDY Alain

Honda XL600R

14

14

28

Nous devrions retrouver nos « potes » Dominique Wils et Eric Fortin, autres habitués des Classiques, lors du prochain Rallye de la Sarthe les 12 et 13 avril au départ de La Suze sur Sarthe.

Papytoum

 

2014 : les Honda NX650 Dominator dominent aux Garrigues


papytoum

Bonsoir à tous,

toutes mes excuses pour le retard à vous présenter les résultats du Rallye des Garrigues 2014, première manche du Championnat de France des Rallyes Routiers. La neige tombée sur les Alpes au cours du week-end a plus que perturbé mon retour à domicile.

Par contre, aucun retard pour les Honda NX650 Dominator à moteur RFVC qui ont bien rempli leur contrat lors du 4ème Rallye des Garrigues que nous avons disputé le week-end dernier au départ de Lavérune (34).

Au guidon des Honda NX650 Dominator, Papytoum gagne l’étape de jour et Antoine-François Caviglioli remporte la nuit.

Dès l’ouverture de la bataille des Classiques, les choses ont très bien commencé pour Antoine qui nous colle près de 9 secondes lors du premier passage dans la spéciale de Murles.

Très en confiance sur le mouillé avec les pneumatiques Dunlop TR91 qu’il connait bien, Antoine emmène avec facilité sa Dominator sur les petites routes du Languedoc. Le poids léger de sa nouvelle machine est un avantage par rapport à sa lourde Honda Transalp de la saison précédente.

Malheureusement pour Antoine, le carburateur de la Honda Dominator donne des signes de défaillance lors du premier passage dans la spéciale de Murviel. Antoine est obligé d’abandonner l’étape de jour. Sans doute des saletés dans le carburant de sa vieille moto.

L’abandon d’Antoine fera l’affaire de ses concurrents des Classiques lors du décompte des points marqués pour le Championnat de France Classiques.

 

Figure 1 : Antoine Caviglioli dans la spéciale de Murviel (Photo Cédric Houzet)

Lors de l’étape de nuit, les routes ont un peu séché, il ne pleut plus. Antoine domine nettement la bataille chez les Classiques dans les 2 spéciales disputées. Antoine remporte la seconde étape du Rallye des Garrigues 2014.

Retrouvez l’interview d’Antoine Caviglioli par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/vgAd24Uk4gU

Derrière Antoine, c’est un peu la débandade en Classiques. Dans Murles, lors du premier passage de jour, tir groupé des Classiques à plus de 8 secondes d’Antoine. Nick Ayrton, David Carlo, le petit breton qui promet au guidon de sa Honda XL600R, Philippe Thoumelin, avec l’autre Honda Dominator et Eric Mangematin, qui a finalement choisi de rouler en Classiques avec le petit bicylindre japonais qui fume plutôt qu’avec la grosse Honda XL600LM à moteur RFVC, sont dans la même seconde. Stéphane Chalemont, le local de l’étape avec la Honda 750 XLV est un peu plus loin.

Lors du premier passage sur la patinoire de Murviel, du fait des ennuis de carburation d’Antoine, David Carlo avec la Honda XL600R passe le plus vite devant Nick Ayrton et son gros quatre cylindres japonais. Quant à moi, terrorisé par l’idée de la chute, je fais toute la spéciale en utilisant à l’excès le couple du gros moteur RFVC, très soucieux de ne pas faire patiner la roue arrière de la moto sur le mouillé. Résultat, je termine très loin au classement de la spéciale. Eveline Kislig, la suissesse qui pilote la même moto que moi, me suit de près chez les Classiques.

Figure 2 : Eveline Kislig avant le départ du Rallye des Garrigues 2014

Après l’abandon d’Antoine, pour le second passage dans les spéciales de jour, le binôme Papytoum-Honda Dominator se reprend. Je fais le meilleur temps dans Murles, douze secondes plus vite qu’au premier passage, juste devant Stéphane Chalemont qui se lâche avec la Honda 750 XLV. Dans Murviel, spéciale plus rapide, je suis second derrière Nick, encore 13 secondes de mieux qu’à mon premier passage. Les choses sont enfin plus conformes à nos attentes respectives. Pour le Rallye de la Sarthe, il va falloir que j’assure beaucoup mieux les reconnaissances des spéciales pour éviter mes errements en course. David Carlo, qui fait 2 fois quatrième prouve qu’il faudra compter avec lui en Classiques cette saison.

 

Figure 3 : David Carlo au Rallye des Garrigues 2014 (photo Cédric Houzet)

Sur la spéciale rapide de Lavérune qui clôt la journée, je termine à 6/10 de Nick. Bonne fin d’étape pour Papytoum et la Honda NX650 Dominator.

Figure 4 : Nick Ayrton dans la spéciale de Lavérune (photo Cédric Houzet)

Retrouvez l’interview de Nick Ayrton par Raphael Ottavi ici : http://youtu.be/717TUYyX5cE

Malheureusement pour nos copains du Moto Club Dauphinois, Alain et Olivier Amblard sortent assez violemment sur la portion finale très glissante de la spéciale. Ils explosent le side-car au fond d’un fossé et doivent abandonner. Bien secoués, les 2 membres de l’équipage s’en sortent heureusement plutôt bien mais avec pas mal de contusions. Le side-car Choda d’Alain aura plus de mal et devra subir des opérations de mécanique assez lourdes pour retrouver les routes des Rallyes. Bon courage Alain.

 

Figure 5 : Alain Amblard en plein préparatif à Lavérune (34)

Après l’abandon d’Antoine de jour et suite à la pénalité de 30 secondes prises par Nick sur le routier dès le début du Rallye des Garrigues, les choses se sont plutôt rapidement éclaircies pour moi sur ce 4ème Rallye des Garrigues. Malgré mes insuffisances, au bilan final du Rallye des Garrigues 2014, je succède à Stéphane Guéguin, vainqueur ici en 2013 en catégorie Classiques.

En somme un excellent début de saison 2014 pour les Honda NX650 Dominator à moteur RFVC à l’occasion du Rallye des Garrigues.

Rendez-vous à tous les 12 et 13 avril à La Suze sur Sarthe pour le Rallye de la Sarthe.

Papytoum

 

2014 : Papytoum dans le Championnat de France des Rallyes Routiers


papytoum

Bonjour à tous,

Voici une petite présentation filmée par Raphael Ottavi avant le début de la saison du Championnat de France des Rallyes 2014 en catégorie Classiques

http://youtu.be/jFdFFNeQuIM

 Figure 1 : Papytoum en Dauphiné avant la saison 2014 (photo Raphael Ottavi)

Rendez-vous dans les prochains jours pour les premières impressions au guidon de la Honda NX650 Dominator à moteur Honda RFVC lors du Rallye des Garrigues, première manche du Championnat de France des Rallyes 2014.

A bientôt sur PAPY TOUM – YouTube ».

Papytoum

2014 : le Moto Club Dauphinois dans le Championnat de France des Rallyes Routiers


papytoum

Bonjour à tous,

En 2014, au guidon de la Honda NX650 Dominator, je participerai au Championnat de France des Rallyes Routiers avec le Moto Club Dauphinois, club auprès duquel j’étais déjà licencié au cours des années 1990.

Figure 1 : Carte de membre actif du Moto Club Dauphinois des années 1990

Le Moto Club Dauphinois sera bien représenté dans le Championnat de France des Rallyes Routiers (CFRR) en 2014.

Multiple vainqueur d’épreuves dans le Championnat de France des Rallyes, Alain Amblard est un spécialiste des Rallyes Routiers.

Licencié au Moto Club Dauphinois, Alain tutoyait déjà les podiums au guidon de la Honda XR600 à moteur RFVC préparée par son « pote » François Bourdiaux dans les années 1990.

Au classement du Rallye Vercors-Trièves 1992, il est juste devancé par le futur Champion de France des Rallyes, le policier Bruno Viaud qui pilote une des motos Honda XR600 du Club de la Police Nationale équipée du fameux Kit Mugen. A la seconde place du Rallye Vercors-Trièves se trouve Frédéric Avandetto dont la Honda CR500, machine de cross adaptée à la route, fait figure d’épouvantail dans les Rallyes Routiers en 1992.

Figure 2 : Alain Amblard au guidon de la Honda XR600 à moteur RFVC au Rallye Vercors-Trièves 1992

Revenu à la compétition dans les années 2000, Alain devient Champion de France des Rallyes en catégorie monocylindre en 2007.

 

Figure 3 : L’équipage Alain Amblard et Olivier Amblard au Rallye du Dourdou 2013 (photo Sandra Kientz)

Toujours aussi efficace, quel que soit la machine qu’il pilote, Alain remporte la catégorie side-car du Championnat de France des Rallyes 2013 en compagnie de son homonyme Olivier Amblard.

En 2014, Alain Amblard participera à quelques épreuves du Championnat de France des Rallyes toujours dans la catégorie Side-car. Il devrait y avoir à nouveau quelques belles bagarres pour le podium dans la catégorie side-car.

Dans une toute autre perspective, le Moto Club Dauphinois sera aussi représenté par quelques « newcomers ».

Comme il le dit lui-même, Denis Molinet vient « pour voir » lorsqu’il teste le Rallye Routier en 2013 en participant au Rallye du Beaujolais puis au Rallye des Volcans.

Denis roule alors avec une moto Honda 650 SLR de 97, elle aussi équipée du moteur Honda RFVC.

 

Figure 4 : Denis Molinet au Rallye des Volcans 2013

Denis avait été prévenu par les copains que l’essayer c’est l’adopter. Il ne se méfie pas, se régale… et repart pour une nouvelle saison de Rallyes Routiers en 2014 toujours pour se faire plaisir.

Malheureusement pour la bande des pilotes des motos Honda à moteur RFVC, en 2014 Denis ne roulera plus avec le moteur Honda RFVC. Il participera au Championnat de France des Rallyes en catégorie Sport au guidon d’un bicylindre japonais.

En 2014, Denis espère participer à un plus grand nombre de rallyes qu’en 2013. Il remercie à cette occasion tous ceux qui lui ont apporté aide, explications et conseils lors de ses débuts dans les Rallyes Routiers.

Nous souhaitons à Denis de prendre encore beaucoup de plaisir lors de sa seconde saison de Rallyes Routiers.

Parmi les nouveaux du Moto Club Dauphinois, faisant partie de la jeune génération, Mickael Ségura a décidé de tester les Rallyes Routiers lors du Rallye des Garrigues qui ouvre la saison 2014.

Figure 5 : Mickael Ségura pilote « newcomer » du Moto Club Dauphinois

Mickael est âgé de 24ans. Il est chauffeur routier, ce qui ne devrait pas lui laisser beaucoup de temps pour les reconnaissances des épreuves auxquelles il participera en 2014.

Mickael n’a jamais fait de compétition en moto ni même roulé sur piste. Comme il le dit : « je suis un parfait débutant en termes de Rallye Routier. On verra bien ce que ça va donner ».

La moto de Mickael est une Honda 600 Hornet de 2008 avec laquelle il disputera le classement de la nouvelle catégorie Roadster du Championnat de France des Rallyes.

Mickael effectue lui-même la préparation de sa moto avec notamment la mise en place d’une protection en fibres faite maison sur ses carters moteur. Mickael a également équipé sa machine d’une ligne d’échappement qui lui permet de gagner en garde au sol. Avant le Rallye des Garrigues, son premier rallye, il envisage de la faire passer au sonomètre pour vérifier son niveau de décibels.

Nous souhaitons à Mikael de ne pas se laisser gagner par le glandage afin de réussir sa saison 2014.

Figure 6 : Papytoum en Dauphiné avant le début de la saison 2014 (photo Raphael Ottavi)

Quant à moi, j’essaierai de faire honneur au Moto Club Dauphinois dans la catégorie Classiques du Championnat de France des Rallyes 2014 au guidon de la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC.

A jeudi pour une petite présentation filmée.

Papytoum

2014 : les Honda à moteur RFVC en force au départ du Rallye des Garrigues


papytoum

Bonjour à tous,

En 2014, la bataille va encore faire rage dans la catégorie des Classiques du Championnat de France des Rallyes Routiers et les motos Honda à moteur RFVC devraient à nouveau tirer leur épingle du jeu.

Ce ne sont pas moins de trois Honda XL600R à moteur Honda RFVC qui viennent de Bretagne afin de participer au Championnat de France des Rallyes 2014 en Classiques.

Au guidon, Alain, Jean et Carlo qui représentent l’Association Sportive de Trélivan moto (22).

Figure 1 : Carlo, Jean et Alain de l’Association Sportive de Trélivan Moto aux Cht’is givrés 2014 (photo Sandra Kientz)

Alain Keraudy : motard depuis peu, 60 ans, et seulement 3 ans de permis moto. Alain a eu envie de goûter à la compétition moto. Pour des questions de format de course, il a choisi le Rallye Routier. Comme il le dit : « naïvement, je pensais que ma navigation compenserait mes piètres performances ».

Un coup de fil à Robert Degaudez, animateur entre autres du forum de Rally Spirit et le voilà au départ des Chtis givrés en 2013 au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC. Suivront les Rallyes de la Sarthe, du Beaujolais, du Dourdou, les Volcans et en dernière minute le Dark Dog Moto Tour.

Sacré programme tout de même pour un débutant…

Au programme d’Alain en 2014 : outre les Chtis givrés pour l’échauffement, les Rallyes des Garrigues, de la Sarthe, de l’Ain, du Dourdou et les Volcans… La suite dépendra de l’état de ses finances.

Quelle motivation !!!

Jean Keraudy : motard depuis toujours, il roule au quotidien en TDM 850. Pour ne pas laisser Alain, son frère, se perdre seul dans la France profonde, Jean vient lui aussi au Rallye Routier avec une Honda XL600R à moteur RFVC, histoire de mutualiser les dépenses. Jean suivra en 2014 le même programme que son frère Alain.

A noter que Jean a obtenu son premier podium en Classiques au Rallye de la Sarthe en 2013 pour son premier rallye.

Bravo !!!!

David Carlo : il est le petit jeune du groupe. Il découvre les Rallyes Routiers, lui aussi au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC.

Robert Degaudez a manifestement fait des émules en Bretagne.

Selon Alain, David comprend vite et ses performances entrevues lors des Chtis givrés en 2014 devraient faire monter le niveau moyen de l’Association Sportive de Trélivan moto dans les Rallyes Routiers.

On ne peut que souhaiter pleine réussite aux membres de l’Association Sportive de Trélivan moto à l’aube de la nouvelle saison des Rallyes Routiers en Classiques.

Lui vient du Sud de la France, représentant du Moto Club Toulonnais, Eric Mangematin, dit Ricou, 60 ans, a eu sa première expérience en Classiques au Rallye des Volcans en 2011.

