MARILYN STEMP : une femme au cœur de la culture biker US – Hall of fame Sturgis 2018


Hervé

Bonjour copain (et copine),

As-tu connu ce magazine américain qui en son temps fût l’une des références de la culture bike / biker aux USA : IRON WORKS ? Non ? Eh bien, pourtant, il fût l’un des titres de presse biker américain qui a compté ; qui s’adressait à tous les Harley-Davidson enthusiasts et custom motorcycle aficionados

L’histoire a bien failli s’arrêter début 2014 lorsque son éditeur annonçait que le dernier numéro d’IRON WORKS sortirait en mars de cette année-là après une parution ininterrompue de 24 années … grosse émotion chez les journalistes de l’équipe, lecteurs, annonceurs, master builders, enfin bref tout le milieu US de la bike culture n’en revenait pasLe magazine avait été créé par Dennis STEMP et son épouse Marilyn en 1989.
A l’origine « simple » business familial, il fût racheté en 1995 par la maison d’édition Hatton-Brown et en devint le titre de presse numéro un.
A l’issue de ce rachat, les STEMP sont restés très présents dans le magazine jusqu’à la mort de Dennis en 2003. Marilyn décida alors de continuer, sans lui, en hommage au travail déjà réalisé. Dès cette époque elle devint un éditeur respecté, apprécié pour sa personnalité, son éthique de travail et ses compétences de rédacteur-photographe. Son fils Vincent l’épaulait en tant que technicien d’édition.
Et vint l’ère du numérique … et Hatton-Brown décida d’arrêter définitivement l’édition papier et de se retirer de cette activité.
Une fois la « surprise » passée, Marilyn eut quasi immédiatement l’intention poursuivre. Elle décide alors de se lancer dans une nouvelle entreprise, une nouvelle publication, toute électronique cette fois-ci, intitulée IRON TRADER NEWS (qui était le titre originel d’IRON WORKS à ses tout débuts)
Dans un post rédigé par Marilyn Stemp sur la page Facebook d’Iron Works ce 15 janvier 2014, elle affirmait vouloir poursuivre avec sa nouvelle entreprise pour continuer à apporter, des informations intelligentes et fiables aux motards de tous horizons : – « C’est avec une certaine tristesse que je vous écris pour vous informer que Hatton Brown, l’éditeur de Iron Works, a décidé de cesser la publication du titre après 24 ans, à compter de l’édition de Mars 2014. Certains d’entre vous ont appris ces nouvelles car il a eu des « fuites » et je m’en excuse. Ce n’est pas ce que je souhaitais. C’est la fin d’une époque pour les Iron Workers, mais c’est également une opportunité … pour nous d’exprimer notre gratitude pour tout cet enrichissant travail avec et parmi vous

Nous avons vraiment apprécié ces bons moments passés en votre compagnie, nos amis du monde de la moto. Vous nous avez permis de raconter vos histoires, de mettre en valeur votre savoir-faire et de jeter un coup d’œil derrière les comptoirs dans vos magasins. Nous apprécions votre soutien et l’intérêt que vous avez porté à Iron Works au fil des années ainsi que les amitiés qui ont ainsi été forgées. Je parle pour l’ensemble du personnel quand je vous remercie pour les nombreuses, divertissantes et enrichissantes expériences qu’Iron Works a permis. Cela dit, je regrette de n’être pas en mesure de donner suite à certains plans de rédaction. Nous faisons de notre mieux pour publier des articles promis et qui restent inédits à ce jour. Visitez notre nouvelle page Facebook IRON TRADER NEWS. Nous faisons revivre le titre original qui a précédé Iron Works pour continuer à apporter des informations aux bikers. “Thanks for your interest in Iron Works. It was a great ride”

