Vladivostok, tout le monde descend…


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Ce qu’on en dit dans les guides, finalement, ce n’est pas toujours que des conneries… Vladivostok, nichée à l’extrême pointe de la Sibérie orientale, à quelques kilomètres de la Chine et de la Corée, juste en face du Japon, c’est bien, enfin, une ville de Russie qui ressemble à autre chose : il était temps, il n’ y a pas moyen d’aller plus loin. La Russie est quand même étrange, ce n’est pas un pont entre l’Occident et l’Orient, c’est une infinie extension de l’Occident qui va plus loin que l’Orient pour venir se nicher entre ses plus illustres et lointains représentants, tout a bout, au bord du Pacifique. Il y eut ici, avant la révolution, d’innombrables délégations étrangères. Il faut dire que les Anglais et les Français avaient encore des colonies pas très loin et après 1917, tous les russes qui fuyaient la révolution par l’Est, à force de reculer, on finit  au bord de l’océan ; quand trois ans plus tard, les soviets sont arrivés, certains sont partis en Chine, d’autres ont traversés l’Océan pour aller en Amérique, comme le petit Yul Brynner, qui naquit ici avant d’aller faire le cosaque à Hollywood ! A mon arrivée, je suis accueilli par lidia, Alexander et Lisa, les unes travaillent au musée et le second a une petite librairie de comic’s. On me fait la visite culturelle, ça change un peu des relais biker… Les rues piétonnes, les ateliers de street art, le front de mer. Une ville de bord de mer, en Russie, j’avais oublié que ça pouvait exister…