Eric est un habitué des Rallyes Routiers qu’il disputait au guidon d’une grosse sportive japonaise.

Figure 2 : Eric Mangematin Honda XL600LM au Rallye du Morvan 2013

Depuis 2011, « Ricou » participe régulièrement au Championnat de France des Rallyes en Classiques : 6eme  au classement du Championnat de France Classique en 2012 puis 4eme en 2013 avec une 3eme place au Rallye de l’Ain. Il finira la saison 2013 par la victoire en Classiques au Rallye des Volcans.

Si l’on suit sa progression ces 3 dernières années en Classiques, l’année 2014 devrait le voir sur le podium final du Championnat de France des Rallyes en Classiques.

Eric Mangematin roule avec une Honda XL600LM à moteur RFVC de 1986 sur laquelle il a adapté une fourche de Honda NX650 Dominator pour l’utilisation en Rallye Routier.

Toujours au guidon du flat twin allemand à base de 80 GS de 1984, Eric Fortin s’engagera sur plusieurs épreuves du Championnat de France des Rallyes 2014 en Classiques.

Figure 3 : Eric Fortin avec le gros flat twin allemand au DDMT 2013

Si sa disponibilité professionnelle et les ressources suivent, Eric devrait être présent au Rallye de la Sarthe, au Rallye de l’Ain, au Rallye du Dourdou et au Rallye du Var.

Eric sera bien entendu au départ du DDMT 2014 dont il est un des grands spécialistes dans la catégorie Classiques qu’il a déjà remportée à deux reprises.

Comme d’habitude, Eric sera accompagné de « Nico » le préparateur de ses motos. Pour 2014, sur le flat twin dont la cylindrée est de 1000 cm3, Nicolas testera un double allumage. Au niveau partie cycle, la jante arrière sera de 3.5 pouces et la moto aura enfin un vrai frein arrière dixit Eric.

Les mauvaises langues diront qu’avec une moto Honda à moteur RFVC les mécanos peuvent passer le week-end tranquillement à domicile. Ce ne sera malheureusement pas le cas de Nicolas qui devrait encore se faire un sang d’encre pour le flat twin allemand au cours de la saison 2014…

A l’approche de la saison 2014, prions pour eux !!!!

Dominique Wils, sur les traces d’un autre pilote nordiste, le Champion de France des Rallyes 1985 Robert Degaudez, avait participé à son premier rallye lors du Rallye de la Sarthe 1987. Il avait ensuite participé à l’édition mémorable du Rallye du Vercors en 1987.

http://lesblogs.motomag.com/rfvc-1984-2014/2014/02/25/1987-un-proto-honda-rfvc-628-cm3-pour-les-rallyes-routiers/

Avec la Honda XL600R à moteur RFVC, Dominique a même tâté de l’enduro localement, fait un peu de piste en Monobike ainsi qu’en Supermotard. A le voir conduire en spéciale lors du dernier DDMT, ces diverses expériences ont manifestement laissé des traces.

Figure 4 : Dominique Wils dans la spéciale de Coursac au DDMT 2013

En 2008, Dominique Wils évoque avec un ami son envie de re-faire du Rallye Routier avec l’XLR qui dort au fond du garage. Son pote lui assure qu’il ne faudra que 3 semaines pour la remettre en état après toutes ces années. Son inscription au Rallye de l’Ain 2008 fut envoyée 3 semaines avant la course. Venu participer un peu comme en vacances, le virus le reprend.

Depuis 2008, en fonction de ses disponibilités, Dominique participe à quelques épreuves, au nombre de une à 4 ou cinq par saison.

En 2014, il devrait être présent au Rallye de la Sarthe.

Dominique sera également au départ du Tunisian Moto Tour. Au-delà du dépaysement, ce qui attire Dominique dans ce nouveau Rallye en Tunisie, c’est qu’il n’y a aucune reconnaissance pour personne et que tous les pilotes sont donc à égalité.

La Champion de France des Rallyes en catégorie Classiques de 2009, Renaud Fanon, devrait également participer à quelques épreuves en 2014. Il devrait notamment être présent au Rallye du Dourdou, un rallye qu’il affectionne particulièrement.

Cette saison Renaud a donné la priorité à d’autres disciplines moto, sur la piste notamment. A le voir rouler sur le circuit d’Alès lors du DDMT 2013, on voit bien que Renaud a des dispositions pour la piste.

Figure 5 : Renaud Fanon sur le circuit d’Alès au DDMT 2013

Malgré la présence des spécialistes du DDMT en catégorie Classiques, Nick Ayrton et Eric Fortin qui cumulent les victoires dans la catégorie Classiques sur cette épreuve, Renaud Fanon gagne avec brio le DDMT 2013 en catégorie Classiques.

Depuis 2009, Renaud reste fidèle à la Honda XL600LM ou RM équipée du moteur Honda RFVC. Cette année, sa machine avait été soigneusement préparée par son ami Stéphane Guéguin de Motor Spirit à Saint Christol lez Alès (30). Stéphane sera d’ailleurs au départ du Rallye des Garrigues 2014 en catégorie 125. Un pilote et sans doute une très belle machine à suivre de près lors du Rallye des Garrigues 2014.

Stéphane Guéguin ne renouvellera pas en 2014 sa performance en catégorie Classiques lors du Rallye des Garrigues 2013 qu’il  avait remportée avec la petite moto sportive japonaise bicylindre 2 temps préparée par ses soins.

En 2014, Antoine Caviglioli ne roulera plus avec la Honda Transalp de sa jeunesse. Comme d’autres pilotes en Classiques, il a fait le choix de rouler avec une Honda NX650 Dominator. Un très bon choix a priori.

Figure 6 : Antoine Caviglioli au Rallye du Dourdou 2013 (photo Sandra Kientz)

Comme nombre d’entre nous dans la catégorie Classiques, Antoine a besoin de bien voir la route de nuit. Comme sur sa Honda Transalp en 2013, Antoine a particulièrement soigné l’éclairage de sa Honda NX650 Dominator à moteur RFVC en vue de la saison 2014.

Figure 7 : Honda NX650 Dominator d’Antoine Caviglioli prête pour la saison 2014

Dans la catégorie Classiques, l’épouvantail au cours du Championnat de France des Rallyes 2014, sera une fois de plus Nick Ayrton.

Déjà vainqueur du Championnat de France des Rallyes en Classiques en 2010, 2012 et 2013, Nick sera à nouveau très difficile à battre à la régulière en 2014.

Figure 8 : Nick Ayrton avec le puissant 4 cyclindres japonais au Sun Rallye 2011

Tous les coups seront donc permis en 2014 pour tenter de le battre : dégonflage des pneumatiques, sucre dans l’essence, inversion des flèches sur le routier avant son passage, contrôles radar inopinés et fausses équipes de gendarmes dans les liaisons, punaises avant son passage sur le routier, huile sur la route dans les spéciales, et j’en passe.

Toutes les bonnes idées sont les bienvenues…

Figure 9 : Nick Ayrton sur le circuit d’Alès au DDMT 2013 (photo Francesco Scuderi)

Le problème avec Nick, c’est qu’il a la meilleure moto et qu’il est le meilleur pilote, sur la route comme sur les circuits.

Mais loin de nous décourager, cela ne fait que renforcer notre envie d’être devant lui comme a réussi à le faire Renaud Fanon lors du DDMT 2013.

Figure 10 : Podium des motos Classiques au DDMT 2013

Mais quel pilote de moto Honda à moteur Honda RFVC voudra bien prendre la place de Renaud Fanon et sa Honda XL600RM à moteur RFVC sur les podiums du Championnat de France des Rallyes 2014 entre Nick Ayrton et Eric Fortin avec leurs très grosses machines ????

Bonne saison 2014 à tous.

A lundi.

Papytoum

2014 : Honda NX650 Dominator à moteur RFVC pour le Championnat de France des Rallyes en catégorie Classiques


papytoum

Bonjour à tous,

Finalement, pour rouler sur une autre planète selon la publicité de la Honda NX650 Dominator parue dans Moto Journal n°837 du 17 mars 1988, j’aurais su résister 26 ans jusqu’à la saison du Championnat de France des Rallyes Routiers qui débute dans quelques jours.

Figure 1 : Publicité pour la Honda NX650 Dominator (Moto Journal n°837 du 17 mars 1988)

Comme pour la Honda XL600RH achetée à Metz en décembre 2010 en vue de la saison 2011, ma recherche de la perle rare a également été fructueuse pour la Honda NX650 Dominator.

Cette fois-ci, c’est dans le gâtinais que je l’ai trouvée.

 

Figure 2 : Honda NX650 Dominator type RDO2 modèle J de 1988 achetée en vue de la saison 2014

Elle est vraiment belle dans sa robe vieux gold la Honda NX650 Dominator achetée en octobre 2013 en vue de la saison 2014 du Championnat de France des Rallyes.

C’est une première main qui affiche 10 770 km au compteur.

 

Figure 3 : Carnet d’entretien et de garantie de la NX650 Dominator RD02 modèle J de 1988

Elle fut livrée le 06 septembre 1988 à son propriétaire qui me la cédera avec le carnet d’entretien de l’époque mais aussi avec beaucoup d’émotion.

C’est donc un modèle J, le premier modèle de Honda NX650 Dominator type RD02 commercialisé par Honda en France.

Pour les Rallyes Routiers, la préparation sera réduite.

Une plaque phare de Honda NX650 Dominator type RD08 se pose facilement sur les fixations de l’araignée support du bloc compteur-compte tours de la Honda NX650 Dominator type RD02. Cela permet de dégager les accès de part et d’autre des tubes de fourche sans nécessité de démontage du carénage.

Avec le circuit électrique de la Honda NX650 Dominator, le branchement du phare longue portée Formule Top sera simple : alimentation directe par la grosse batterie, relais et interrupteur au guidon. Le phare est placé juste au-dessus du bloc compteur-compte tours grâce à une fixation à pince Ram Mounts.

Le support du ballast du phare xénon Formule Top est fixé sur le guidon à proximité de la fixation Ram Mount.

Ne me servant pas de dérouleur de road book, j’ai encore la place pour installer l’interrupteur du phare longue portée Formule Top.

Le petit compteur de vélo que j’utilise dans les Rallyes Routiers me donne l’heure. Il me permet de ne pas pointer en retard aux contrôles horaires sauf si je me suis perdu sur le routier comme cela m’arrive régulièrement depuis 1984.

Figure 4 : Tableau de bord de Honda NX650 Dominator pour les Rallyes Routiers 2014

Une paire de sifflets placés de part et d’autre de la plaque phare éloignera de ma route les divers monstres croisés sur nos routes (sangliers, chevreuils, biches, lapins…).

J’ai repris les pattes de fixation des xénons de la XLR pour le montage des caméras embarquées que Raphael Ottavi installera sur la Honda NX650 Dominator pour récolter certaines des images du film documentaire qu’il prépare sur la saison des Rallyes Routiers 2014 en Classiques.

Figure 5 : Plaque phare de RD08, sifflet chasse monstres et support de caméra embarquée

Pas grand-chose d’autre pour la préparation de la moto : une révision du moteur, huile et filtre à huile, bougie et antiparasite neufs, filtre KN et réglage de la carburation à la concession Honda Altitude moto, révision des freins et plaquettes neuves.

Cette saison, selon les circonstances de course, je roulerai au choix avec des pneumatiques Bridgestone BT 45, des Pirelli Scorpion Trail ou des Dunlop Trailmax TR91. Les dimensions des pneumatiques d’origine de la Honda NX650 Dominator sont 90/90*21 à l’avant et 120/90*17 à l’arrière.

Les Bridgestone BT 45 allaient bien avec la Honda XL600R et devraient bien aller avec la Dominator. Les Pirelli Scorpion Trail et les Dunlop Trailmax TR91 sont des enveloppes un peu plus modernes développées pour les gros Trails. Ils ont plutôt une bonne réputation.

Pour la démultiplication, je pourrais utiliser à l’arrière des couronnes de 45 à 48 dents selon les profils des épreuves chronomotrées que nous auront à disputer. La démultiplication d’origine de la Honda NX650 modèle J de 1988 est 15 * 45.

Les quelques kilomètres parcourus au voisinage de chez moi quand la neige le permet fournissent les premiers renseignements sur le comportement de la moto.

Par rapport à la Honda XL600R, la Honda NX650 Dominator est plus lourde mais elle se tortille moins sur les irrégularités de la route. Elle est plus rigide et plus franche dans le sinueux.

Elle freine aussi bien que ma XLR équipée d’un train avant de Dominator. Avec la Honda XL600RH équipée de ce train avant, j’ai plusieurs fois fait des blocages de la roue avant sur le routier. Il faudra que je me méfie avec la Honda NX650 Dominator car récupérer la moto devrait être un peu moins facile qu’avec la XLR compte tenu d’un poids supérieur.

Le système de suspension delta prolink conjugué à l’amortisseur qui équipe la Honda NX650 Dominator donne un « toucher de route » un peu plus ferme que l’ancienne version du prolink qui équipait la Honda XL600R.

Reste plus qu’à voir qui sera de la partie au départ de Lavérune (34) pour le Rallye des Garrigues le samedi 22 mars prochain.

A vendredi.

Papytoum

Retour à 1988 : Essais de la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC 644 cm3


papytoum

Bonjour à tous,

La Honda NX650 Dominator est présentée au salon de Tokyo en octobre 1987. Elle est vraiment classe dans son habit rouge et or. Elle existe aussi en noir et dans une couleur vieux gold spécifique au marché français.

Figure 1 : Honda NX650 Dominator présentée au salon de Tokyo en octobre 1987 (Moto Journal n° 817 du 29 octobre 1987)

Selon Moto Journal n°817 du 29 octobre 1987, la Honda NX650 Dominator marque le retour du trail à des prétentions plus routières.

La Honda NX650 Dominator a été élaborée autour du moteur monocylindre à simple arbre à cames en tête et culasse RFVC à 4 soupapes radiales des Honda XL600LM et XL600RM. Il en conserve l’architecture, lubrification par carter sec et démarreur électrique, mais s’en démarque par la cylindrée. Celle-ci passe en effet à 644 cm3 (contre 591) grâce à l’augmentation conjointe de l’alésage (+3 mm) et de la course (+ 2 mm).

Si rien de fondamental n’a changé, on note cependant quelques innovations visant à améliorer le fonctionnement et la facilité d’utilisation de la mécanique. Ainsi, la chaine de distribution est allégée et dotée d’un système de tension automatique à cliquet.

Le double carburateur des Honda XL600LM/RM a cédé la place à un unique mais copieux carburateur Keihin de 40 mm à dépression assisté d’un dispositif mécanique sensé améliorer sa réponse lors des brutales variations d’ouverture. L’échappement à double sortie est prolongé par 2 silencieux qui débouchent de part et d’autre de la selle.