Le 05 janvier 2014, Marylin STEMP et son équipe ont mis en ligne le compte Facebook et le site IRON TRADER NEWS. Avec leur toujours magnifique slogan : RIDE HARD STAY HUMBLE
Marilyn Stemp et son mari, Dennis Stemp, ont lancé Iron Works Magazine en 1989. Au début, Iron Works est comme le prolongement naturel d’un passe-temps qui va rapidement accaparer leur vie quotidienne. Iron Works était à la fois collaboratif et inclusif, il se voulait une source d’information de confiance qui divertissait et informait les motards américains (mais aussi hors USA) sur la base d’un travail intègre. Ce qui au début ne fût qu’un passe-temps de motard passionné était devenu un petit business d’édition reconnu par toute la profession.
À la mort de Dennis, en 2000, Marilyn reprend la direction d’Iron Works : – « Cela a été un tremplin pour le reste de ma vie, ouvrant la voie à des opportunités. Développer Iron Works m’a permis de repousser mes limites, pour ainsi dire, et m’a obligé à relever de nouveaux défis».
Après presque un quart de siècle d’existence, Iron Works cesse de paraître en 2014, mais Marilyn reste fière de l’équipe (dont son fils Vincent était aussi membre). En 2014, Marilyn s’est « réinventée » pour rester dans ce secteur de la motorcycle industry qu’elle aimait tant. Elle a créé Iron Trader News en ligne pour poursuivre la mission d’Iron Works

Et l’expérience lui a réussi, Iron Trader News est bien installé sur le Net et Marilyn reste considérée comme l’une des « plumes » américaines pour ce qui est de savoir écrire sur la moto. Elle a donc développé d’autres business (le site Iron trader News ; qui s’équilibre financièrement, ne dégage pas assez de bénéfices pour pouvoir en vivre pleinement). Le site compte presque 5000 visiteurs par jour (ce qui à l’échelle des USA reste modeste) et doit encore développer son audience (dont la moitié provient actuellement des USA, un quart d’Europe et le reste d’Asie et Amérique latine).
Il y a deux années de cela elle a été l’auteur du magnifique livre « Harley-Davidson CVO » publié par Motorbooks International / Quatro Publishing


Elle a ensuite édité « Gloria, A Lifetime Motorcyclist by Gloria Tramontin » (Gloria Tramontin est une célèbre motarde américaine de 93 ans, véritable star dans le milieu biker US, notamment durant les bikes week de Daytona et Sturgis) pour les éditions Wolfgang

La couverture reprend un peinture de David Uhl

Marilyn publie également le bulletin électronique Kiwi Indian et gère en tant que consultante des projets pour le Sturgis Buffalo Chip, notamment le Biker Belles Ride …
… et le Wild Gipsy Tour

Elle organise aussi l’exposition Motorcycles As Art, organisée par le célèbre photographe Michael Lichter


Et comme si ça ne suffisait pas, en 2018 pour la cinquième année consécutive Marilyn est éditrice du Sturgis Rider Daily que nous aimons tant lire avec notre café du matin lors de Sturgis Bike weeks …

En 2015, elle a lancé l’action de bienfaisance Flying Piston, organisé chaque année au Buffalo Chip, au profit des bourses d’enseignement technique et des « Missions pour la moto »

Lors de l’édition 2018, 7 mini vélos customisées par les plus grands master builders ont été dévoilés dans le cadre d’une nouvelle initiative visant à promouvoir l’univers de la moto auprès de la toute jeune génération encore en culottes courtes


Marilyn est engagée en tant que partenaire dans la préservation de la grande collection « Evel Knievel », abritée désormais dans le nouveau musée Evel Knievel, à Topeka, au Kansas



Naturellement IRON TRADER NEWS ne serait pas crédible sans un projet de construction custom une fois de temps en temps. Après avoir été à l’origine de la construction d’un bagger il y a deux ans c’est un Bobber Iron Trader News qui vient de voir le jour. Lancé il y a quelques mois de cela, c’est en octobre dernier que l’engin a été dévoilé (fruit d’une collaboration avec S&S, Avon tyres, Nash Motorcycles, Killer Création pour la peinture et Johnny Mac’s Chopper House de Philadelphia pour l’assemblage)

Et enfin, last but not least comme disent les américains, elle a été intronisée l’été dernier au musée de la moto de Sturgis et a ainsi fait son entrée au fameux Hall of Fame (le temple de la renommée motocycliste aux USA) en août 2018 en même temps que Jeff Decker (artiste sculpteur, collectionneur) et Valérie Thompson (la reine américaine de la vitesse). Le Sturgis Motorcycle Museum & Hall of Fame rend hommage aux personnes (physiques et / ou morales) qui ont eu un impact positif à long terme sur le monde de la moto. Il honore ses membres en racontant conservant et en contant des histoires qui mettent en valeur leurs contributions et leurs réalisations. En faisant cela, le musée nous espérons inspirer ses visiteurs et la communauté des motards. L’exposition comprend divers articles, vidéos et véhicules qui aident à parler de ces gens qui y sont honorés

