HENDERSON


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Dans ce livre oscillant entre road-movie et métaphysique, notre héros rencontre un cow-boy possédant une Henderson, de sacrés motos aux cylindrées délirantes comme savent en faire les Américains. Mais avant tout, c’est un livre magnifique ou s’affrontent les pensées orientale et occidentale ou dialectique et rhétorique jouent les sœurs ennemies, une véritable quête de la vérité aux confins de la folie avec pour une fois une fin heureuse!

A lire absolument!

L’HUILE POUR ANCÊTRE DEUX TEMPS


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Comme chacun sait, les moteurs deux-temps fonctionnent grâce à l’adjonction d’huile à l’essence en quantité variable, selon les besoins, les époques et les performances.

L’huile ajoutée à l’essence lubrifie le piston mais aussi le roulement de bielle et l’ axe du piston. Des trois, c’est le piston qui nécessite le moins d’huile et si les roulements de vilebrequins étaient en céramique comme l’axe du piston on pourrait rouler avec un mélange concentré à un pour cent. Mais la réalité est autrement plus exigeante et les concentrations en huile souvent bien supérieures.

Les systèmes d’alimentation des véhicules modernes munis de pompes à huile gèrent en fonction du régime la quantité d’huile qui varie en permanence à l’insu du pilote. Les véhicules d’avant 1970, eux, ne connaissent que la loi du mélange fait maison car plus personne ne délivre aujourd’hui du carburant pour deux-temps fabriqué à l’huile de vidange!

Il est alors nécessaire de choisir son huile et d’opter pour une concentration.

Dans le cas des deux-temps du début du xx°siècle, le problème est inhérent à la conception ‘longue course’ des moteurs. En effet, contrairement aux configurations modernes super carrées où la course est inférieure à l’alésage, les ancêtres ont une course longue, bien supérieure à l’alésage et ça frotte pendant longtemps… à chaque tour de moteur, à la montée et à la descente! Malheureusement, les huiles modernes ne sont pas conçues pour ce genre de moteur et même si elles lubrifient bien, elles ne sont pas capables de résister au cisaillement et à l’abrasion sur une grande distance.

Alors que faire ?

Vous pouvez opter pour deux options: utiliser de l’huile de compétition à base de Ricin (qui aura vite fait de réduire votre porte monnaie à l’état de peau de chagrin…ça marche bien), ou bien utiliser de l’huile moteur 4 temps de densité 50 (c’est bien moins cher et c’est comme ça que les mélanges étaient faits à l’époque de la construction de nos machines).

En effet, l’huile destinée aux voitures est prévue pour un frottement prolongé et le film déposé sur le cylindre résiste à coup sûr. Bien sûr, personne ne vous blâmera si vous y ajoutez un zeste de ricin pour l’odeur… car avant tout l’histoire de la moto passe aussi par l’olfaction et d’ailleurs, il est temps d’enfumer quelques radars car, à mon goût, ils sont bien trop nombreux!

ROYAL MOTO


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Dans les années 70 un constructeur du côté de Troyes propose des motos de courses à moteur Sachs munies d’accessoires de qualité et pour un prix plus que raisonnable correspondant à 4700 euros actuels, entre 20 et 30 chevaux de puissance, voire plus selon la préparation, pour moins de 100kg…ça dépote grave chez Royal Moto !

MOTO ACCIDENTÉE ET PROBABLEMENT VOLÉE


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Si vous connaissez le propriétaire de cette moto immatriculée dans l’EURE,  dites-lui qu’elle se trouve à Paris rue Cauchois dans le 18° et que les prunes de mars s’accumulent !

En effet, au lieu de rechercher le propriétaire et de mettre le véhicule à l’abri,  certains trouvent plus intéressant de verbaliser…une belle leçon de civisme !

LA CONDUITE D’UN DEUX ROUES


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Je ne vous parlerai pas de la façon de se conduire sur la route, mais bien de la manière de manier une motocyclette, car s’il est facile de monter dessus et d’aller faire un tour sans rien savoir de l’équilibre subtil des masses, de l’effet gyroscopique et j’en passe… il faut avouer que c’est une erreur qui peut devenir fatale en cas de mauvaise surprise et nombreux sont ceux qui reposent en paix pour en avoir nié les règles.

Pas de panique, la moto comme le vélo est un véhicule auto-stable…si si, regardez les grands prix, au cours d’une chute il arrive de voir la moto se relever et continuer sa route tout seule et ce n’est pas le fantôme de Burt Munro qui conduit!

Mais qui dit stabilité, dit force gyroscopique. Celle-ci augmente avec la vitesse, se fait un peu ressentir à partir de 40km/h et nettement plus à haute vitesse.

Donc, si l’on a pris comme habitude de tourner le guidon à droite pour aller à droite à basse vitesse, il faudra faire le contraire au-delà de 40km/h. Et il faudra même faire un peu mieux, puisqu’il n’est pas inutile d’appuyer fortement sur le repose-pied opposé au virage pour plaquer la roue arrière au sol, mais chaque chose en son temps.

Je m’explique: pour un virage à droite, je pousse le guidon à gauche et j’appuie sur le repose-pied gauche et pour un virage à gauche, je pousse à droite et j’appuie sur le repose-pied droit.

Regardez les roues avant de nos champions: virage à droite, elles tournent à gauche et virage à gauche, elles tournent à droite. Mais ce n’est pas parce qu’ils sont déhanchés ou tendent la jambe au freinage, c’est parce qu’ils annihilent la force centrifuge. Autrement, ils iraient tout droit !

Et c’est malheureusement ce qui se passe lors d’accident qui nécessitent une prise de décision rapide. Décider entre la droite et la gauche en un temps record n’est déjà pas si simple, mais le faire sans savoir comment est impossible!

Si faire de la prose comme Monsieur Jourdain, en l’ignorant, est très drôle et ne porte pas à conséquence dans une pièce de Molière, rouler sans savoir est en revanche mortel.

Alors si votre auto-école ne vous à rien expliqué, ce qui est fréquent, vue la médiocrité de la formation proposée par nos gouvernements successifs, il est temps de faire un stage de pilotage et de vous familiariser avec une conduite sûre et appliquée, pour plus de sécurité et aussi plus de plaisir.