On signalera également l’apparition d’un nouveau mécanisme de décompresseur automatique qui réduit l’effort nécessaire au démarrage de 30%. Enfin, la boite de vitesse à 5 rapports bénéficie d’une première plus longue que celle des 600 trails.

Toutes ces innovations se traduisent au bout du compte par une légère augmentation de la puissance qui passe de 44 à 46 chevaux. Elle est obtenue 500 tours plus bas. Le couple maxi se situe lui aussi 500 tours plus tôt et sa valeur passe de 5 mkg à 5,8 soit une progression bien plus sensible que la puissance. Honda a manifestement cherché à privilégier les sensations de conduite et la pêche à la reprise plutôt que la vitesse maxi.

Figure 2 : Moteur et cadre de Honda NX650 Dominator (Moto Journal n°818 du 5 novembre 1987)

La partie cycle a fait l’objet d’un soin attentif dans le but d’améliorer la rigidité d’ensemble. Le cadre, simple berceau dédoublé, est constitué de tubes de section rectangulaire ou ronde selon les endroits. L’huile pour le moteur est contenue dans la poutre supérieure du cadre et dans le berceau avant.

Le principe des jantes tubeless inaugurées avec la Honda XL600LM a été abandonné. Le freinage est assuré par 2 disques ; de 256 mm à l’avant et de 220 mm à l’arrière. Avec ses 152 kg, la Honda NX650 Dominator est annoncée avec 3 kg de moins que la Honda XL600LM.

Pour ma part, j’aime bien la couleur vieux gold de la Honda NX650 Dominator réservée au marché français.

Figure 3 : Essai de la Honda NX650 Dominator (Moto Revue n°2838 du 10 mars 1988)

Selon Eric Breton dans Moto Revue n°2838 du 10 mars 1988, la Honda NX650 Dominator se régale des reprises à moyens régimes. Le moteur de la Honda est plein à tous les régimes, jouant sur le couple pour être diaboliquement efficace. L’embrayage relativement peu progressif de la Honda NX650 Dominator explique un temps assez médiocre au 400 m départ arrêté. Par contre, sa boite de vitesse est un modèle du genre, douce, précise et ultra rapide.

A la conduite, il faudra se méfier des dérobades de l’arrière de la Honda NX650 Dominator. La position très avancée du pilote qui déleste l’arrière accentue le phénomène.

La décélération procurée par le freinage de la Honda NX650 Dominator est sidérant d’efficacité dixit Moto Revue.

Figure 4 : Essai de la Honda NX650 Dominator (Moto Journal n°837 du 17 mars 1988)

Après Moto Revue, c’est au tour de Moto Journal de faire l’essai de la Honda NX650 Dominator dans le n°837 du 17 mars 1988. Les conclusions de Bertrand Sébileau sont à peu de choses près les mêmes que celles de son collègue de Moto Revue : agile en virage, les sorties de courbe sont un régal avec le moteur plein de brio de la Dominator.

Après les Honda XL600R et les Honda XL600LM et XL600RM, la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC devrait être un outil tout à fait adapté à la pratique des Rallyes Routiers.

Pour nous en convaincre, il ne reste plus qu’à en trouver une et à la préparer en vue du Championnat de France des Rallyes Routiers 2014.

A demain.

Papytoum

2011 : Papytoum Champion de France des Rallyes Classiques avec la Honda XL600RH à moteur RFVC 589 cm3


papytoum

Bonjour à tous,

Fin 2010, après mes déboires avec la vieille Honda XL600RH achetée en mai 2008, je suis convaincu qu’il me faut une machine en très bon état pour participer au Championnat de France des Rallyes 2011.

Avec une telle machine, les frais de préparation seront réduits contrairement à ce qui m’est arrivé avec ma précédente acquisition.

 

Figure 1 : Nouvelle Honda XL600RH achetée pour la saison 2011

Elle est trop belle la nouvelle Honda XL600RH achetée en décembre 2010 en vue de la saison 2011. Avec seulement 6 500 km au compteur, elle est dans un état irréprochable. Cette moto devrait pouvoir tenir toute une saison sans intervention particulière autre que le remplacement de l’huile et du filtre à huile, des pneus et des plaquettes.

Il faudra bricoler un circuit pour faire fonctionner l’éclairage additionnel en xénon que j’ai prévu d’utiliser en remplacement des longue-portée Hella Rallye 1000 que j’utilisais encore en 2009 et 2010.

Comme les autres pilotes des XLR au cours saisons précédentes, je vais améliorer le freinage d’origine de la Honda XL600RH en adaptant un train avant de Honda NX650 Dominator : jante un peu plus large (1.85 pouces contre 1.60), gros étrier de frein, disque de 256 mm et arceau rigidificateur sous le garde boue avant près de la roue.

 

Figure 2 : Honda XL600RH prête pour la saison en février 2011

En souvenir de ma première Honda XL600RD de 1983, j’utiliserai les mêmes couleurs à dominante de blanc, avec le réservoir barré de rouge et de gris, lors de la saison du Championnat de France des Rallyes 2011 en « Classiques ».

 

Figure 3 : Papytoum dans le col du Canadel (83) au Sun Rallye le 19 mars 2011 (photo Thierry Honorat)

La saison débute par le Sun Rallye ou Rallye du Var organisé par le même organisateur que le premier Rallye du Ventoux qui fermait la saison 2010. De bon augure pour les fans de Rallyes Routiers à l’ancienne. Et nous serons servis.

Dommage toutefois que les projets trop ambitieux de l’organisateur aient débouché sur l’annulation de la quasi-totalité des spéciales de nuit qui étaient tout simplement magistrales.

A l’exception d’un passage dans le col du Babaou, nous avons dû nous contenter d’un menu allégé comportant des spéciales de jour tout aussi plaisantes que celles prévues de nuit : col du Canadel, col des Fourches, raccourci pour cause de route défoncée, dommage, et Gonfaron, spéciale de jour effectué en partie de nuit, redommage.

Malgré des cafouillages de ma part sur le routier de nuit, je repars du Rallye du Var avec la première place du classement provisoire du Championnat de France des Rallyes en catégorie Classiques. Je ne quitterai plus cette place jusqu’à l’issue de la saison 2011.

Figure 4 : Dominique Wils en ouvreur à la Sarthe 2011 (photo Paul Vilcot)

Pas encore remis, Dominique Wils et la Honda XL600R ex Robert Degaudez sont en rodage à la Sarthe et ouvrent la route.

Au Rallye du Var, je fus bien aidé par la casse du moteur de la 1100 GSXR de Nick Ayrton lors de l’étape de jour. Malheureusement, Nick n’aura pas réparé sa GSXR pour le Rallye de la Sarthe. Il disputera l’épreuve sarthoise avec sa 1000 R1 et remportera le scratch du circuit Bugatti dans l’excellent temps de 7’52’’, très près des temps de Nuques 7’44’’ en 2009 ou de Chéreau 7’46’’ en 2010. Un sacré bon pilote, l’anglo-sarthois Nick Ayrton.

 

Figure 5 : Eric Fortin et Papytoum sur le Bugatti (72) le 02 avril 2011 (photo Paul Vilcot)

Au cours du Rallye de la Sarthe avec Eric Fortin, le numéro 258 et son gros flat 1000 cm3, nous roulerons le plus souvent de concert. Sur le circuit Bugatti, Eric Fortin ouvre la route. Sur le routier, c’est Papytoum qui ouvre, sans lecteur de road book, sous le contrôle d’Eric qui le suit.

Figure 6 : Honda XL600R de Robert Degaudez au Rallye de la Sarthe 2011 (photo Paul Vilcot)

Pour la préparation de sa Honda XL600R, Robert Degaudez a opté pour un bras oscillant de Honda XL600LM en aluminium (en acier sur la Honda XL600R) et une paire de roues tubeless rayonnées de Honda XL600RM.

Après avoir été humilié par Robert Degaudez et sa Honda XL600R sur le circuit Bugatti, je remporterai toutes les spéciales du routier de jour comme de nuit pour rester en tête du Rallye de la Sarthe et du classement provisoire du Championnat de France des Rallyes Classiques 2011.

Figure 7 : Papytoum dans Pont de la Pierre en Corse le 23 avril 2011 (photo digit-photo)

Le Rallye de Corse, auquel je n’avais plus participé depuis le second Rallye de la Cinarca en 1989, m’a rempli de bonheur. Le routier assez court était magnifique. Pas trop de répit sur la boucle si l’on voulait tenir un temps idéal de 60 km/h de moyenne. En réalité, afin de ne pas effaroucher les riverains corses, la moyenne pour le rallye est bien inférieure. La possibilité de reconnaître les spéciales à son aise est aussi un grand plaisir. Je m’en suis donné à cœur joie.

Après une lutte serrée avec François Maestracci qui roule avec une Honda XLV750, je remporte la très belle épreuve corse.

Figure 8 : Honda 750 XLV de François Maestracci

François Maestracci tenait tête aux autres brillants pilotes corses, Pierre-Jean Padovani, Louis Rossi et Joseph Pilo lors des premières spéciales disputées de jour au second Rallye moto de la Cinarca en 1989.

 

Figure 9 : Papytoum dans la spéciale de Saint Bonnet (69) le 14 mai 2011 (photo Paul Vilcot)

Au Rallye du Beaujolais, la lutte devrait être encore plus intéressante. Eric Fortin et son gros flat allemand, Maurice Blanchon et le petit bicylindre deux temps japonais, sont venus rejoindre les Honda XL600R à moteur RFVC.

C’est d’ailleurs Maurice Blanchon qui s’en sort le mieux de jour. Heureusement pour nous, il a un peu plus de mal à y voir bien la nuit.

Malgré tout, je repars du Rallye du Beaujolais avec le maximum de points pour le Championnat Classiques.

Je ne comprendrai jamais ces histoires de points attribués selon la nature de la licence. M’enfin !!!!

Au Rallye de l’Ain, Dominique Wils est venu rejoindre les petits camarades en Classiques avec la vieille Honda XL600R héritée de Robert Degaudez. La machine a dû subir pas mal de révisions depuis 1985.

 

Figure 10 : Papytoum dans le spéciale de Corveissiat (01) le 28 mai 2011 (photo Paul Vilcot)

Très généreux, et pas seulement au guidon, Dominique Wils prend des pénalités au contrôle horaire de Cerdon pour pointage en avance. Histoire sans doute de nous laisser les gros points. Merci Dom !!!

Du coup malgré la victoire de Dominique Wils la nuit, j’engrange encore de bons gros points pour le classement provisoire du Championnat de France des Rallyes en Classiques.

Figure 11 : podium des Classiques au Rallye de l’Ain 2011

Sur le podium des Classiques du Rallye de l’Ain 2011, carton plein des XLR à moteur RFVC. Nous nous y retrouvons, Dominique Wils, Honda XL600R, Robert Degaudez, Honda XL600R, et moi-même, Honda XL600R. Trois anciens du Rallye de la Sarthe 1987 !!!!

Figure 12 : Plaque de course lors de la finale au Rallye du Dourdou en juillet 2011

La manche finale du Championnat de France des Rallyes va se dérouler au Rallye du Dourdou le week-end du 14 juillet 2011.

Le Dourdou est une épreuve magnifique. La région offre des petites routes à foison. Sur ces routes techniques, l’organisation maintenant bien rodée des gens de Villecomtal a mis en place un découpage horaire nécessitant un pilotage soutenu.

 

Figure 13 : Dominique Wils dans la spéciale de Villecomtal (12) le 16 juillet 2011 (photo Francisco Scuderi)

Après des reconnaissances abondantes, du routier comme des 2 spéciales, je parviens enfin à être devant Dominique Wils lorsque nous attaquons les premiers passages dans les spéciales de l’étape de nuit qui débute traditionnellement le Rallye du Dourdou.

De jour, je tenterai sans succès de rester au contact de Dominique Wils dans les spéciales de Villecomtal et de Saint Cyprien.

Figure 14 : Papytoum dans la spéciale de Villecomtal (12) le 16 juillet 2011 (photo Francisco Scuderi)

Dominique gagne haut la main le Rallye du Dourdou. Je remporte le titre de Champion de France des Rallyes 2011 en catégorie Classiques avec la Honda XL600RH à moteur RFVC aux couleurs de ma Honda XL600RD de 1983 !!!

La victoire au Championnat de France Classiques me donnera l’occasion de partager le podium du Championnat des Classiques et Anciennes lors du Salon Moto Légende au Parc de Vincennes en novembre 2011.

 

Figure 15 : Podium des Rallyes Routiers Classiques au Salon Moto Légende le samedi 19 novembre 2011 (photo Raphael Ottavi)

Sous l’œil de Gil Planchon-Tourly, futur président de la Commission Nationale des Rallyes Routiers au sein de la FFM, un beau podium Anciennes et Classiques lors de la remise des prix au Salon Moto Légende de novembre 2011 au Parc de Vincennes : Noël Offrant, un des piliers du Championnat des Anciennes et membre de l’Union Motocycliste de l’Ain, Robert « rob » Degaudez que l’on ne présente plus, Gérard Spagli, multiple vainqueur de la catégorie Anciennes du CFRR, Philippe « papytoum » Thoumelin, Champion Classiques 2011, Rémi Roques et Guy Marchand, deux autres piliers des Championnats Classiques et Anciennes du CFRR.

La saison 2011, pleine de belles satisfactions et d’un réel plaisir de rouler avec la Honda XL600R à moteur RFVC, en appelle certainement d’autres.

A suivre la semaine prochaine, avec notamment la présentation des forces en présence pour l’ouverture de la saison 2014 des Rallyes Routiers en catégorie Classiques au Rallye des Garrigues, les 22 et 23 mars 2014.

Bon week-end à tous.

Philippe « papy toum » Thoumelin

http://www.youtube.com/watch?v=B2OFFsSBPPA

2009 : Renaud Fanon Champion de France des Rallyes Classiques avec la Honda XL600LM à moteur RFVC 591 cm3


papytoum

Bonjour à tous,

En 2008, j’ai acheté une Honda XL600RH pour participer à quelques manches du Championnat de France des Rallyes 2009 en catégorie Classiques.

Figure 1 : Honda XL600RH achetée en mai 2008 en vue du CFRR 2009

La moto ne marche plus. Elle est d’apparence fatiguée. Le démontage moteur révèlera que c’est encore pire. Le moteur a été massacré lors de démontages/remontages vraiment pas professionnels.

Figure 2 : Culasse de Honda XL600R préparée par Gonin moteurs en janvier 2009

Il faudra l’intervention de Gonin moteurs à Lyon sur la culasse et toute la patience de Benoît Benier pour arriver à remonter le moteur le plus correctement possible. Malgré de lourds frais de pièces et d’heures de travail, le résultat obtenu sur le moteur RFVC ne sera jamais vraiment correct.