Inutile de dire que Marilyn Stemp connait absolument tout le monde dans la biker industrie américaine, de Dave Perewitz à David Uhl en passant par Willy G. Davidson, Roland Sand, Rick Fairless, Jeff Decker, Billy Lane, Beanre et consort … qui tous sont ses amis. Pardonnez du peu.
Pour faire vivre IRON TRADER NEWS, Marylin Stemp est entourée de son fils Vincent Stemp et de Jack McIntyre

Marilyn et Vincent

Jack est photographe et spécialiste des médias numériques. Biker, vétéran du corps des Marines, il fait vivre plusieurs sites Web de Biker Lifestyle et compte plus de 20 000 photographies publiées dans le monde entier. Jack est un bénévole. La possibilité de travailler avec Iron Works s’est présentée à lui en 2009 et il a sauté sur l’occasion par pure passion (dans la « vraie » vie Jack dirige une compagnie de trucking). Jack McIntyre parle de Marilyn Stemp comme d’une belle âme. D’après lui, jamais il n’a rencontré plus adorable personne, tout le monde l’adore dans le milieu moto

Jack

Et début 2018, j’ai moi-même rejoint l’équipe d’Iron trader News pour qui je livre (pour la rubrique internationale) du site un ensemble d’articles / posts ayant pour ambition d’exposer aux lecteurs américains comme les français / européens vivent leur passion pour les motocyclettes et notamment pour celles de marques américaines (ce travail a permis récemment de faire la promotion de notre fierté nationale, l’ami Dom’, aka Noir Mat l’artiste peintre français de la custom culture MOTOMAG lui a déjà consacré un article)

Ma pomme et Marilyn

Finalement, Marylin STEMP vit son rêve éveillée : elle poursuit l’œuvre de son époux Dennis en expliquant qu’il lui a permis de vivre sa vraie vie, épaulée de son fils Vincent, secondée par Jack au cœur du milieu biker où, connue et appréciée de tous elle compte de nombreux amis. Jack, Vincent et elle utilisent le site pour obtenir des passes de presse et se rendre sur les évènements biker, faire des reportages, vivre au sein de ce monde qui les passionne tout en sachant qu’ils n’atteindront jamais une audience équivalente à celle d’un magazine comme HOT BIKE aux USA mais ça n’est pas leur objectif

Ils vivent leur passion au quotidien grâce à IRON TRADE NEWS et reçoive du milieu biker une reconnaissance et un respect qui les enchante et les surprend tous les jours. Si cela ne s’appelle pas avoir réussi dans la vie …
Voir le site d’IRON TRADER NEWS : https://irontradernews.com/

Marilyn Stemp

Maryline Stemp réalise dans les années 70 des études de journalisme à la Penn State University (Pennsylvanie) dont elle sort diplômée en 1976.
Depuis 1978 elle est « dans l’écriture » en tant que journaliste et éditeur free-lance sur des sujet variés : voyages, automobile, monde de l’entreprise.
Elle conseille aussi certains auteurs pour qui elle intervient en tant que relectrice de leurs ouvrages dans divers domaines.
En août 1989 elle lance avec son époux Dennis Stemp, la société d’édition Dennis Stemp Publishing Inc. qui publie Iron Works Magazine dont elle sera la rédactrice en chef jusqu’en 2011, année où elle en devient l’éditrice.
En janvier 2014 elle lance Iron trader News en version « électronique »

Depuis janvier 2013, elle est en charge de la publicité et la logistique de la collection Evel Kneivel.

En octobre 2014 Harley Davidson lui confie l’écriture de The Motor Company’s Custom Véhicule opération, une édition limitée dédiée à l’expérience CVO de la MoCo.

