Mardi3 mai 2016
4ème jour : Nuremberg – Prague (308 km)
A la télé de l’hôtel Ibis d’Erlangen dans la banlieue de Nurembreg, avant notre départ, nous découvrons l’arrivée imminente des températures basses, accompagnées par encore de la pluie. Eh oui, il nous faudra encore beaucoup de courage pour franchir tous les obstacles qui nous attendent.
Au fait, en écrivant cela je suis en train de rire, car j’aime trop expérimenter, vivre la vie, comprendre plus profondément comment elle est et qui je suis. J’aime aussi la pluie, mais je déteste la foudre… 😉 .Avec nos trois motards formidables, nous, les femmes, sommes en train de vivre un épisode invraisemblable de notre vie. C’est aussi grâce à nous que ces trois motards ont la CHANCE ENORME de partager le meilleur épisode de leur vie avec de si belles et courageuses princesses ! 😉
Ici, tout le monde nous apprécie et admire notre voyage caritatif. Alan, un Allemand très sympa, nous a pris en photo pour le souvenir.
A 10h50, nous avons démarré notre journée, dès que Bruno et Monique sont revenus de leurs courses au magasin d’équipement pour motos. Le ciel était froid, sombre et lourd, mais cela ne fait rien, on y va quand même !
En arrivant à une pompe d’essence, mes yeux sont attirés par une publicité : »pommes de terre to go », heureusement qu’on n’a fait que traverser l’Allemagne, car sinon on se serait transformés en belles POMMES DE TERRES roulantes !!! Sur la route, les éoliennes, les panneaux solaires et les champs de colza sont toujours présents.
Nous passons la frontière comme du beurre, on se sent trop libre en Europe dans l’espace Schengen, pas de contrôle, partout nous sommes chez nous.
Je remarque quelques maisons près de la frontière, qui ne sont pas aussi élégantes que celles de Strasbourg, plutôt un peu brutes et carrées comme celles en Allemagne.
Waaaooowwww … les champs agricoles sont immenses, des vaches et des taureaux, soit noirs soit jaunes, se reposent en empruntant des positions sensuelles, comme celles qui sont souvent exploitées par des stars de Hollywood, mais sur l’herbe :-). Cette scène paisible offerte par la nature m’a fait du bien. La moto est vraiment un moyen extraordinaire pour regarder des films en réalité, et de toute façon je préfère les vaches aux pinups du cinéma !!
Par contre, les publicités de Mattoni, avec le symbole d’un aigle, une eau minérale gazeuse tchèque, sont exposées de manière très répétitive sur cette terre rurale. Sur les ponts au dessus de l’autoroute, il y a plein de publicités, « nonstop, Mac Donald, poker, restaurant… »
A 13h30 précises, à l’arrêt devant une station service, en lâchant sa moto qui est tombée par terre, Bruno a sauté comme Jackie Chan pour ne pas se faire écraser, et Monique a réussi à descendre de l’autre côté. J’ai couru à la vitesse supraluminique et Maryse à la vitesse de la lumière, … comme deux héroïnes pour sauver nos deux accidentés, nous avons redressé la situation. La moto était encore intacte, et il n’y avait que quelques traces d’essence par terre. Ouf ! Notre président du Roadtrip-Aventure était en sécurité, sans lui qui aurait signé nos papiers ???
Ici notre page de réclame : Bruno, habillé par la nouvelle marque de Jeans Bollid’Ster (Jeans pour motards) comme nos deux autres compères, a pu tester l’efficacité des protections, la qualité et la solidité de cet équipement. Résultat pour cette fois: Pas de bobo.
Après la chute
Pendant l’heure de pause à la station service sur l’autoroute, Maxime en a bien profité pour jeter des regards caressants et faire de son mieux dans un anglais bien rôdé, pour faire son intéressant avec la vendeuse (surtout Max… en anglais ! Mais ne vous inquiétez pas, je connais bien ses tactiques dans la langue de Shakespeare – hihihi ;)). Michel à côté, qui avait la langue qui pendait par terre en voyant cette Tchèque pulpeuse avec son dos convexe, un fondement concave et les pommes de Vénus divinement charnues. Il me semble que les femmes tchèques ont souvent une très belle poitrine, j’ai passé mon temps à les observer et à essayer de répondre à la question « Quelle est l’explication de ce phénomène ? », « elles boivent du bon lait, Non !!! Elles ont certainement de bons masseurs…. ».
Monique s’est exclamé derrière mon dos : « pisser = chocolat », ici, à chaque fois qu’on paie 80 centimes pour aller aux toilettes, on gagne un ticket pour boire une tasse de chocolat ou une tasse de café, alors qu’en Allemagne c’était seulement du café.
J’ai observé attentivement le système de cuisson des saucisses dans cette aire de service, la mécanique qui tourne des deux côtés, avec une séparation entre les saucisses matérialisée par une tige en fer, permettant d’obtenir une cuisson parfaite … je trouve qu’ils n’ont rien à envier aux Allemands !!
A l’approche de Prague, les fleurs printanières étalent leur beauté de tous les côtés. En arrivant à la rue HlavniSilnici, à Knezeves, Bruno nous dit: « la numérotation des maisons, c’est le bordel ici, 75, 107, 80… ». Là où nous avions arrêté les motos, nous avons aperçu un vieillard qui nous observait attentivement depuis un moment. Nous avons fini par faire un sketch en français, anglais et tchèque avec ce monsieur pour obtenir quelques informations exploitables.
En arrivant au gîte vers 16h30, la patronne demande « who is the boss ?», « c’est moi ! » rétorque Max. Nous avons rigolé. Cette jeune et belle femme (à la poitrine joliment ronde et charnue, bien sûr !) attire particulièrement mon attention -sa rapidité est exceptionnelle. Je suppose qu’elle exploite d’avantage son hémisphère cérébral pratique et rationnel, que l’autre hémisphère émotionnel !! Elle parle peu, mais elle est hyper efficace. Avec son collaborateur, elle n’a pas arrêté de nous aider à ranger nos affaires.
A l’unanimité, nous avons voté en faveur de l’idée de partir vers le centre de Prague pour y faire une petite balade et chercher un bon resto. Max était avec nous, malgré ses douleurs au pied.
A l’arrêt de bus, Maryse et Michel se sont accrochés l’un à l’autre, comme des nouveaux mariés ! Même s’ils sont des seniors dans notre groupe, ils ressemblaient à deux adolescents découvrant l’amour pour la première fois ;).
Le plat traditionnel Goulash, pris au restaurant dans une cave, était une excellente idée pour bien clore notre journée.
Monique, Bruno « Hong Thinh, tu aimes le repas »
Je réponds « c’est intéressant ! »
Michel : « oui ou non »
Je réponds : « c’est intéressant ! »
Tout le monde : « tu aimes ou tu aimes pas ? »
Je réponds : « c’est intéressant ! »
Demain vous aurez de plus amples nouvelles à propos de notre périple à Prague.