Figure 3 : Benoit Benier, le fils, prépare la Honda XL600RH pour la saison 2009

Les premiers essais de la Honda XL600RH remontée avec la culasse Gonin moteurs et un arbre à cames racing stage 1 sont encourageants. Cependant, les tares fondamentales du moteur très usé de cette machine et les handicaps du montage choisi font déjà douter du potentiel de la machine pour les spéciales des Rallyes Routiers.

Des trous sont perceptibles à l’accélération. La coupure des gaz est chaotique du fait d’un palonnier de carburateur fatigué obligeant à anticiper la coupure des gaz avant les virages. Le moteur manque de couple en bas du fait du montage racing ce qui rend les sorties de virage laborieuses.

Mauvaise pioche !!!!!!

Figure 4 : Essai de la Honda XL600RH sur la fameuse route du Peuil près de Grenoble en février 2009

Malgré tout, avant la participation de l’équipage « Papytoum » + Honda XL600R au premier Rallye des Garrigues qui ouvre le Championnat de France des Rallyes en mars 2009, l’optimisme est visible à la concession Honda moto de Grenoble.

Figure 5 : Devant la concession Honda Altitude moto en février 2009

Il a l’air content le « Papypilote » entouré par les 2 légendes : Marc Benier, le mécanicien des moteurs Honda RFVC des années 1980 et Gilles Bonjean, le jeune patron de la concession Honda moto de Grenoble, mais aussi vainqueur du classement promotion au Rallye Vercors-Trièves 1992 au guidon de la moto Honda XR600 à moteur Honda RFVC.

Le moteur Honda RFVC est une vraie tradition dans les Rallyes Routiers de la région de Grenoble.

Pour participer au Championnat de France des Rallyes Routiers dans la catégorie Classiques, il faut engager une moto qui respecte un âge limite. La copie de la notice descriptive fournie par Honda France indique le 31 janvier 1985 comme date d’enregistrement pour les modèles Honda XL600R type PD03 dont les numéros commencent à 5100001.

Figure 6 : Copie de la notice descriptive des modèles Honda XL600RH n°5100001 à 6200001

Les 2 modèles Honda XL600RH que j’utiliserai en 2009-2010 (N°5200090) et 2011 (N°5200003) seront conformes aux exigences du règlement Classiques de la FFM.

 

Figure 7 : Honda XL600RH engagée au premier Rallye des Garrigues en mars 2009

Au premier Rallye des Garrigues, c’est Renaud Fanon qui impose la Honda XL600LM type PD04. Renaud utilise la même machine que Jean-Pierre Pélissou, vainqueur du Championnat de France des Rallyes en 2008 en catégorie Classiques. 

Renaud Fanon est un habitué du Championnat de France des Rallyes Routiers. 

Figure 8 : Renaud Fanon pilote une Honda XL600LM au Rallye des Garrigues 2009

Au classement du Rallye des Garrigues en Classiques, Renaud Fanon précède Gérard Spagli qui emmène très bien sa lourde Kawasaki Z1000.

Quant à moi, je me suis fait très plaisir à conduire à nouveau la Honda XL600R à moteur RFVC sur les petites routes du Languedoc. Les résultats se sont progressivement améliorés en cours de rallye. En fin de nuit, je commençais à me rapprocher des temps de Renaud Fanon.

Figure 9 : Philippe « papytoum » Thoumelin sur Honda XL600RH au Rallye des Garrigues en mars 2009

Confiée à des mains expertes, la Honda XL600LM type PD04 à moteur Honda RFVC 591 cm3 conduite par Renaud Fanon apparaît comme une machine bien adaptée aux Rallyes Routiers

 

Figure 10 : Renaud Fanon à Maison Blanche lors du Rallye de la Sarthe 2009

A regarder de près, comme sur la machine de Jean-Pierre Pélissou en 2008, il n’apparait aucune entorse à l’aspect d’origine de la Honda XL600LM de Renaud Fanon en 2009 sinon un garde boue court à l’arrière et un garde boue près de la roue à l’avant.

Figure 11 : Renaud Fanon sur le circuit Bugatti en avril 2009

C’est dans le pilotage très généreux de Renaud Fanon au guidon de la Honda XL600LM à moteur RFVC qu’il faut chercher l’explication de sa série de victoires en 2009. Renaud Fanon remporte 9 des 10 manches qu’il a disputées en catégorie Classiques en 2009.

Renaud Fanon sera uniquement devancé par Dominique Wils lors de l’étape de nuit à la Sarthe.

Renaud Fanon n’aura même pas à faire le déplacement lors de la clôture du Championnat de France des Rallyes fin août 2009 au Rallye des Volcans ayant acquis les points suffisants pour empocher le titre de Champion de France des Rallyes en catégorie Classiques.

Au guidon de la Honda XL600LM, Renaud Fanon est brillant.

Figure 12 :  Dominique Wils au Rallye de la Sarthe en avril 2009

Dominique Wils a hérité de la Honda XL600R avec laquelle Robert Degaudez a été Champion de France des Rallyes en 1985. S’il trouvait la disponibilité pour disputer un Championnat entier, Dominique Wils pourrait sans aucun doute rejoindre son mentor sur les tablettes du Championnat de France des Rallyes Routiers.

A la Sarthe, notre ami grenoblois, Jean-Louis Mas, a catapulté la Versys dans les champs. Il est très content que Daniel Orriols la lui ramène pour assurer (anticiper) dès que possible la reprise de la conduite.

Figure 13 : Jean-Louis Mas récupère sa Versys après sa chute au Rallye de la Sarthe en avril 2009

Manifestement, notre ami grenoblois va déjà beaucoup mieux lors du Rallye de l’Ain en 2009 et son attirance pour les rallyes ne faiblit pas. Serait-il venu dans l’Ain à moto ???

Figure 14 : le parc fermé du Rallye de l’Ain à Cerdon en juin 2009

Pour la clôture du Championnat de France des Rallyes 2009 au Rallye des Volcans fin août, ma Honda XLR600RH a peu évolué. Je teste une paire de roue tubeless de Honda XL600LM. Je ne conserverai pas cet équipement que je trouve trop lourd par rapport aux roues non tubeless des XLR.

 

Figure 15 : Honda XL600RH au départ de jour du Rallye des Volcans 2009

Sur le podium du Rallye des Volcans 2009, on retrouve un brillant trio de pilotes au guidon de Honda XLR : Laurent Razy, Dominique Wils et Jean-Pierre Pélissou.

 

Figure 16 : Laurent « lolo » Razy au Rallye des Volcans 2009

Laurent « lolo » Razy, très efficace, pilote sa XLR comme la sportive à laquelle il est habitué.

 

Figure 17 : Jean-Pierre Pélissou au Rallye des Volcans 2009

Le Champion de France Classiques 2008, Jean-Pierre Pélissou, fait très bonne figure dans la catégorie des Classiques du Rallye des Volcans.

 

Figure 18 : « Papytoum » au Rallye des Volcans 2009

Pendant tout le Rallye des Volcans, je chercherai à ne pas me laisser surprendre par une fermeture des gaz en 2 temps qui a bien failli m’envoyer dans un mur lors des reconnaissances.

Il faudra que je pense à investir dans une Honda XL600R bien mieux conservée si je veux un jour disputer le Championnat de France des Rallyes en catégorie Classiques dans de bonnes conditions.

En 2010, je poursuivrai mon apprentissage des Rallyes Routiers en catégorie Classiques en participant au Rallye du Ventoux.

 

Figure 19 : Plaque de course du 1er Rallye du Ventoux en 2010

Le tracé du premier Rallye du Ventoux a de quoi ravir les amoureux de la discipline. Il est composé d’une alternance de petites routes sinueuses et de belles routes tortueuses. La montée du Ventoux par Malaucène et la descente par Bédoin sont au programme.

Figure 20 : Tracé du Rallye du Ventoux 2010 : Malaucène, Suzette, Beaumes, Sablet, St Roman, Faucon, Brantes, Veaux, Le Ventoux

La spéciale de Vaux est connue des pilotes automobiles du Rallye de Vaison la Romaine. Elle sert aussi de course de côte en motos anciennes.

Comme dans les Rallyes Routiers à l’ancienne, le découpage des CH fait la part belle aux CH difficiles. Ce ne sera pas du goût des autorités fédérales qui apporteront quelques modifications au découpage horaire. Dommage pour le sport mais tant mieux pour la tranquillité des riverains.

Figure 21 : Papytoum et la Honda XL600RH dans la spéciale de Vaux au Rallye du Ventoux 2010

Au premier Rallye du Ventoux en mai 2010, je finis second en Classiques derrière Nick Ayrton et sa puissante 1100 GSXR. Ce rallye constitue la finale du Championnat de France des Rallyes 2010. Nick Ayrton y gagne sa première couronne de Champion de France des Rallyes en catégorie Classiques. Ce ne devrait pas être la dernière.

Après ces premiers tests en Classiques en 2009 et 2010, c’est juré la saison prochaine je prends une Honda XL600R neuve pour faire le Championnat des Rallyes Routiers en Classiques….

A demain

Papytoum

2008 : Jean-Pierre Pélissou mène la meute des Honda XL600 à moteur RFVC


papytoum

Bonjour à tous,

En 2008, c’est une véritable armada de Honda XL600 qui prend d’assaut le Championnat de France des Rallyes Routiers en catégorie Classiques.

Figure 1 : Honda XL600R de Robert Degaudez engagée dans le Championnat de France des Rallyes Routiers en Classiques en 2008

Robert Degaudez, Champion de France des Rallyes en 1985, engage une Honda XL600R flambant neuve pour disputer la saison de Rallyes Routiers 2008.

Figure 2 : Robert Degaudez au Rallye de la Sarthe 2008

Au Rallye de la Sarthe 2008, les choses commencent bien pour le gang des XLR. Jean-Pierre Pélissou au guidon d’une Honda XL600LM gagne la catégorie Classiques devant Luc Martin conduisant la grosse moto allemande et la Honda XL600R de Robert Degaudez.

A noter que Robert a fait le choix d’une roue avant de 18 pouces pour le Rallye de la Sarthe.

En Corse, c’est une vraie razzia du gang des XLR. Laurent Razy, Honda XL600R, l’emporte en Classiques devant Jean-Pierre Pélissou, Honda XL600LM, et Laurent Dailloux, Honda XL600R. Aucun respect pour l’ancienne gloire du CFRR, Robert Degaudez, Honda XL600R, qui termine derrière le trio des jeunes loups du gang des XLR.

 

Figure 3 : Laurent Dailloux Honda XL600RH au Rallye de Corse en avril 2008

Le jeune Laurent Dailloux en pleine attaque au Rallye de Corse au guidon de la Honda XL600RH.

Figure 4 : Jean-Pierre Pélissou Honda XL600LM au Rallye de Corse en avril 2008

En 2008, avec la grosse Honda XL600LM, Jean-Pierre Pélissou va bien moins vite que l’année précédente lorsqu’il roulait avec la KTM 690.

Quand il finissait 19ème de la première spéciale à Tassinca en 2007 avec la 690 KTM, il n’est que 62ème dans la spéciale du Pont de Cassone en 2008 avec la Honda XL600LM à moteur RFVC. Mais le plaisir avec ces vieilles motos est ailleurs que dans la recherche d’une bonne place dans le classement scratch. Quoique !!!!

Figure 5 : Robert Degaudez au Rallye de Corse en avril 2008

Compte tenu du terrain en Corse, Robert Degaudez a choisi la roue avant de 21 pouces pour sa Honda XL600R.

Figure 6 : Philippe Thoumelin ouvreur du Rallye de l’Ain 2008

A l’invitation de Jean-Jacques Guillemoz, président de mon nouveau club, l’Union Motocycliste de l’Ain, je roulerai jour et nuit en ouverture du Rallye de l’Ain 2008 avec un scooter. Le 500 TMax que je découvrais est une machine amusante à conduire sur les petites routes du Bugey.

Au Rallye de l’Ain, nouvelle main basse des XLR sur le classement des Classiques. Laurent Dailloux, Honda XL600R, l’emporte devant Jean-Pierre Pélissou, Honda XL600LM, et Eric Sarafis 350 RDLC.

Le tableau de chasse des XLR est encore meilleur au Rallye du Dourdou. Laurent Razy, Honda XL600R, Laurent Dailloux, Honda XL600R, et Jean-Pierre Pélissou, Honda XL600LM, terminent dans cet ordre en Classiques.

En 2008, le règlement et les commissaires ne sont pas exigeants vis-à-vis de la conformité des motos de la catégorie Classiques. Des différences assez notables par rapport à l’aspect d’origine des machines sont tolérées sur les Honda XLR engagées dans la catégorie. Certaines des modifications acceptées en 2008 ne le seront plus en 2009. Notamment, la roue avant en diamètre d’origine devra être conservée.

Figure 7 : Laurent Dailloux au Rallye des Volcans en août 2008

Pour la saison 2008, Laurent Dailloux a fait le choix d’un modèle Honda XL600RH. Ce sont les derniers modèles du type PD03 sortis par Honda en France en 1987. Le moteur RFVC qui est utilisé ici a une cylindrée de 589 cm3 (cotes 100 * 75 mm).

Les modèles Honda XL600RH ont subi quelques évolutions au niveau de la carburation et du CDI par rapport aux modèles Honda XL600RD et XL600RF commercialisés en 1983 et 1985. Ils démarrent mieux. Il est plus facile de conduire en utilisant le couple du monocylindre. Le modèle RH est équipé d’une fourche de diamètre 41 mm contre 39 sur les modèles RD de 1983. Comme les autres modèles Honda XL600R type PD03, il conserve le petit disque de frein avant de 240 mm et le démarrage exclusif au kick.

La préparation pour les Rallyes Routiers de la machine de Laurent Dailloux inclut un train avant spécifique. Probablement dérivé d’une Honda XL600V, il comporte un freinage avec gros étrier et grand disque. La roue avant de 21 pouces est conservée. Le montage d’un phare xénon au centre de la plaque phare est un autre bon choix fait par Laurent Dailloux dans la préparation de sa XLR en 2008.  

Figure 8 : Jean-Pierre Pélissou au Rallye des Volcans en août 2008

Pour sa Honda XL600LM à gros réservoir de 28 litres, Jean-Pierre Pélissou n’a semble-t-il pas apporté de modification notable sauf peut-être un changement de l’amortisseur à l’arrière.

Commercialisée en 1985 avec son beau moteur RFVC rouge, la Honda XL600LM type PD04 a en effet déjà beaucoup évolué par rapport au modèle PD03. La liste des évolutions est longue : démarreur électrique et batterie plus grosse, fourche de 41 mm avec gros étrier de frein avant et disque plus épais de 256 mm. Les jantes sont toujours rayonnées mais tubeless. Le moteur a subi de nombreuses modifications également. Les Honda type PD04 utilisent la version du moteur RFVC de 591 cm3 de cylindrée (cotes 97 *80 mm). Culasse et soupapes, carburation, CDI et échappement sont spécifiques aux modèles PD04.