Elle est une des figures de l’organisation de la bike week de Sturgis (proche du président du fameux Buffalo Chip) et très impliquée dans diverses organisations telles que Yakin Riverkeeper Inc., Piedmont Environmental Alliance

Allez, la bise.
L’Hervé, your Berrichon friend

STURGIS : VINTAGE PLACES


Hervé

Bonjour copain (et copine),

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Sturgis, on a presque tout vu (i’a encore tout de même pas mal de choses à en dire – le muséum moto, le hall of fame, les courses, les bike-shows, le Buffalo Chip, les concerts – mais franchement, vu l’immensité de la chose, six jours ne m’ont pas suffi à tout voir. D’autant que ça n’était pas cela que je venais voir / faire comme tu le sais … Mais bon : excellent prétexte pour y retourner … surtout qu’en 2015 on annonce une sacrée teuf pour les 75 ans  …)

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(photo ultra classique de main street, désolé, tu n’y échappes pas )

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   (rue perpendiculaire à main street, qui la coupe approximativement en son milieu )

… il me reste à te signaler un ou deux petits z’endroits où il faudra absolument que tu te rendes au nom des trois préceptes qui animent tout vrai motard :

– y aller pour rouler,

– dire, moa j’y ai été,

– faire LA photo !

Aux alentours (comprendre dans les 150 / 200 km de rayon autour de Sturgis), des sites / paysages remarquables donc mais aussi de nombreux bleds qui proposent aux bikers (dans le Dakota du Sud et même dans le Wyoming) de les accueillir comme à Sturgis : des bars, des marchands du temple et la local main street proposant elle aussi SA bike week

Ainsi tu vas retrouver à peu près partout l’ambiance que tu es venu chercher …

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HULETT, WYOMING, 160 km au nord-ouest de Sturgis (Devils Tower)

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HILL CITY, SOUTH DAKOTA, 95 km au sud de Sturgis (Mémorial Crazy Horse)

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CUSTER, 120 km au sud de Sturgis (Custer Park)

Start fun bike's Sturgis

KEYSTONE, 80 km au sud de Sturgis (Mont Rushmore)

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Et bien évidement DEADWOOD

Etc., etc., etc. … du coup, certains bikers passent une ou deux semaines dans ces patelins sans parfois même ne jamais mettre un pneumatique à Sturgis  …

Ceci dit, il y a deux « spots » très sympas à voir pas très loin de Deadwood  …

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… qui vont te propulser dans l’Amérique des fifties et où tu pourras faire de chouettos photos

Justement, à la sortie sud de Deadwood, au 306 Cliff Street, sur la US 85, Start fun bike's Sturgisdirection Mont Rushmore, tu vas tomber sur  …

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    DEADWOOD CUSTOMS & CLASSICS         

Carrément géant !

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L’endroit où tu es obligé de faire quelques photos …

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Etrangement le site est constamment fermé … encore plus étonnant tu vas avoir tout le temps qu’il te faudra pour faire tes photos

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Pendant que les bikers se marchent sur les pieds dans main street Sturgis, ici … personne. Je suis passé plusieurs fois devant ce bouclard (espérant qu’il soit ouvert) et à chaque fois, closed et pas un chat … si ce n’est un ou deux gonz comme moi qui faisaient des photos. De retour en France j’ai fait des recherches et n’ai rien trouvé sur ce lieux (assez grand, en excellent état) … je suppose que c’est un customizer local qui ne travaille pas tous les jours … étonnant néanmoins qu’il soit fermé durant la bike week … à voir en tous cas.

En poursuivant sur la même route, tu vas enquiller sur la US 385 (à gauche en sortant de Deadwood sud) et tu vas passer devant les BOONDOCKS

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Diner, museum, memorabilia, coffee shop, gas station

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Le lieu est étonnant. Tu vas y trouver pas mal de monde dans une ambiance année 50, café / bière à la main …

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… et un bric à brac pas possible de trucs et machins, certains real vintage et d’autres vintage made in China … z47

… ainsi qu’un certain nombre de wouatures anciennes en relatif bon état à vendre …

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Le lieu est assez grand, tu peux facilement y passer une heure ou deux après avoir fait le plein en discutant avec pas mal de gars qui comme toi n’ont de toute façon rien d’autre à faire … z43

