Voici un site tout à fait extraordinaire au niveau de la documentation concernant les premières courses de motos.
RIDING VINTAGE
ferdinand
Voici un site tout à fait extraordinaire au niveau de la documentation concernant les premières courses de motos.
En 1920, l’importateur Tchèque de motos INDIANS se retrouve témoin de courses sur le circuit de DAYTONA. Le board-track-in est un ovale en terre ou s’affrontent des pilotes sans casque à des vitesses dépassant les 200km/h…
Tous le monde connaît l’effet gyroscopique dû à la conservation du moment angulaire… Concernant la moto, les effets gyroscopiques sont au nombre de trois: les deux roues et le vilebrequin. Ces effets permettent au cycle d’acquérir une auto-stabilité bien utile mais ils confèrent une trajectoire rectiligne au mobile et l’empêchent de changer de direction. C’est pour cela qu’au-dessus de 40km/h, il faut pousser sur le guidon dans la direction qui nous intéresse, pour contraindre la force gyroscopique.
C’est là que la GPZ 500 se distingue des autres motos car son moteur tourne en sens inverse de la normale! Au lieu de suivre la rotation des roues, il tourne en sens opposé et son tendeur de chaîne de distribution se situe bien à l’avant du moteur. Ainsi, l’effet gyroscopique du vilebrequin annule en partie l’effet gyroscopique global et facilite grandement la mise sur l’angle. C’est une des motos les plus agiles qui soit et d’une grande vivacité. Son moteur calé à 180 expulse un bruit divin et un kit 520cc existe pour ceux qui en veulent toujours plus. C’est cela le miracle du moment angulaire!
En 1958, la firme tchécoslovaque ESO qui fabrique des motos de speedway se met à fabriquer des motos de cross. Deux modèles voient le jour: un 350cc et un 500 cc. Les moteurs sont puissants mais le poids de la moto est trop élevé pour permettre de réelles performances…Finalement, Jawa rachète ESO pour les moteurs de speedway et abandonne la filière moto-cross de la marque Eso.
Eh non, le deux-temps n’est pas mort!
Les ingénieurs de KTM ont séparé l’injection de l’essence, de l’air et de l’huile en vue de limiter la consommation, la pollution et améliorer la souplesse des moteurs. Pour ce faire, l’injection d’essence se fait par le biais de deux lumières opposées, placées de part et d’autre du cylindre alors que l’huile et l’air sont amenés par la voie traditionnelle d’un carburateur. Ainsi, plus de gaspillage lors du remplissage du moteur et un réglage bien plus précis de la quantité d’air et d’huile. Le moteur gagne en rendement, les écolos sont contents et votre porte-monnaie aussi.