Figure 9 : Laurent Razy au Rallye des Volcans en août 2008

La Honda XL600R de Laurent Razy est celle qui s’éloigne le plus du modèle commercialisé. Elle se rapproche des machines que nous préparions pour le Championnat de France des Rallyes dans les années 1980. Parmi les modifications les plus visibles figurent la roue avant à jante large en 17 pouces (jante arrière tubeless rayonnée de 2,5 pouces de Honda XL600LM ou RM) et la jante large à l’arrière de même diamètre. Ces jantes permettent à Laurent Razy d’utiliser des pneus routiers sportifs contrairement aux trails de ses collègues qui roulent avec des roues en 21 pouces à l’avant. Et que dire des performances de son moteur.

Le résultat du travail sur le moteur de Laurent Razy du sorcier lyonnais Gonin moteurs est éloquent. Malgré la qualité de son pilotage, les résultats de Laurent Razy sur chacune des manches auxquelles il a participé en 2008 ne laissent planer aucun doute sur l’avantage procuré par le moteur de sa machine vis-à-vis de ses collègues engagés avec des XLR dans la catégorie Classiques.

Malgré tout, c’est bien la Honda XL600 la plus proche en apparence de la machine de série qui sera sacrée Championne de France des Rallyes Routiers en catégorie Classiques en 2008.

Auteur d’une belle saison, ayant marqué des points à toutes les manches, contrairement à Laurent Razy, vainqueur de 6 des 12 manches disputées, et à Laurent Dailloux, moins régulier, Jean-Pierre Pélissou gagne, en 2008, avec la Honda XL600LM à moteur RFVC le titre de Champion de France des Rallyes en catégorie Classiques.

Figure 10 : Dominique Wils et Philippe Thoumelin à Cerdon le 24 mai 2008

Quant à moi, le spectacle des Honda XL600 en course et l’évocation de quelques vieux souvenirs de Rallyes Routiers datant de 1987 avec Dominique Wils, ont fini de me convaincre de revenir disputer quelques manches dans le Championnat de France des Rallyes Routiers avec une de ces anciennes machines la saison prochaine.

On en parle demain.

 Papytoum

1992 : Bruno Viaud et le moteur Honda RFVC Champions de France des Rallyes


papytoum

Bonjour à tous,

En 1992, le policier Bruno Viaud laisse la lourde Kawasaki 650 Tengai que lui confiait jusqu’alors l’équipe du Club Motocycliste de la Police Nationale pour une Honda XR600 à moteur RFVC, machine enfin susceptible de gagner le titre de Champion de France des Rallyes que Bruno mérite amplement.

Figure 1 : le policier Bruno Viaud pilote une Kawasaki 650 Tengaï au Rallye de l’Ardèche 1990 (moto verte n°221 janvier 1991)

Avec cette machine, Bruno Viaud roule sur les traces des deux Champions de France des Rallyes, Philippe Letiec en 1988 et Yves Gras en 1990 et 1991, qu’il envisage de rejoindre dans les tablettes du Championnat de France des Rallyes.

Figure 2 : Bruno Viaud et son collègue du CMPN Hervé Joseph pilotent des Honda XR600 RFVC équipé d’un kit Honda HRC lors de la saison 1992

Comme le champion de France Yves Gras lors des 2 saisons précédentes, la Honda XR600 que conduit Bruno est une évolution de la version enduro du XR600 commercialisée par Honda. Les modifications les plus visibles concernent les roues et le freinage. Les deux jantes en 17 pouces plus larges que l’origine permettent de monter des pneus routiers. Le gros disque de frein avant et la pince adaptée améliorent grandement le freinage. Mais ce n’est pas tout, car le CMPN met à la disposition de ses pilotes des versions du XR600 équipé d’un kit moteur HRC. En l’absence d’informations précises, les améliorations envisageables concernent l’arbre à cames, les soupapes, le cylindre et le carburateur…..

Bruno Viaud débute la saison 1992 par une seconde place à la Sarthe derrière Frédéric Avandetto qui pilote une Honda 500 CR montée en « Supermotard Rallye Routier », intouchable sur le terrain sarthois.

Figure 3 : Alain Amblard avec la Honda XR600 préparée par François « le fef » Bourdiaux

La suite de la saison de Bruno Viaud ne sera pas une promenade de santé. Régulièrement accroché par les deux autres Honda XR finement préparées de Hervé Joseph, premier au Beaujolais (69), et d’Alain Amblard, vainqueur aux Baous (06), Bruno Viaud parviendra à son objectif de s’emparer du titre de Champion de France des Rallyes 1992 grâce à ses victoires au Vercors-Trièves (38), les 20 et 21 juin, aux Châtaignes (07), les 05 et 06 septembre et lors de la finale chez lui au Francilien (77), les 26 et 27 septembre 1992.

Figure 4 : le policier Bruno Viaud fait la une du France Moto 276 en février 1993

En 1993, le policier Bruno Viaud revient aux affaires avec une Honda NX650 Dominator plus en conformité avec le code de la route en vigueur au sein du Club Motocycliste de la Police Nationale. La moto Honda XR600 de 1992 n’est pas homologuée directement par Honda France.

Figure 5: Les Honda NX650 Dominator du CMPN avant le départ de nuit au Trièves 1993 (Viaud n°3, Aubard n°14, Joseph n°6) et la TDM de Lacoste n°7 (photo Jean-Charles Vérilhac)

La Honda NX650 Dominator est une machine plus lourde et moins performante que le modèle Honda XR600 que Bruno Viaud utilisait la saison précédente. La Honda NX650 Dominator utilisée par l’équipe du CMPN possède une roue de 21 pouces à l’avant montée avec des pneumatiques Dunlop Trailmax. L’amortisseur Ohlins semble la seule entorse à l’équipement d’origine de la moto.

Par rapport aux petits copains du Championnat de France des Rallyes, c’est vraiment la punition pour les pilotes du CMPN. Malgré ce handicap, Bruno Viaud réussira une saison en tout point remarquable au guidon de cette nouvelle machine, témoignage de son grand talent au guidon d’une moto sur la route.

Figure 6 : le policier Bruno Viaud au départ du Rallye de la Sarthe 1993 (France Moto mai 1993)

Les débuts sont timides avec une troisième place à la Sarthe derrière le champion 1989, Philippe Many qui pilote désormais une Yamaha 600TT, concurrente directe de la Honda XR600. Le side-car de l’équipage Meuret-Simonin finit second. Le résultat est pire en Corse où Bruno Viaud se contente de la 6ème place.

En Corse, le side-car de Jean-Michel Meuret et Eric Simonin gagne le Rallye Impérial et prend de l’avance au classement provisoire du Championnat de France des Rallyes 1993.

Figure 7 : L’équipage Meuret-Simonin vainqueurs du Rallye Impérial en mars 1993 (France Moto avril 1993)

Le trio de tête du classement provisoire du Championnat de France des Rallyes figure dans l’ordre sur le podium du Rallye de l’Ain comme sur celui du Beaujolais : Meuret, Many et Viaud.

Bénéficiant de la casse moteur de la 600 TT de Philippe « Max » Many au cours de la nuit et de la pénalité prise par l’équipage Meuret Simonin, Bruno Viaud remporte l’édition 1993 du Rallye du Trièves au guidon de la Honda NX650 Dominator après l’avoir déjà remporté en 1992 au guidon de la Honda XR600.

Philippe Many gagne près de chez lui en Ardèche, Bruno Viaud fait de même dans son jardin au Rallye Francilien et Philippe Many récidive lors de la manche finale organisée par l’équipe des drômois au départ de Bourg de Péage (26).

Figure 8 : Philippe « Max » Many Champion de France des Rallyes en 1993

Le classement scratch du Championnat de France des Rallyes 1993 se jouera à un rien. Avec sa moto de course, le drômois Philippe Many prendra le titre de Champion de France des Rallyes 1993 devant le policier Bruno Viaud auteur d’une magnifique saison. Bruno Viaud est le seul du trio à marquer des points à chacune des manches mais le classement final l’oblige à décompter une manche.

Quant à l’équipage Meuret-Simonin, après une saison phénoménale de brio, avec ses victoires en Corse, à l’Ain et au Beaujolais, il est passé bien près de créer la plus énorme des surprises dans un Championnat de France des Rallyes moto et side-car.

En 1993, au guidon de la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC, le policier Bruno Viaud ne parviendra pas à maintenir une moto Honda à moteur RFVC en tête du classement du Championnat de France des Rallyes routiers. Mais ce ne sera que partie remise.

En 1994, place à la nouvelle génération. C’est avec une moto Stey (Honda) XR600R à moteur RFVC que le jeune Vincent Loustalot remportera son premier titre de Champion de France des Rallyes.

Le brillant pilote drômois reste à ce jour le plus jeune vainqueur d’un championnat de France des rallyes routiers au guidon d’une moto à moteur RFVC. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

Le talentueux policier Hervé Joseph amènera la lourde Honda NX650 Dominator à moteur RFVC à la seconde marche du podium final du championnat 1994.

Figure 9 : Hervé Joseph un des « jeunes loups » du CMPN au guidon de la Honda NX650 Dominator (Moto Magazine n°109 juillet août 1994)

Le policier Hervé Joseph continuera, avec ses collègues du CMPN, a piloté brillamment la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC dans les épreuves du Championnat de France des Rallyes au cours des saisons suivantes. Il remporte notamment le Rallye du Trièves en 1994 et 1995, finissant encore second du classement du Championnat de France des Rallyes en 1997.

Avec beaucoup de ténacité, Hervé Joseph sera enfin Champion de France des Rallyes en 1999 mais ce sera avec le gros twin allemand toujours refroidi par air comme les moteurs RFVC.

La semaine prochaine nous ouvrirons le nouveau chapitre du moteur RFVC chez les Classiques du CFRR cette fois.

Bon Week-end

Papytoum

1990 : Yves Gras et le moteur Honda RFVC double Champions de France des Rallyes


papytoum

Bonjour à tous,

Yves Gras a commencé à faire parler de lui bien avant de devenir le premier double vainqueur du Championnat de France des Rallyes Routiers au guidon d’un modèle Honda XR équipé du moteur Honda RFVC 600 cm3.

Yves Gras est licencié au CET Cannes. Ce club est aussi celui de Thierry Magnaldi, une autre célébrité de la moto en tout terrain à la même période.

L’enduriste Yves Gras fera ses premiers pas dans les rallyes routiers à l’occasion du 1er Rallye du Soleil organisé à Nice (06) par Jean-Pierre Geneletti et le Club Motocycliste de la Police Nationale en septembre 1981. Yves finira cette première épreuve à la 12ème place au guidon de la Honda XL500S.

Dans les archives, j’ai retrouvé la trace d’Yves Gras sur de nombreux podiums du Rallye Lou Mounta Cala à Nice.

En 1983, Yves Gras, au guidon d’une autre moto Honda, remporte la catégorie 125 au Rallye de Nice qui compte pour le Trophée de France des Rallyes. Avec cette petite moto, Yves figure également à la seconde place du classement scratch du rallye.

Figure 1 : Yves Gras au guidon de la Honda 125 MTX à la seconde place du scratch au Rallye de Nice 1983

Ce sera la seule épreuve comptant pour ce trophée où Yves marquera des points. Je pense que ce fut sa seule participation au Trophée de France des Rallyes 1983.

Figure 2 : Classements du Rallye Lou Mounta Cala en juin 1983 (lettre FFM du 14 juin 1983)

Au terme d’une nuit difficile lors du Rallye Lou Mounta Cala 1984, manche finale du Championnat de France des Rallyes, Yves Gras atteint la 7ème place du classement scratch de l’épreuve niçoise. L’enduriste du CET a mis à profit la qualité de son pilotage et la légèreté de sa Honda 200 MTX pour dominer la catégorie 250 cm3.

Figure 3 : Yves Gras en action lors du Mounta Cala 1984 (photo studio Laugier Nice)

Au classement général du rallye, Yves devance notamment Thierry Hardy, un autre régional et futur Champion de France des Rallyes comme lui, qui roule alors avec la Ducati 500 Pantah.

Figure 4 : Scratch du Rallye Lou Mounta Cala à Nice en septembre 1984 (lettre FFM du 02 octobre 1984)

En 1987, lors d’une nouvelle édition du Rallye Lou Mounta Cala, Yves Gras, toujours fidèle à Honda, parvient à hisser la Honda XL600R à moteur RFVC à la troisième marche du podium de l’épreuve niçoise.

Figure 5 : l’enduriste Yves Gras au guidon d’une Honda XL600R à moteur RFVC lors du rallye de Nice 1987

Toujours au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC, nous retrouvons Yves Gras en haut des classements du Rallye de Nice en 1988. Yves n’est battu que par Pierre-Jean Padovani qui a déjà remporté brillamment le premier Rallye moto de La Cinarca en février 1988. La manche corse faisait l’ouverture du Championnat de France des Rallyes 1988.

Figure 6 : Classement scratch du Rallye de Nice en septembre 1988 (lettre FFM du 12 septembre 1988)

En 1988, après la Honda XL600R, Yves Gras va faire briller le gromono Honda NX650 Dominator à moteur RFVC sur les routes du Sud-Est de la France lors du Rallye Monté Carlo moto du 14 au 22 octobre 1988. De nombreux pilotes français spécialistes des rallyes routiers (Patrick Curtat, Marc Granié et Pierre-Jean Padovani notamment) et étrangers s’engagent dans cette épreuve de longue durée.

Figure 7 : Yves Gras au départ de la dernière étape du Monté Carlo moto 1988 au guidon de la Honda NX650 Dominator

A l’époque, dans les rallyes routiers, le maître sur les petites routes comme sur les circuits s’appelle Patrick Orioli au guidon de sa sportive Kawasaki. Malgré toute sa classe au guidon de la Honda Dominator, ou à cause de sa fougue devrait-on dire, Yves Gras ne parvient pas à dominer le maitre d’alors. Comme le rapporte René Imbert dans France Moto 230 de décembre 1988, après avoir perdu toute chance de bien figurer au classement suite à une chute dans un canal (18 minutes de perdues), « Yves Gras scratche les six dernières spéciales et gagne l’étape Grasse-Monaco ». Patrick Orioli remporte le Rallye Monté Carlo moto 1988 devant Patrick Curtat.

Avant de dominer les Championnats de France des Rallyes 1990 et 1991 avec la Honda XR600 à moteur RFVC, pour sa première saison complète de Championnat de France des Rallyes en 1989, Yves Gras reste fidèle au moteur RFVC en participant au guidon d’une Honda NX650 Dominator équipée du moteur Honda RFVC.