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Au fil des kilomètres dans la région tu tomberas régulièrement sur des endroits comme ceux-ci qui te feront dire que, oui vraiment, tu as bien fait de quitter Sturgis main street et ses bars saturés à bière trop chère

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Aller mon pioupiou, on a presque fini, il me reste à te parler de l’engin qui m’a le plus étonné durant ce séjour dans les Black Hills ; que j’ai croisé sur la route totalement par hasard …

One last post soon

La suite bientôt donc …

La Bise

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L’Hervé, your Berrichon friend

Et si tu veux voir DAYTONA, un clic ici tinyurl.com/Daytona002

Les motos tout(es) en couleur de STURGIS


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Ça y est, on va causer brélons et on va en wouar maintenant … l’était temps non ?

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Ainsi donc te disais-je, c’est … le grand retour de la couleur, de la peinture qui déchire son berrichon, colorée, mélangée, partant « dans toutes les directions » … c’est l’avènement de la 30 inch front wheel (la 21 est enterrée) et l’affirmation des baggers « inroulables »  …  C’est l’actuelle mode motarde ricaine sur les rassemblements …

A noter que le style Old School est ici quasi absent (à l’opposé de ce qui se passe à Daytona) …

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… d’ailleurs c’est marrant, un des rares stands à te proposer ce genre de customisation vient justement de Daytona, BLINGS CYCLES qui ont en Floride une réputation bien établie déjà …

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Quelques un traînent dans les rues … mais avec ce genre d’engin, tu restes scotché sur main street à faire le kakou …

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… quasi-impossible d’aller tailler la route des heures dans les Black Hills avec ça …

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… et le vintage est à peine plus présent …

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… tu verras quelques très beaux spécimens mais ils seront rares,

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ça relève de l’exceptionnel …

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Knuck’ et Pan’ ont toujours la cote

Donc te disais-je, de la COULEUR

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… encore de la couleur …

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… jusqu’à l’indigestion (voire, au grand n’importe quoi) …

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(roule devant, je te suis … de très loin … je préfère qu’on ne nous voit pas ensemble)

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… de la GROSSE ROUE …  (mini 30 pouces sinon en dessous tu fais petit joueur)  

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… et même sur non bagger

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Sais pas quoi penser de cet engin là …

… et justement, en parlant de Baggers, alors là c’est l’escalade …

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Tous plus bas les uns que les autres …

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… avec pour nombre d’entre eux système hydraulique incorporé de gestion de la garde au sol …

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Quid de la fiabilité, du confort … ???

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J’ai des doutes (pas sur le prix dudit système par contre)

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Les moteurs, bien sûr beaucoup de HD, de S&S et autres marques américaines (on compte de l’ordre d’une quinzaine de fabricants de moteurs en V type HD aux USA), beaucoup sont turbo compressés, les cylindrées sont les plus grosses possibles … toujours plus, c’est l’Amérique !

On relève aussi un gros travail sur l’évolution de la traditionnelle forme avant …

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… dite Bat Wing

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Alors bien sûr, ce genre de brélon, tu en as plein les stands d’exposants, en veux-tu en woualà … sauf que dans la rue (à part sur main street), t’en woua pratiquement pô. Bin woui … au-delà du prix (on tape dans les 30 mille boulons américains, voire plus, ce qui aux US est très cher) … c’est « inroulable » (échappements libres qui rendent sourd, selles symboliques casse coccyx, guidons casse épaules, amorti réduit, roue avant idéale en ligne droite et bonjours les virages sous la pluie ; tout ceci sans parler de la peur des rayures sur ta peinture à 15.000$)

Quant aux bikers qui sont venus ici avec ce type d’engin (les quelques que tu aperçois en train de rouler), ils sont arrivés en trailer … (tu n’en croises absolument aucun sur les routes alentours).

« Inroulable » te dis-je …

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… ah bin le monsieur là, malgré un sérieux souci à la jambe gauche il n’est pas d’accord avec moi dis donc …

Bon aller, j’arrête de faire mon critiqueur, la fois prochaine je te parle de les quelques motocyclettes qu’a’ m’ont bien plus à moa à la Sturgis bike week.

La suite bientôt donc …

La Bise.

L’Hervé, your Berrichon friend.

