1984-2020 : Honda RFVC, il est temps de passer à autre chose


papytoum

Bonjour à tous,

Voici le 84ème et dernier article du blog motomag RFVC-1984-2014.

En effet, en ce 25 novembre, date de l’anniversaire de Rémi, le temps est venu pour moi de passer à autre chose.

Figure 1 : Papytoum et le vélo porteur Lejeune modèle 1984 en route pour de nouvelles aventures

Le vélo porteur Lejeune de 1984 avec son gros porte paquet avant, ses roues à jantes Rigida montées en pneu Michelin 650 B « semi confort », est plutôt confortable.

C’est un bon choix pour aller faire ses courses en temps de confinement.

Son mono plateau de 48 dents et son pignon unique de 18 dents en font un bon rouleur en zone rurale. Son fameux frein arrière à rétropédalage Sachs Torpedo Schweinfurt l’arrête par tous les temps.

A son guidon, quand la pente s’accentue, le plaisir diminue.

Heureusement, c’est plutôt plat autour de chez moi.

Figure 2 : Rémi sur son vélo à roulettes à Moto Labo en mars 1992 (photo papytoum)

Entre trois et quatre ans, le petit Rémi ne connaît encore que le vélo.

A l’époque, le vélo est à roulettes. Aujourd’hui, Rémi aurait droit à l’apprentissage de l’équilibre avec une draisienne.

Figure 3 : Rémi et son papa en balade en Ardèche en septembre 1992

En balade en Ardèche avec son papa à l’automne 1992, s’interrogeait-il déjà le petit bonhomme pour savoir s’il serait plus amusant de rouler à bicyclette ou sur un de ces engins motorisés que papa lui faisait tester sur le petit circuit aménagé pour les gamins sur la place du village de Saint-Hilaire (38).

Figure 4 : les mômes de Saint-Hilaire sur le quad loué par le papa de Rémi (septembre 1992)

Avec le casque sur la tête, il se débrouillait très bien avec l’engin à moteur, le petit Rémi.

Une seconde nature chez lui….

Bien plus tard, ce sera le cyclomoteur Rieju 50 cm3 acheté chez Philippe »Max » Many puis le vélomoteur Honda CBR 125 cm3 acheté chez Gilles Bonjean à la concession Honda moto à Grenoble.

Il en aura parcouru des kilomètres avec ses engins à moteur, le fiston, et il avait vraiment une belle capacité à les maitriser.

Sauf que…

Figure 5 : Rémi à vélo devant sa cabane au Canada (27 mars 2012)

Mais, vingt ans plus tard, c’est quand même le vélo qu’il choisit pour ses déplacements urbains lors de son séjour à Montréal en 2012.

Figure 6 : Rémi avec le vélo de papa dans la montée du col du coq (22 août 2013)

Et encore le vélo, celui de papa en l’occurrence, et aussi la tenue du club VTT de Chambéry, qu’il utilise pendant ses vacances en Isère à l’été 2013.

Mais Rémi, motard occasionnel, aura toujours plaisir à accompagner son vieux papa sur les rallyes du Championnat de France.

Figure 7 : père et fils au Rallye de la Sarthe en avril 2014

Il le fera à plusieurs occasions notamment lors de la saison 2011 puis encore lors de la dernière saison en 2014.

Figure 8 : Papytoum à la finale de l’OpenXchallenge Massi de Montagrier (24) le 27 septembre 2020 (Photo Louis Cadroas)

Quant à papytoum, en 2020, il continue de rouler avec grand plaisir dans les compétitions de VTT.

Mais sans la présence du fiston.

Figure 9 : Rémi dans le salon du photographe (24 mars 2011)

Au final, concernant Rémi, c’est quand même la moto qui l’a emporté…

Bises mon fils.

Papytoum

Un bon petit tour de vtt à Mont Sainte Anne (MSA) au Québec (CA)


papytoum

Bonjour à tous,

Après l’échauffement, le stress est visible en pré grille des maitres 65 à 69 ans (master 8) lors des championnats du monde de vélo de montagne à Mont Sainte Anne au Québec (23 aout 2019).

Figure 1: Mont Sainte Anne, stress en pré grille (photo Vélirium)

Rouler en compagnie du champion du monde 2018, le néozélandais Gary Moller, n’est pas vraiment dans mes objectifs lors de ces championnats du monde.

Figure 2 : Mont Sainte Anne, départ des maitres 60 ans et plus (photo Vélirium)

Etre à ses côtés dans les premiers mètres après le départ suffira à ma satisfaction.

Figure 3 : Mont Sainte Anne, passage du tube (photo Peter Marcoux)

Après le passage dans le tube, nous attaquons la descente en lacets.

Figure 4 : Mont Sainte Anne, descente en lacets (photo Peter Marcoux)

Dans ces passages rapides en descente, il s’agit de ne pas trop perdre de temps. Les dépassements y sont d’ailleurs plutôt hasardeux.

A chaque tour, le passage dans la zone technique et de ravitaillement permet de prendre un peu d’énergie si besoin.

Figure 5 : Mont Sainte Anne, zone technique et ravitaillement (photo Vélirium)

Au cours des 3 premiers tours, le premier master 9, le canadien Pierre Ethier (802), du club local MSA, ne s’éloignera jamais plus de 18 secondes derrière moi.

Figure 6 : Mont Sainte Anne, passage technique (photo Peter Marcoux)

Sur ce joli parcours des championnats du monde de vélo de montagne, les parties très roulantes alternent avec des zones plus techniques. Les qualités de pilotage sont alors à l’œuvre.

Au final, j’obtiens une place sur le podium, médaille de bronze, comme en Andorre en 2017.

Figure 7 : Mont Sainte Anne, classement master 8 (65-69 ans) source Vélirium

Derrière le champion d’Europe 2019, l’italien Marcello Bartolozzi, je suis à ma place à côté du « dieu » Gary Moller lui-même.

Figure 8 : Mont Sainte Anne, podium des maitres 65-69 ans (photo Vélirium)

Gary Moller UCI Masters Mountain Bike World Championships Mont Saint Anne 2019 Medal Ceremony : https://www.youtube.com/watch?v=g8P7krU4yy4