Figure 8 : Yves Gras lors de l’ouverture du Championnat 1989 au second Rallye de la Cinarca en Corse

En 1989, avec la Honda NX650 Dominator, face à des motos souvent plus performantes ou plus légères que la Honda Dominator, Yves Gras fera quelques beaux résultats : 12ème à la Cinarca, 3ème à la Sarthe, juste derrière un certain Philippe Thoumelin, enfin remis de ses émotions de la saison 1987, 4ème au Beaujolais, 6ème au Rallye de l’Ain.

Figure 9 : Yves Gras pris en flagrant délit d’excès de générosité au Rallye du Beaujolais 1989

Lors de la première saison de la Honda NX 650 Dominator à moteur RFVC dans les Rallyes Routiers, l’enduriste Yves Gras très volontaire fait une jolie figure sous l’œil du photographe lors du Rallye du Beaujolais 1989.

Lors de la saison 1989, le titre échappera à une moto équipée du moteur Honda RFVC. Le pilote drômois, Philippe Many, au guidon d’une étonnante Yamaha 250 TDR, remportera avec panache le titre de Champion de France des Rallyes 1989. Il privera ainsi le policier Philippe Le Tiec au guidon de la Honda XR à moteur RFVC 600 cm3 du plaisir de devenir le premier double Champion de France des Rallyes.

Revenant bien mieux armé pour la saison 1990, Yves Gras ne tardera pas à prendre la tête du Championnat de France des Rallyes avec sa nouvelle moto, une 600 Stey, autrement dit un Honda XR à moteur RFVC 600 cm3 homologué par Stey.

La saison 1990 d’Yves Gras est un bel exemple de ce qu’il faut faire pour gagner le titre de Champion de France des Rallyes.

Figure 10 : Yves Gras, Honda XR600R à moteur RFVC, au Rallye de la Sarthe 1990 (France Moto juin 1990)

Second à la Sarthe puis à l’Ain en avril 1990, derrière Philippe Many, Champion de France des Rallyes 1989, qui roule alors avec la 250 KR1, la petite bombe de chez Kawasaki, Yves Gras est premier au Beaujolais, second derrière le side-car de Jean-Michel Meuret à la Loire, premier au Vercors mais seulement 3ème au Rallye Francilien organisé par le CMPN derrière les policiers Bruno Viaud et Philippe Le Tiec.

A noter que Yves va tester un kit 630 cm3 dans le moteur RFVC de sa Honda XR à l’occasion du Rallye de la Loire 1990. L’expérience n’aura pas de suite lors des autres participations de Yves au championnat de France des rallyes routiers.

Figure 11 : Yves Gras, Honda XR600R à moteur RFVC, vainqueur du Rallye du Beaujolais 1990 (France Moto octobre 1990)

Yves Gras gagne la finale au Rallye des Châtaignes en octobre 1990, en Ardèche, et empoche son premier titre de Champion de France des Rallyes.

Figure 12 : Yves Gras, Bruno Viaud et Philippe Many après le Rallye de l’Ardèche 1990 (Moto Verte n°221 janvier 1991)

En 1991, Yves Gras reprend la route avec une machine identique, au moins en apparence, une Honda XR600 à moteur RFVC.

Son début de saison est époustouflant : vainqueur à la Sarthe (où on assiste au passage de témoin entre Mr Raymond Lala et notre collègue pilote Christian Brébion à la tête de l’organisation de la magnifique épreuve sarthoise), vainqueur dans l’Ain, au Beaujolais, au Vercors et au Rallye des Baous à Nice.

Figure 13 : Yves Gras, Honda XR600R à moteur RFVC, vainqueur du Rallye de l’Ain 1991

Mais la belle pendule se dérègle au Rallye des Châtaignes où Yves se blesse.

Figure 14 : Yves Gras au départ de spéciale du Rallye des Châtaignes 1991 (article signé Daniel Martin et Philippe Horville)

Yves Gras ne pourra pas défendre ses chances au Rallye Francilien 1991, dernière manche de la saison. Mais la solidarité sudiste jouera à plein et la victoire de Fred Gencel, Yamaha 250 TDR, devant le policier Bruno Viaud, Kawasaki 650 Tengaï, sauvera in extremis le second titre de Champion de France des Rallyes d’Yves Gras.

Petite consolation pour moi en cette fin de saison 1991, je terminerai à la seconde place du Championnat du Sud Est des Rallyes derrière Yves Gras, le grand Champion des Rallyes Routiers.

Mais la saga des moteurs Honda RFVC dans le Championnat de France des Rallyes n’est pas encore finie.

A demain

Papytoum

1988 : Philippe Letiec Champion de France des Rallyes Routiers avec le moteur Honda RFVC


papytoum

Bonjour à tous,

Après une saison en demi-teinte au guidon de la Barigo 560 en 1987, le policier Philippe Le Tiec attaque la saison 1988 de la meilleure manière qui soit au guidon d’une Honda XR à moteur RFVC 600 cm3.

Figure 1 : La Barigo 560 à moteur Rotax de Philippe Le Tiec au Rallye de la Sarthe 1987 (Moto Journal n°792 du 09 avril 1987)

Lors du premier Rallye moto de la Cinarca, les 27 et 28 février 1988, organisé par le Moto Club Impérial et son président Jean-Jacques Poggioli, Philippe Le Tiec termine second de la manche d’ouverture du Championnat de France des Rallyes. Il ne concède qu’un peu plus de 6 minutes au corse Pierre-Jean Padovani qui se balade sur les routes de sa région au guidon de la Kawasaki 600 KLR.

Figure 2 : Classements du 1Er Rallye moto de la Cinarca en février 1988 (Le Provençal la Corse lundi 29 février 1988)

Pour mon retour à la compétition depuis le Rallye du Beaujolais 1987, je parviens à accrocher la 7ème place du premier Rallye moto de la Cinarca avec la Honda XL600RH et le moteur RFVC 628 cm3.

Plutôt pas mal parmi les continentaux !!

Figure 3 : Honda XL600RH « papytoum » dans la spéciale Calcatoggio-Sari d’Orcino au 1er Rallye moto de la Cinarca en février 1988

Au Rallye de la Sarthe, seconde manche du Championnat de France des Rallyes 1988, où j’abandonne suite à égarement sur le routier, Philippe Le Tiec prend à nouveau la seconde place derrière son coéquipier du CMPN, Gérald Crépin, qui a troqué sa puissante et lourde Kawasaki 750 GPZ pour une puissante mais légère 510 HVA.

Au Rallye de l’Ain 1988, je termine 4ème au scratch alors que Philippe Le Tiec marque les points de la victoire au terme d’une nuit très difficile où 29 concurrents sur les 67 partants ont abandonné.

Au Rallye du Beaujolais, dominé par Yves Constantin qui pilote un trail Suzuki DR600, Philippe Le Tiec et sa Honda XR600, abonné aux secondes places au cours de cette saison 1988, finit devant les 2 autres Philippe, Philippe Many sur Yamaha 250 TDR et Philippe Thoumelin avec la Honda XL600RH à moteur spécial.

Figure 4 : Tracé du Rallye du Beaujolais 1988 : Villefranche, Blacé, la Saule d’Oingt, Chambost, Pramenoux, St Bonnet, Col de l’Orme, Chamelet, Biconne, Croix Montmain, Blacé

Le 10 septembre, Pierre-Jean Padovani revient de Corse pour remporter la manche de clôture du Championnat de France des Rallyes 1988 à Nice au guidon de l’Aprilia Touareg après avoir gagné la manche d’ouverture chez lui en février à l’occasion du premier Rallye moto de la Cinarca.

Figure 5 : Pierre-Jean Padovani au guidon de l’Aprilia Touareg chez lui en Corse

Philippe Le Tiec n’a pas marqué de points à Nice mais il remporte toutefois le titre de Champion de France des Rallyes Routiers 1988 avec la Honda XR à moteur RFVC 600 cm3.

Alors que nous avions commencé la saison 1988 du Championnat de France des Rallyes Routiers, la publicité annonçait l’arrivée de la nouvelle Honda NX650 Dominator dans les concessions Honda moto.

Sous les yeux de ma compagne Floris, avais-je déjà la tête ailleurs ? Dans la montée de la Terrasse (38), je parade au guidon de la belle Honda XL600RH à moteur RFVC 628 cm3 équipée de la ligne Devil, collecteur inox et silencieux piste avec laquelle j’ai participé à quelques manches du Championnat de France des Rallyes 1987 et 1988.

Figure 6 : Toum et la Honda XLR à moteur 628 cm3 dans la montée de la Terrasse (38) (photo Floris Thoumelin)

En tous les cas, ce sera une de mes dernières séances au guidon de cette machine.

La suite de mes aventures en Honda XLR s’écrira plus de 20 ans plus tard (affaire à suivre….).

Figure 7 : Publicité pour la Honda NX650 Dominator à moteur RFVC (Moto Journal n°837 du 17 mars 1988)

La nouvelle Honda à moteur RFVC a une cylindrée de 644 cm3. Elle est équipée d’un simple carburateur Keihin à dépression, d’un démarreur électrique et d’un système de décompression automatique placé en bout d’arbre à cames.

Peut-être verrons-nous bientôt des pilotes au guidon de la nouvelle Honda NX650 Dominator à moteur RFVC dans les Rallyes Routiers ?

A demain

Papytoum

1987 : un proto Honda RFVC 628 cm3 pour les Rallyes Routiers


papytoum

Bonjour à tous,

En vue de la saison 1987 du Championnat de France des Rallyes Routiers, il est temps pour moi de remplacer la vieille Honda XL600RD. Compte tenu des services rendus depuis mai 1983 et vu son état, elle a bien besoin que je lui accorde du repos.

Figure 1 : Catégorie vestige, la plaque phare de la Honda XL600RD de 1983

Afin d’assurer son remplacement pour la saison 1987, j’ai commandé à la concession Honda moto de Grenoble, la nouvelle Honda XL600RH, le dernier modèle du type PD03 sorti par Honda.

Ne pouvant repartir simplement avec le moteur RFVC de course 1985, je me suis mis en tête de faire évoluer le moteur RFVC 600 cm3. L’équipe de la concession Honda moto de Grenoble va encore me suivre dans ce nouveau délire.

M’inspirant des modifications dont parle la presse moto, j’ai prévu de faire passer la cylindrée de 589 à 628 cm3. Sur la base du moteur RFVC 591 cm3 (cotes 97 mm* 80 mm) de course, je vais utiliser le cylindre de la nouvelle Honda XL600RH (cotes 100 mm*75 mm) pour effectuer l’augmentation de cylindrée.

 

Figure 2 : Cylindre 589 cm3 de Honda XL600R type PD03 (cotes 100 mm * 75 mm)

Je ferai confectionner aux établissements de mécanique générale Buissière à Fontaine (38), la cale nécessaire pour compenser le déficit de course du cylindre d’alésage 100 mm.

 

Figure 3 : Plan de la calle d’épaisseur pour le cylindre de Honda XL600RH

Le démontage/remontage du moteur RFVC de course ainsi modifié est assuré par Marc Benier à la concession Honda moto de Grenoble.

Les premiers essais sont surprenants. Le moteur a perdu sa vivacité si plaisante mais manifestement il a gagné en couple.

Lors de la première manche du Championnat de France des Rallyes à Allonnes (72) pour le Rallye de la Sarthe 1987, je ne sais pas si j’ai gagné quelque chose suite à la modification du moteur. Les sensations sont différentes.

Avec le moteur RFVC 628 cm3, je teste quelques collecteurs d’origine Honda ou Devil associé au Devil piste. Avec l’augmentation de cylindrée du moteur, le son du Devil piste a encore gagné en gravité au fond des bois.

A l’avant de la Honda XL600R, j’ai monté un disque de plus grand diamètre d’origine Honda avec un gros étrier de même origine. La qualité et la sécurité du freinage y ont gagné c’est sûr.

Figure 4 : Préparatifs pour l’étape de nuit au Rallye de la Sarthe 1987

Au niveau des pneumatiques, nous n’avons plus droit aux enveloppes compétition de Michelin. Désormais, il faudra se contenter des pneus sportifs du commerce Michelin TF11 avant et Michelin TG22 arrière, toujours sur des jantes en 18 pouces devant et derrière.

Un bel article de Docteur Friedrich dans Moto Journal n°792 du 9 avril 1987 traite de la première manche du Championnat de France des Rallyes qui vient de se dérouler dans la Sarthe.

Figure 5 : Rallye de la Sarthe 1987 (Moto Journal n°792 du 9 avril 1987)

Avec la nouvelle Honda XL600RH à moteur RFVC de course, je termine à la 5ème place juste derrière le revenant Robert Degaudez, Champion de France des Rallyes 1985 au guidon de la Honda XL600R. Pour son retour dans les Rallyes Routiers, Robert Degaudez a opté pour une 510 HVA de toute beauté.

Figure 6 : Robert Degaudez au départ du Rallye de la Sarthe 1987 (Moto Journal n°792 du 9 avril 1987)

Lors du Rallye de la Sarthe 1987, je ne sais pas encore que la moto de Robert de 1985 est également dans la course. Robert l’a confiée aux mains pas encore expertes du jeune Dominique Wills. Dominique est en passe de réaliser de grandes choses avec l’ancienne moto du Champion de France des Rallyes 1985 (voir dans les prochains articles du blogmotomag RFVC 1984-2014).

Au Rallye de la Sarthe 1987, terrain favorable aux grosses routières, c’est Gérald Crépin du CMPN qui gagne l’épreuve avec la Kawasaki 750 GPZ.

Lors de la seconde manche du Championnat de France des Rallyes au Beaujolais, les 02 et 03 mai 1987, c’est le Champion de France 1986, Thierry Hardy, qui gagne devant la meute des pilotes du CMPN, Gilles Ledoux, le futur Champion de France 1987, Gérald Crépin et l’immense Jean Berrabah.

Dans ce 26ème Rallye du Beaujolais, je termine 4ème du classement des spéciales, ce qui est bien pour la nouvelle Honda XL600RH à moteur RFVC 628 cm3. Malheureusement, je suis dans les choux au classement scratch du Rallye du Beaujolais pour cause de méforme notable sur le routier.

Et puis la saison se termine subitement pour moi lors des reconnaissances du Rallye de l’Ain 1987.

Figure 7 : Fin de saison prématurée à Saint Rambert en Bugey pour la Honda XL600RH à moteur RFVC 628 cm3 (Dauphiné Libéré du 9 mai 1987)

Suite à la rencontre avec un fourgon à Saint Rambert en Bugey, la moto est inutilisable, train avant foutu. Le pilote aussi : fracture du tibia droit, fracture de l’avant-bras gauche et trauma crânien avec perte de connaissance.

Je m’en suis bien tiré puisque 27 ans plus tard je suis encore là pour raconter cet accident qui ne m’a laissé aucune séquelle fonctionnelle mais un souvenir impérissable.