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La Mode à STURGIS


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Bon, revenons tout de même un peu à STURGIS …va bien falloir à un moment ou un autre que je te cause motocyclette … je vois bien que tu n’attends que cela depuis des semaines que je te remplis la boite électronique avec mes souvenirs des Black hills …

Rien d’original, dans ces terres de l’intérieur, du Texas au Dakota du sud, dans le heartland (tu n’es pas en Californie, les Everglades ou à NYC) tu croiseras 90% de Harley, le reste des 10% est laissé en pâture à nombre de Gold Wing Honda, RT1200 BMW, quelques Indians, de plus en plus de Victory, des Monster Ducat’ … quelques improbables café racer font de rares apparitions …

Et pour ce qui est des 90% de HD en question, le parc est lui-même composé à plus de 80% de ceci

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Que du bel et bien traditionnel dans la gamme

Les 20% restant allant du chop’ au old school en passant par de monstreux baggers et nombre de prépa’ qui ressemblent plus à des œuvres d’art qu’à des motos

Très rigolo de constater aussi que le style gommard arrière de mamouth qui a tant de succès à DAYTONA (dans l’Etat champion du monde des lignes droites de 100km)  …


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… bin ici, il n’y en a (presque pas). Mis à part c’est deux furieux, n’en n’ai pas vu d’autres … Raaah, woui, c’est vrai, on est en montagne …

Alors, c’est quoi la mode motarde à les USA en ce moment ?

Bon la mode à Sturgis cette année, bin, ça commence d’abord par les galurins vieux gars ! … le style STEAMPUNK fait des émules de plus en plus nombreuses …

 My Dream Sturgis by L'Hervé

    Le branchouille porte le chapeau Steampunk style

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Donc préparez-vous les gens, dans deux trois ans, vous allez voir apparaitre ces chapeaux de tous côtés dans les rassemblements européens (ç’a déjà commencé d’ailleurs)

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David UHL lui aussi surfe sur le genre avec sa seconde STEAMPUNK Lady 

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      Et ses clients lui confirment qu’il a bien raison          

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 C’est simple,

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Y’en avait partout …

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… ça t’intéresse pas hein mes zistouare de chapô ???

 ll y a bien quelques wouatures Steampunk aussi …  … ça te plait toi les wouatures ?

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Bon, le second machin-chose que tu remarques à Sturgis cette année c’est  … le grand retour de la couleur, de la peinture qui déchire son berrichon, de peintures tellement colorées, mélangées, partant « dans toutes les directions » … c’est l’avènement de la 30 inch front wheel (la 21 est enterrée) et l’affirmation des baggers inroulables  …

Aller, je te montre ça plus tard  … la suite bientôt.

La Bise.

L’Hervé, your Berrichon friend.

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Le SIOUX LAKOTA est un BIKER comme les autres …


Hervé

Bonjour copain (et copine),

J’ai découvert que le Sioux Lakota, tout comme le Berrichon, peut faire un excellent amateur de custom bike !

L’été dernier dans les BLACK HILLS, je crois que ce qui m’a le plus impressionné, qui m’a réellement surpris (par le gigantisme de l’entreprise – dans tous les sens du terme), qui m’a vraiment plu, ça n’est pas le Mont Rushmore comme je m’y attendais …

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Pourtant, il y a de quoi, le site est remarquable …

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Non, vraiment le « truc » qui m’a décollé la pulpe, se trouve à quelques kilomètres à peine d’ici …

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 … j’ai adoré ce site du CRAZY HORSE MEMORIAL

D’abord parce que je n’en connaissais pas l’existence, je croyais que seul le Mont Rushmore était le « gros truc » dans la région … alors que justement, le (futur) gros truc du coin est (sera) bien ce site … à terme …

Et aussi parce que, chose totalement inattendue, le lieu allait me ramener … au monde de la motocyclette américaine … le crois-tu mon titi ?!!!!!!

De quoi s’agit-il ?

Binsagi de ça :

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C’est simple, quand tu arrives sur le site et que, comme moi, tu ignores où tu te trouves et de quoi il s’agit … tu ne comprends rien à ce que tu aperçois au loin sur la montagne

Du moins te dis-tu que visiblement i’a un monsieur qui semble avoir sculpté la tête d’un autre monsieur là-bas dans la montagneuuuu et qu’a aussi fait un trou dedans … Si,si !

