En sortant du métro, le célèbre Pont Charles, chargé de statues, était juste à notre droite.
J’ai découvert la belle et surprenante image d’un couple de cygnes effectuant un ballet amoureux avec leurs longs cous graciles, donnant l’impression d’échanger des baisers et formant ainsi ainsi un beau cœur d’amour, sur la rivière Vltava.
Leur danse était asymétrique et le rythme harmonieux de leurs têtes élégantes montrait bien qu’ils devaient avoir une bonne conscience de leurs sentiments. J’ai attendu patiemment dans l’espoir de les voir se faire des baisers passionnés, comme nous êtres humains, mais non, ils étaient juste délicats et tendres.
Sous la pluie, nous marchons doucement en suivant notre guide téméraire Michel. Avant d’arriver au bout du pont, il nous a conduits jusqu’à une impasse au bord de la rivière… nous éclatons de rire en voyant d’autres touristes qui nous ont suivis avec assiduité !!!
Pendant que nous étions sur le Pont Charles, tout le monde admirait la beauté des statues, mais mon esprit était occupé plutôt par la couleur noire qui couvre ces statues.
Au niveau de l’hôtel de ville, Maryse et Monique ont bien rigolé en voyant de loin un premier passant qui m’a indiqué l’horloge astronomique à droite, puis un autre qui a expliqué à Michel qu’elle se trouvait à gauche !
Il y avait un monde fou devant l’horloge et sur la place de la Vieille-Ville.
La pluie vivace ne nous lâchait pas un instant, mais elle ne décourageait pas non plus notre désir de continuer la visite de cette belle ville.
Les gâteaux traditionnels de Prague, les « Trdelnik », sont simples, mais ils excitent ma gourmandise et ma curiosité.
Hong Thinh : « Quels sont vos remarques à propos de cette ville ? »
Michel : « la pluie »
Maryse : « la couleur »
Bruno : « une ville magnifique, très riche en culture »
Monique : « plein de vie, plein de massages thaïs à 9.9 euros ! »
Pour ma part, la simplicité du ballet des cygnes est la plus belle chose que j’ai retenue de cette ville.
En empruntant les ruelles pavées de Prague pour rentrer chez Micha, les dos de Michel et Bruno semblaient lumineux, en raison de leurs imperméables, qui reflétaient les belles décorations de cette ville noyée sous la pluie.
Nous étions en tête d’une longue queue, pour monter dans le bus qui devait nous conduire chez Micha …
En essayant de payer le chauffeur du bus qui avait un visage agréable et zen, celui-ci a répété sans cesse la même phrase en Tchèque. Cette musique étrange sonnait dans l’air perdu et nous étions comme « des canards qui écoutent la foudre ». Il s’agit d’une expression Vietnamienne pour dire que les paroles ne sont pas retenues.
Nous pensions qu’en lui proposant 225 couronnes tchèques pour payer un tarif total de 125 couronnes, ce dernier n’avait pas la monnaie.
Nous sommes donc restés de côté pour laisser passer la queue de serpent qui attendait derrière nous… et tout d’un coup, en voyant apparaître un billet de 100 couronnes dans la caisse (donné par un autre passager), votre Franco-Vietnamienne s’est permise de l’échanger, à la vitesse de l’éclair, contre les 225 couronnes initialement offertes !
Cette tentative de vol s’est produit à 18h26 et heureusement, aucun policier n’était au courant. 😉
En réalité, il voulait juste connaître notre destination !
A 22h37, chez Micha, Max buvait son café à côté de son copain Michel notre technicien formidable qui essayait d’installer les micros de nos communicateurs. Maryse tournait autour en disant « bois ton café, mon amour ». Bruno, notre cher président, était en train de télécharger des articles sur le site Motomag qui refusait de fonctionner correctement à cause d’une connexion aléatoire et s’est exclamé : « ça m’énerve !!! ».
Monique a retrouvé sa chambre pour un bon sommeil bien mérité et moi j’ai continué à observer!
Hong Thinh