Après quelques erreurs sur le routier de nuit de 2 de ses principaux concurrents, Thierry Hardy et Philippe Many, le policier Philippe Letiec mènera la Barigo 560 à la victoire de cette édition 1987 du Rallye de l’Ain devant le local Didier Janaudy et l’autre policier Gilles Ledoux .

Toujours au départ de Varces (38), les 20 et 21 juin 1987, la 5ème édition du Rallye du Vercors moto amène les concurrents dans les collines au-delà de Tullins et Vinay (38). Le retour se fait à travers le Vercors et les fameux CH courts vers Choranche qu’affectionne tant Jean-Yves Rivollet.

Ce sera la cinquième et dernière édition du Rallye du Vercors moto organisée par Jean-Yves Rivollet et le Moto Club du Vercors.

Figure 8 : Tracé du Rallye du Vercors 1987 : Varces, Veurey, La forteresse, Varacieux, Presles, St Martin, Méaudre, Cossey

Réparée à la concession Honda moto de Grenoble, la Honda XL600RH sera prête pour que je la confie à Jean-Yves Rivollet afin qu’il participe au Rallye du Vercors le samedi 20 juin 1987.

Figure 9 : Honda XL600RH engagée au 5ème Rallye du Vercors moto en juin 1987

Malheureusement, Jean-Yves chutera dans les premiers virages de la montée du Peuil, sans gravité ni pour lui ni pour la moto. Il laissera ses petits camarades disputer sans lui l’édition la plus difficile des 5 premières éditions du Rallye du Vercors moto.

Figure 10 : 5ème édition du Rallye du Vercors moto (Dauphiné Libéré du lundi 22 juin 1987)

Le classement du 5ème Rallye du Vercors moto est exemplaire à plus d’un titre. Les écarts de temps entre les arrivants sont conséquents. Vainqueur l’équipage Monfort-Chastan side-car Honda Héchard, second la petite Peugeot 125 de Xavier Déforges du Moto Club du Vercors (à plus de 2 minutes, seulement), 3ème le futur Champion de France 1987 le policier Gilles Ledoux à près de 4 minutes des premiers, 4ème Didier Camps de Chatte (38) venu en voisin à près de 9 minutes, 5ème Didier Janaudy de l’Union Motocycliste de l’Ain à plus de 12 minutes.

Dans son article du Dauphiné Libéré du lundi 22 juin 1987, Olivier Guigues souligne la nouvelle perf de Patrick Curtat. Toujours inscrit en catégorie initiation afin de ne pas faire la nuit, Patrick scratche les 2 premières spéciales du Rallye du Vercors devant tous les autres pilotes notamment les nationaux.

La dernière manche du Championnat de France des Rallyes 1987, organisé à Vesoul par le Moto Club Haut-Saônois de Jean-Pierre Foltzer, ne va pas changer la situation en tête du classement général du Championnat de France des Rallyes.

Le policier Gilles Ledoux remporte le titre de Champion de France 1987. Gilles est le premier policier vainqueur du Championnat de France des Rallyes depuis Patrick Orioli en 1984. Sa victoire marque également le retour d’une routière équipée d’un gros 4 cylindres aux avant-postes du Championnat de France des Rallyes.

Figure 11 : Classement scratch du Championnat de France des Rallyes 1987 (France Moto du 8 septembre 1987)

Du côté du Moto Club du Vercors, en 1987 les lauriers sont pour Xavier Déforges qui récidive et remporte à nouveau le titre de Champion de France des Rallyes en catégorie 125 après une saison de grande classe.

Figure 12 : Xavier Déforges Champion de France des Rallyes 1987 avec la Peugeot 125 (Dauphiné Libéré du 27 octobre 1987)

Dans les compétitions de Rallyes Routiers, il est plus ou moins facile de repartir après un accident de la circulation. Dans mon cas, l’envie de Rallye Routier est toujours là mais une certaine appréhension aussi.

Si je veux être d’attaque pour la saison 1988, il va me falloir un peu de psychothérapie personnelle afin de retrouver la motivation pour courir.

A l’approche de la prochaine saison des Rallyes Routiers sera-t-il possible de résister à l’achat de la nouvelle Honda NX650 Dominator à moteur RFVC qui apparaît au salon de Tokyo au mois d’octobre 1987 ?

Figure 13 : Honda NX 650 Dominator à moteur Honda RFVC présentée au salon de Tokyo en octobre 1987 (Moto Revue n°2819 du 29 octobre 1987)

A suivre demain

Papytoum

1986 : deux Champions de France des Rallyes au Moto Club du Vercors


papytoum

Bonjour à tous,

La saison a très bien commencé pour les pilotes du Moto Club du Vercors engagés dans le Championnat de France des Rallyes 1986. Leurs évolutions dans ce Championnat sont suivies de près par Olivier Guigues le journaliste spécialiste des sports mécaniques au Dauphiné Libéré.

Figure 1 : les pilotes du Moto Club du Vercors au Championnat de France des Rallyes 1986 (Dauphiné Libéré du 28 mars 1986)

Après le Rallye de Guyenne, à une épreuve de la fin, Christophe Vidal est assuré du titre de Champion de France en catégorie 250 cm3 au guidon de la 250 HVA avec le soutien de Moto Labo concessionnaire HVA de Grenoble.

Xavier Déforges, au guidon de la Peugeot 125 XLC, soutenu par l’entreprise SEFI, est en passe de réussir son pari et de gagner le titre de Champion de France des Rallyes en catégorie 125 cm3 avec la petite moto française.

Figure 2 : Xavier Déforges et Christophe Vidal en route vers le titre de Champion de France des Rallyes 1986 (Dauphiné Libéré du 13 juin 1986)

Dans le Championnat du Sud Est des Rallyes 1986, c’est encore une razzia des pilotes du Moto Club du Vercors. Xavier Déforges l’emporte avec la Peugeot en 125 cm3, Christophe Vidal fait de même en catégorie 250 cm3 et moi-même en catégorie plus de 500 cm3.

Figure 3 : Classements du Championnat du Sud Est des Rallyes 1986 (Moto Revue du 30 octobre 1986)

Mais dans le Championnat de France des Rallyes 1986, seuls Christophe et Xavier emportent le titre.

Figure 4 : Christophe Vidal et Xavier Déforges sont champions de France des Rallyes 1986 (Dauphiné Libéré automne 1986)

Désolé les gars de ne pas vous avoir suivi sur la route que vous avez ouverte.

Une autre fois peut-être ?

Figure 5 : toum et la XLR à moteur RFVC à la foire de Varces en octobre 1986

Après un passage final sur les routes du Rallye Plein Sud entre Montpellier, Lacaune et Narbonne, la saison 1986 fut pour moi un grand plaisir.

Figure 6 : Classements du Championnat de France des Rallyes 1986 (France Moto automne 1986)

Le niçois Thierry Hardy aura fait une très belle saison. Il emporte haut la main le titre de Champion de France des Rallyes 1986.

Chapeau Thierry !!!

Figure 7 : Le champion de Saint Hilaire du Touvet (Dauphiné Libéré du 15 janvier 1987)

Si l’on en croit la Dauphiné Libéré du 15 janvier 1987, je suis (enfin) devenu le champion de mon village.

Il faut savoir savourer les victoires, mêmes modestes.

Figure 8 : avec les membres de la concession Honda moto de Grenoble en octobre 1986

En cette fin de saison 1986, je dois dire un grand merci à toute l’équipe de la concession Honda de Grenoble pour leur investissement et leur soutien. Je leur en ai déjà beaucoup demandé et ce n’est pas fini.

Maintenant passons vite à la prochaine saison….

Bon Week-end

Papytoum

1986 : 4ème Rallye du Vercors moto


papytoum

Bonjour à tous,

En 1986, Jean-Yves Rivollet et le Moto Club du Vercors organisent la quatrième édition du Rallye du Vercors.

Cette édition hors Championnat de France des Rallyes se déroule le dimanche 22 juin au départ du magasin Genty de Varces (38) un des partenaires du Rallye du Vercors.

 

Figure 1 : Publicité Genty pour le Rallye du Vercors 1986

Il n’y a pas que le Moto Club du Vercors qui sait mettre en valeur ses partenaires. Christophe Vidal qui mène une brillante saison dans le Championnat de France des Rallyes 1986 associent ses partenaires à l’évènement motocycliste varçois.

 

Figure 2 : Christophe Vidal du Moto Club du Vercors au Rallye du Vercors 1986

La quatrième édition du Rallye du Vercors nous fera passer par les points chauds habituels de Jean-Yves notamment les petites routes au voisinage des grottes de Choranche avec les fameux CH courts et difficilement faisables.

La spéciale Cossey-Le Peuil est un autre grand moment du Rallye du Vercors. A quelques kilomètres de l’agglomération, elle nous amène au lieu-dit le Peuil. De là on jouit d’une vue magnifique sur la cuvette grenobloise et les massifs qui l’entourent.

Quant à la route Cossey-le Peuil, elle est technique et représentative des routes de Rallyes Routiers en montagne. Je l’utilise encore aujourd’hui pour y tester mes nouvelles motos.

 

Figure 3 : Jean-Yves Rivollet vainqueur du Rallye du Vercors 1986 (Dauphiné libéré du 23 juin 1986)

Jean-Yves Rivollet reste l’exemple à suivre pour tous les pilotes de Rallyes Routiers au sein du Moto Club du Vercors. Il remporte le Rallye du Vercors 1986. Juste retour des choses après tous les efforts qu’il fait pour assurer la promotion de la discipline dans notre région. Cependant, Patrick Curtat n’était pas loin de lui voler la vedette.

 

Figure 4 : Jean-Louis Staelens, Guy Goujon, Gilles Demercières et Brice : Ambiance cool après le Rallye du Vercors en juin 1986

En juin 1986, c’est l’été près de Grenoble et l’ambiance est plutôt cool après l’arrivée du Rallye du Vercors à Varces (38). Brice en compagnie des pilotes Jean-Louis Staelens et Guy Goujon de l’Union Motocycliste de l’Ain, Gilles Demercières licencié au Moto Club du Vercors se reposent de leurs récents efforts.

Mais un Rallye Routier c’est aussi des aspects techniques non directement liés à la conduite des motos.

Afin de ne pas laisser partir des machines trop bruyantes sur les routes, les organisateurs mettent en place des contrôles sonométriques des motos.

 

Figure 5 : contrôle sonométrique de la Honda XL600R équipée du Devil piste au Rallye du Vercors 1985

La Honda XL600R équipée du Devil piste sera souvent passée au contrôle sonométrique au cours des saisons 1985 et 1986. Elle a toujours passé les contrôles avec succès.

Pauvres riverains !!!!!!!

Une autre particularité des Rallyes Routiers est constituée par le pointage avec une horodatrice. Cela nécessite de se familiariser avec la machine lors des rallyes.

Un carton de pointage est remis aux concurrents au départ d’une étape. Il indique les temps en minutes à respecter pour aller de contrôle horaire en contrôle horaire placés à une certaine distance en kilomètres.

Figure 6 : Pointage avec horodatrice au Rallye du Vercors 1986

Le concurrent se rend au prochain contrôle horaire en suivant les indications du road book fourni par l’organisateur.

Tous les rallyes auxquels j’ai participé au cours des années Honda RFVC étaient fléchés. Avec un minimum de reconnaissances du routier, il était assez facile de se rendre d’un contrôle horaire à un autre sans se servir d’un dérouleur de road book pendant l’épreuve sauf au Rallye de la Sarthe réputé pour la complexité de son parcours routier.

Parvenu au contrôle horaire, le concurrent doit pointer son carton de pointage au moyen de l’horodatrice manuelle. A défaut d’un pointage à l’horaire idéal, en avance ou en retard, le concurrent subira des pénalités. Sur certains rallyes au parcours très technique, le pointage à l’heure idéale peut s’avérer difficile même avec de bonnes reconnaissances du parcours routier.

L’addition des temps des épreuves chronométrées sur routes fermées (les spéciales) et des pénalités éventuelles du routier permet d’établir le classement du rallye.

En juin 1986, il reste une épreuve à disputer au Championnat de France des Rallyes 1986. Le Rallye du Pays d’Aix en Provence devrait clore la saison de fort belle manière pour les pilotes du Moto Club du Vercors.

A demain

Papytoum

1986 : un moteur RFVC 591 cm3 de course pour la Honda XL600R


papytoum

Bonjour à tous,

Après une saison encourageante, les choses se présentent plutôt bien à l’entrée de l’hiver 1985-1986. Grâce à la persévérance de Michel Jacquemet, responsable de la concession Honda moto de Grenoble, nous recevons de Honda France un moteur Honda RFVC de course pour la saison 1986 des rallyes routiers.

 

Figure 1 : Cyril Neveu Honda XR600R au Rallye de l’Atlas 1985 (Moto Revue n°2704 du 23 mai 1985)

La totalité des pièces nécessaires au remontage de l’un des moteurs Honda RFVC d’usine utilisés au Rallye de l’Atlas est expédiée à Grenoble par le service course de Honda France (Jean-Louis Guillou et Gilles Michel).

Pour remonter et faire marcher ce moteur, l’équipe de la concession Honda moto de Grenoble, Michel Jacquemet, Michel Moulin, Marc Benier et Bernard Demolis ne va pas chômer au cours de l’hiver. Il faudra identifier les pièces à remplacer, les commander, assurer le remontage aux petits oignons de la bête qui viendra prendre la place du moteur d’origine de ma vieille Honda XL600R de 1983.

Figure 2 : Honda XL600R avec moteur RFVC de course au départ du Rallye de l’Ain 1986

En vue de la saison 1986, la vieille Honda XL600R a subi une cure de jouvence : nouveau moteur de course Honda RFVC, ligne complète Devil piste, éclairage longue portée Hella Rallye 1000, jantes avant et arrière en 18 pouces rayonnées par la SIMA. Les jantes plus larges que l’origine permettent de monter les excellents pneus de course Michelin 1306B comme le Champion de France des Rallyes 1985, Robert Degaudez.

Parmi les pièces restées d’origine de la Honda XL600R, le petit disque de 240 mm se révèlera vite insuffisant pour arrêter la moto et son pilote sur les routes de montagne. Son usure prématurée nécessitera son remplacement à plusieurs reprises.

Le Rallye du Poitou ouvre le Championnat de France des Rallyes les 08 et 09 mars 1986 à proximité de Niort (79). Le terrain est très différent de nos terrains de jeu habituels. La spéciale du Grand Agère qui longe les canaux a de quoi nous surprendre. En cas de chute est-ce plus dangereux que les profonds ravins qui bordent nos routes alpines ?