La maquette du projet à l’état fini 1 (747)

La réalisation du CRAZY HORSE MEMORIAL, taillé dans la pierre à l’instar du Mont RUSHMORE, a débuté il y a plus de 60 ans

Si les travaux suivent leur cours, cette statue devrait être la plus grande au monde aux alentours de 2060. Pas moins !

The welcome Center at Crazy Horse

Le CRAZY HORSE MEMORIAL est une idée folle démarrée en 1948 par le sculpteur KORCZAK ZIOLKOWSKI avec l’ambition de construire la plus grande statue du monde en l’honneur de « Cheval Fou », TASHUNKE WITKO de son vrai nom, amérindien de la tribu des LAKOTA – peuple SIOUX (comme tout le monde le sait n’est-il pas ?!)

CRAZY HORSE « s’est fait un nom » en combattant les Américains pendant leur expansion vers la fin du XIXème siècle

Cette photo est superbe non ?!

Les chiffres donnent le vertige : 195 mètres de longueur pour 172 mètres de hauteur

La tête fait 27 mètres de haut (celle des présidents du Mont Rushmore font 18 mètres)

Une fois terminé l’ouvrage aura 2,5 fois la dimension du Mont Rushmore. Titanesque !

L’histoire raconte que KORCZAK ZIOLKOWSKI avait reçu en 1939 une lettre du chef amérindien HENRY STANDING BEAR  qui voulait « que l’homme blanc sache que l’homme rouge a de grands héros, lui aussi »

Sculptor Korczak Ziolkowski and Lakota Chief Henry Standing Bea

Quelques années plus tard, le sculpteur commençait le travail en utilisant ses propres fonds

La posture de Crazy Horse sur son cheval pointant l’horizon est tirée d’une anecdote historique

Native American exhbit

Lorsque les représentants américains arrivèrent pour chasser les amérindiens, l’un d’entre eux aurait demandé à CRAZY HORSE où étaient ses terres

Il aurait répondu en fixant l’horizon : – «  Ma terre est là où sont enterrés mes ancêtres »

La construction devait durer 30 ans. Depuis le début des travaux plus de 8 millions de tonnes de roches ont été retirées de la montagne. Le visage est visible depuis 1998. Alors qu’il pensait réussir son tour de force en 30 années, ZIOLKOWSKI s’est éteint le 20 octobre 1982 en laissant à son épouse ces mots : – « Tu dois travailler sur la montagne, mais va lentement et fais bien »

Elle a géré le mémorial et poursuivi l’œuvre de son mari avec ses enfants (5 garçons et 5 filles – seuls 3 ne sont pas dans le projet) et petit enfants …  elle s’est éteinte le 21 mai 2014

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A l’origine, ZIOLKOWSKI ne sait rien des Sioux. Il travaille quelques mois avec JOHN GUTZON BORGLUM (le « père » du Mont RUSHMORE), puis il leur rend visite à PINE RIDGE où il découvre la culture et l’histoire des indiens des plaines

En 1939, Ziółkowski remporte le premier prix à l’Exposition Universelle dans la catégorie sculpture. Sa renommée ainsi que sa connaissance de la région des Black Hills incitent plusieurs chefs Lakota à l’approcher pour lui demander de réaliser un monument destiné à honorer les Amérindiens. Ziółkowski rencontre les chefs peu de temps après et commence les plans et ébauches de son monument

Il rencontre également Ruth Ross, jeune amatrice d’art, qui deviendra sa femme quelques années plus tard

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sturgis8-11-jdmZiółkowski met son projet en attente alors que les États-Unis entrent en guerre en 1941 Il s’engage dans l’armée des États-Unis et est blessé à Omaha Beach en France en 1944

En 1947 il choisit de s’installer dans les Black Hills et commence à chercher une montagne adaptée à son projet. Ziółkowski estime que les Wyoming Tetons constitueraient le meilleur choix, mais les Lakotas souhaitent que le mémorial trouve sa place au sein des Black Hills, qui sont pour eux sacrées, sur une montagne d’approximativement 196 m (il finance lui-même l’achat des premières parcelles)