Figure 3 : Résultats du Rallye du Poitou 1986 (Journal local)

La 400 HVA de Thierry Hardy, vainqueur de l’épreuve, semble être la machine de choix au début de cette nouvelle saison des Rallyes Routiers. Depuis la saison précédente, ces machines à moteur 2 temps issues de motos d’enduro ont en grande partie pris la place des pures routières équipées de gros bicylindres ou 4 cylindres 4 temps en tête des classements des Rallyes Routiers.

Ma 6ème place dans ce rallye lointain, avec un minimum de reconnaissances, est juste un peu décevante.  

Sera-t-il encore possible en 1986 d’être Champion de France des Rallyes avec un trail comme ce fut le cas de Robert Degaudez en 1985 ?

Lors du Rallye du Poitou, notre collègue du Moto Club du Vercors, Xavier Déforges, inaugure une longue série de prestations de très haut niveau en catégorie 125 cm3 au guidon de sa Peugeot 125 XLC.

Nous retrouvons ensuite les routes du Bugey au départ de Bourg en Bresse (01) pour le seconde manche du Championnat de France des Rallyes les 22 et 23 mars 1986.

 

Figure 4 : Classement scratch du Rallye de l’Ain 1986 (France Moto du 25 mars 1986)

Le contraste est frappant avec la précédente édition du Rallye de l’Ain à laquelle nous sommes quelques-uns à avoir participé. Pas de neige cette année.

A l’occasion du Rallye de l’Ain, la Honda XL600R transformée se révèle un bel outil pour les Rallyes Routiers. A son guidon, les sensations sont excellentes. Quelle vigueur ce nouveau moteur RFVC 591 cm3 et quelle accroche ces nouveaux pneus Michelin ! Rouler dans la nuit au son du Devil piste, quel ravissement !! Et les riverains me direz-vous ? Au siècle passé, nous étions un peu moins préoccupés par ce sujet…

Une belle seconde place vient conforter les choix faits pour les modifications apportées à la vielle Honda XL600R à moteur RFVC.

Après le Rallye du Poitou (6ème scratch) et le Rallye de l’Ain (second), je suis en tête du Championnat de France des Rallyes lorsque nous arrivons en terre sarthoise en avril 1986. 

Nous sommes logés dans un petit hôtel à Arnage avec l’équipe des drômois de Philippe Many. Jean-Yves Rivollet m’a prêté sa petite remorque. J’ai ainsi pu emporter la moto et le matériel pour ma première participation au Rallye de la Sarthe. C’est très appréciable de ne plus devoir faire la route en moto.

 

Figure 5 : Préparation pour le Rallye de la Sarthe à Arnage en avril 1986

Ma première position au Championnat sera de courte durée. En effet, de nuit je me perds sur le routier du Rallye de la Sarthe et termine le Rallye à la 15ème place. J’aurais du mal à me remettre de ce mauvais résultat pour le classement général du Championnat de France des Rallyes 1986.

 

Figure 6 : Honda XL600R au départ de la spéciale de Bel Air au 3ème Rallye du Languedoc (extrait du catalogue Devil pour les trails)

La 3ème édition du Rallye du Languedoc les 19 et 20 avril 1986 est plutôt mouvementée. Après cette épreuve qu’il remporte haut la main, Thierry Hardy domine outrageusement le Championnat de France des Rallyes 1986. Sans la perte de son carton de pointage au Rallye de l’Ain, il aurait fait carton plein avec 80 points. Les mauvaises langues diraient que la concurrence n’est pas à sa hauteur…

 

Figure 7 : Classement du Championnat de France des Rallyes 1986 après 4 épreuves Poitou, Ain, Sarthe et Languedoc (France Moto du 22 avril 1986)

Le beau résultat du Rallye du Languedoc confirme que l’équipage papytoum-Honda XL600R à moteur RFVC est un des prétendants au titre au cours de la saison 1986 des rallyes routiers.

Malheureusement, après mes déconvenues du Rallye de la Sarthe, le Rallye du Beaujolais les 10 et 11 mai 1986 marquera la fin de mes espérances d’un bon résultat final au Championnat de France des Rallyes 1986.

 

Figure 8 : Plaque de course du Rallye du Beaujolais 1986

Durant la nuit du Beaujolais, alors que je roulais avec allégresse vers un bon résultat et un maintien en bonne position au classement général du Championnat, le son envoutant du Devil piste a fini par s’éteindre. De retour à Grenoble, le diagnostic est tombé : panne de CDI.

Pour la saison prochaine, c’est décidé, je prendrai une machine neuve.

 

Figure 9 : Résultats du 5ème Rallye de l’Atlas (France Moto 13 mai 1986)

Pendant que nous combattions pacifiquement sur les routes du Beaujolais, une autre joute se déroulait sur les pistes de l’Atlas marocain. Philippe Deburck, futur compagnon de route sur les Rallyes Routiers des années 2000, faisait des étincelles dans le désert au guidon de sa KTM lors du Rallye de l’Atlas 1986.

Figure 10 : Plaque de course du Rallye de Guyenne 1986

Au Rallye de Guyenne, les 24 et 25 mai 1986, comme au Poitou 2 mois plus tôt, arrivant sur place le jeudi, je ne parviens pas à faire mieux que la 6ème place équivalente de 10 petits points au Championnat.

Malgré une jolie troisième place au Rallye d’Aix en clôture du championnat, tout espoir de contester la victoire au championnat est envolée.  

La malchance semble l’avoir enfin épargné. Thierry Hardy remporte les 2 dernières épreuves en Guyenne et en Provence. Il s’adjuge un titre de Champion de France des Rallyes 1986 bien mérité.

 

Figure 11 : Les champions après la finale du Championnat de France des Rallyes à Aix le 07 septembre 1986

Une belle brochette de champions se retrouve après la remise des prix du Rallye du Pays d’Aix en Provence le dimanche 07 septembre 1986 : Gilles Ledoux (Champion de France des Rallyes 1987), Gérald Crépin, Philippe Thoumelin (Champion de son village), Philippe Le Tiec (Champion de France des Rallyes 1988), Thierry Hardy (Champion de France des Rallyes 1986) avec Philippe Bialik qui a pris la suite de Jean-Pierre « papy » Lebras comme team manager de l’équipe Rallyes Routiers des « flics » du CMPN.

Même si je termine à égalité de points avec le policier Philippe Letiec au classement du trophée + de 500, du fait de mes mauvais résultats à la Sarthe et au Beaujolais, je suis derrière lui au trophée + de 500 comme au général du Championnat de France des Rallyes 1986. La logique est respectée.

 

Figure 12 : Classement scratch du Championnat de France des Rallyes 1986 (France Moto 09 septembre 1986)

Pas de doute, pour être Champion de France des Rallyes, il faut être soit très fort comme Thierry Hardy en 1986 soit très régulier comme Robert Degaudez en 1985. Dommage pour moi, je ne suis ni l’un ni l’autre.

La passion pour les Rallyes Routiers est toujours présente et 1987 s’annonce encore comme une belle saison de Rallyes Routiers avec la Honda XL600R et le moteur RFVC.

Mais la saison 1986 recèle encore quelques beaux souvenirs.

A demain

Papytoum

1985 : pluie de titres au Moto Club du Vercors


papytoum

Bonjour à tous,

la saison 1985 a été encore plus prolifique que la précédente pour le Moto Club du Vercors. Aux pilotes de Rallyes Routiers déjà en vue en 1984, Jean-Yves Rivollet, Christian Garnier, Christophe Vidal et Philippe Thoumelin sont venus se joindre Patrick Curtat, Xavier Déforges et Laurent Garnier.

Le président René Pérignon peut être fier de ses troupes.

Figure 1 : Pluie de titres au Moto Club du Vercors (Dauphiné Libéré du 30 janvier 1986)

Les pilotes du Moto Club du Vercors ont trusté tous les titres dans les Championnats de Ligue et du Sud-Est des Rallyes. Patrick Curtat et Xavier Déforges terminent premier et second de la catégorie initiation. Christophe Vidal gagne en 250 et Christian Garnier en 500. Son frère Laurent est premier en 125. Je remporte la catégorie +de 500 devant Jean-Yves Rivollet qui commence à prendre du recul dans les Rallyes Routiers.

Figure 2 : Tracé du Rallye Total Plein Sud 1985 : Castres, St Affrique, Mende, Albi

En octobre 1985, je figurais sur la liste des inscrits du Rallye Total Plein Sud. Mais dans la semaine précédant le rallye, la chance en a décidé autrement. Une chute à moto près de chez moi alors que la Honda XL600R était prête pour le départ, m’a provoqué une fracture du scaphoïde.

Fin de saison et adieu à toutes mes belles espérances. 

Pour participer au Rallye Total Plein Sud, on verra en 1986… 

 

Figure 3 : Classement scratch du Championnat de France des Rallyes 1985 (France Moto octobre 1985)

Dans le Championnat de France des Rallyes, le nordiste Robert Degaudez, auteur d’une saison régulière aux avants postes, obtient le titre de Champion de France des Rallyes 1985 au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC.

Il a bien fait de persévérer le pilote nordiste car en 1985 il a fini par venir à bout de la meute des pilotes du Club Motocycliste de la Police Nationale (CMPN) qui trustaient les podiums du Championnat de France des Rallyes les années précédentes.

Figure 4 : Honda XL600R de Robert Degaudez au Rallye du Languedoc 1985

Pour la saison 1986, il va falloir que je m’inspire de certaines des solutions de la Honda XL600R du Champion de France des Rallyes Robert Degaudez notamment les pneus de course sur roue avant de 18 et aussi le moteur….

A demain

Papytoum

1985 : première année de licence FFM au Moto Club du Vercors


papytoum

Bonjour à tous,

début 1985, l’état de santé est bon. Je vais pouvoir me lancer sans arrière-pensée dans une nouvelle saison de Rallyes Routiers au guidon de la Honda XL600R à moteur RFVC.

Figure 1 : Fiche de contrôle médico sportif en début de saison 1985

C’est muni d’une licence nationale FFM Régularité, Trial, Enduro prise au Moto Club du Vercors que je vais désormais participer aux Rallyes Routiers.

 

Figure 2 : Première licence FFM prise au Moto Club du Vercors en 1985

Avec les pilotes du Moto Club du Vercors, Christophe Vidal, Christian Garnier et le renfort de Xavier Déforges, nous nous concentrerons sur les épreuves de la région Sud-Est comme lors de la saison 1984.

L’édition mémorable du Rallye de l’Ain des 16 et 17 mars 1985, qui ne comptait pas pour le Championnat de France des Rallyes, fait l’objet d’un article sympa sur le site Moto Station (Par Pierrot Incognito et Hervé Morard ; photos Pierrot, Hervé Morard et Philippe Legendre).

http://www.moto-station.com/article1793-70eme-rallye-de-l_ain-la-belle-histoire-continue-.html

C’est vrai qu’elle fut épique cette édition du Rallye de l’Ain. Partis de Bourg en Bresse (01) sans la neige, nous devions la trouver dès les premières montées au-delà du Cerdon. Les pieds bien au sol pour tenir tant bien que mal la XLR sur ses roues, nous avons cheminé difficilement dans la neige malgré les pneus Michelin T61. La neige était bien présente pendant des dizaines de kilomètres jusqu’à Hauteville puis le Grand Abergement en direction de Maillat. Dire que je n’avais pas pensé à prendre les chaines pour moto que je m’étais fabriquées pour rouler vers chez moi en hiver.

Dans les conditions enneigées du Rallye de l’Ain 1985, la vieille 500 XT de Jean-Louis Staelens plus basse se révèle être un meilleur choix que ma nouvelle Honda XL600R un peu trop haut perchée.

 

Figure 3 : Classement scratch du Rallye du Beaujolais 1985 (Lettre FFM du 14 mai 1985)

Au 24ème Rallye du Beaujolais, avec une Honda XL600R inchangée au plan mécanique et toujours chaussée des pneus Michelin T61, je parviendrai à rejoindre dans le classement des pilotes habitués du Championnat de France des Rallyes. Les conditions de ce rallye ont été épouvantables la nuit. Pascal Véricel, le local de l’étape, sera le seul à pointer à zéro partout dans le brouillard épais de la vallée de l’Azergues.

  

Figure 4 : Plaque de course du Rallye International de l’Ardèche 1985

Au départ de Vals les Bains (07) les 15 et 16 juin 1985, Daniel Martin a vu les choses en grand pour le Rallye International de l’Ardèche. La boucle à parcourir est de 275 km. Elle comporte pas moins de 16 contrôles horaires. 

Grâce à mes reconnaissances du routier le week-end précédant celui du rallye, je parviendrai à me hisser à la 4ème place du scratch du Rallye International de l’Ardèche comptant pour le Championnat de France des Rallyes Routiers. De bon augure pour la suite de ma participation à ce Championnat….

 

Figure 5 : Classements du Rallye International de l’Ardèche 1985 (Lettre FFM du 19 juin 1985)

Le 3ème Rallye du Vercors, organisé et tracé par Jean-Yves Rivollet et le Moto Club du Vercors, comporte une grande boucle de 300 km au départ de Varces (38). Les spéciales à disputer sont celles du col de l’Arzelier, de Cossey-Le Peuil et de Gresse en Vercors (38). Après un passage dans la Drôme via le col de Menée, la boucle nous ramène à Varces par le col du Rousset et une longue traversée du massif du Vercors.

Sur cette épreuve hors du Championnat de France des Rallyes, remportée par Thierry Hardy, je vais finir juste devant Jean-Yves. Nouveau résultat encourageant pour moi.

Figure 6 : Rallye du Vercors 1985 (Dauphiné Libéré du 03 juin 1985)

Le Rallye du Languedoc, les 08 et 09 septembre, sera la troisième épreuve de Championnat de France des Rallyes à laquelle je participerai en 1985.

La boucle de 250 km part d’Agde (34), siège de l’Agathe Moto Club, un des clubs organisateurs, et fait étape à Bédarieux (34).

Figure 7 : Dans la « spéciale » de Valmascle au Rallye du Languedoc en septembre 1985

En spéciale lors de ce Rallye Routier, qui est déjà le onzième rallye auquel je participe, mon style est typique de la conduite des trails. Sur les petites routes goudronnées, le pneu Michelin T61 montre ses limites. Les pneumatiques à profil routier que nous utilisons actuellement sur nos trails 600 cm3 sont mieux adaptés à la conduite sportive dans les « spéciales » des Rallyes Routiers.

 

Figure 8 : Beau podium au Rallye du Languedoc 1985

Au 2ème Rallye du Languedoc, le dimanche 09 septembre 1985, il régnait une ambiance de vacances autour du podium de cette belle finale du Championnat de France des Rallyes 1985.

Mes enfants nous y avaient rejoints. Avant leur retour en classe, nous venions de passer quelques jours en famille à côté d’Agde. Lieu de vacances idéal pour que je puisse reconnaître le parcours et les spéciales du Rallye du Languedoc.

A demain

Papytoum