Le 3 juin 1948 a lieu la première explosion. En 1950, Ziółkowski et Ruth Ross, qui est devenue volontaire sur le chantier, se marient. Le travail se poursuit lentement, Ziółkowski refusant l’aide financière du gouvernement fédéral. Il finance son projet en faisant payer l’accès au site

A sa mort en 1982, il est enterré dans une tombe creusée à la base de la montagne. Sa femme Ruth reprend le projet en tant que directrice de la Crazy Horse Memorial Foundation

Sept de leurs dix enfants poursuivent les travaux et/ou sont impliqués dans la fondation

De nos jours, le site (immense) propose une université, un musée, des spectacles et de l’artisanat indien

Aucun financement public ou fédéral, tout sur fonds privés

Une entreprise (familiale) de titan …

Remarque la taille des véhicules et autres engins de chantier pour te faire une petite idée des dimensions …

Pour la petite histoire, tous les peuples amérindiens ne soutiennent pas le projet, arguant du fait qu’il est sacrilège de proposer une représentation de CRAZY HORSE (qui lui-même n’aurait jamais pu être pris en photo – il y a toute une controverse au sujet de la seule photo supposée de lui ….)

bronze statue outside the Crazy Horse welcome center

La visite vaut vraiment le coup (le site est bien plus intéressant que le Mont Rushmore à mon humble avis)

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1 (760a)Mais là où ça devient carrément fun et totalement inattendu pour le biker qui n’arrive plus à sommeiller en toi c’est que le mémorial te renvoie … au monde de la motocyclette américaine. YES !!!

Au hasard des diverses salles du musée …

…tu vas tomber nez à nez (à ton grand étonnement) avec une moto tribute to KORCZAK ZIOLKOWSKI

an amazing motorcyle on disply in the Welcome Center at Crazy Horse memorial

On doit cette moto dénommée WARRIOR à Johann GYVER master builder d’ELITE CUSTOM MOTORCYLES, de Prescott en Arizona (cadre softail et moteur Harley Davidson 2005)

Mais là où ça devient vraiment sympathique c’est lorsque tu en connais l’histoire.

Ma terre est là où sont enterrés mes ancêtres 

an amazing motorcyle on disply in the Welcome Center at Crazy Horse memorial

Afin de récolter des fonds, le mémorial de longue date organise des loteries qui mettent en jeu, je te le donne Emile … des motocyclettes !!!!

an amazing motorcyle on disply in the Welcome Center at Crazy Horse memorial

Ainsi donc, WARRIOR, enjeu de l’un de ces tirages au sort a permis, en 2006, de vendre 13000 billets de loterie totalisant au passage 200000$ de collecte

Le 12 août 2006, la président du mémorial Ruth Ziolkowski et Deb Martin boss d’Elite Customs tirent au sort le billet n°04399 qui avait été acheté par un certain Andy Bober

Andy et sa femme Brenda ont toujours eut une moto

Tradition familiale remontant au temps d’un grand-père qui était  … concessionnaire INDIAN à Saint-Louis (tu le crois ? ça peut pas s’inventer ça !!!!)

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Estimant que la moto était un tel hommage à Ziolkowski, à son travail, au mémorial … Ils décidèrent ni plus ni moins d’en faire don au musée afin que tous visiteurs puissent l’admirer

Joli geste ain’t it ?!?!!!

A l’été 2014 on pouvait admirer un superbe Street Glide, objet de la loterie en cours (le billet 20$, les trois pour 50$)

C’est la concess’ HD de Rapid’ City qui a permis de mettre cette motocyclette en jeu

En septembre 2013, c’est Steve KOONTZ (le boss de Koontz Farms à Shelbyville), qui avait construit le custom en jeu …

An Army motorcyle which could be won by someone

 Septembre 2012 …

2012_raffle_bike

2011 …

2010 …

Etc …

Tu sais donc maintenant que les Amérindiens des Black Hills sont des bikers comme toi et moi. Si tu passes dans le coin arrête-toi une paire d’heures les saluer, ça en vaut vraiment le coup

Un œil à jeter ici : http://crazyhorsememorial.org/

Aller, la suite bientôt

La Bise

L’Hervé, your Berrichon friend

 Et si tu veux voir DAYTONA, un clic ici tinyurl.com/Daytona002