Daytona Bike Week 2019 : la moto officielle (1)


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Bon, comme tu es un motard averti, tu sais que la Daytona Bike Week 2019 bat son plein …

 … et que je ne vais pas résister à t’en causer un p’tit peu …

Commençons par le début : le brélon officiel de l’évènement, ou encore très exactement le bien dénommé : Grand Prize

La moto officielle de la Bike Week 2019 est cette année une Harley-Davidson FXLR customisée de 2018 …

A noter que les organisateurs précisent que cet engin n’est pas conforme à la réglementation californienne …Zutalor, c’est ballot !

C’est le grand BRIAN KLOCK le boss de KLOCK WERKS qui a commis la chose cette année (son logo, le fameux Ace of Spade, est reconnaissable sur le filtre à air).

J’adore le travail de ce master builder qui se trouve en plus être un type très sympa …

Avec BRIAN et LAURA KLOCK à Sturgis, j’avais écrit quelques articles sur eux, notamment ici pour le NEWYORK RIDER MAG’ …

Laura est aussi une grande championne de vitesse, elle a déjà couru sur le grand lac salé  … et leur filles  …tout pareil … quelle magnifique famille !

C’est dans le magazine AMERICAN IRON que tu trouveras tous les détails sur les spécif’ de l’engin …

Il ne te reste qu’à faire l’aquisition dudit mag’ …

Sinon tu peux lire (en anglais) une petit interview de Brian Klock ici où il dévoile qu’en plus de sa cosmétique, l’engin a un peu été vitaminé :

https://officialbikeweek.com/read-blog/2019-Official-Bike-Week-Motorcycle-Builder/

Alors pourquoi, au-delà de son esthétique (qui me plait beaucoup), cette motocyclette est-elle si intéressante ?

Et bien parce que, comme tous les ans, elle fait l’objet d’une loterie dont elle est le Grand Prize. YES !

Donc mon titou, il te reste deux choses à faire :

  • foncer à Daytona t’acheter un billet pour participer au tirage au sort et gagner cette beauté orange,
  • ne pas aller rouler en Californie puisque la bécane n’y est réglementairement pas autorisée mais la ramener vite à Paname, nous irons la roder du côté de Vierzon toi et moi …

Aller, la bise, bonne bike Week

L’Hervé, your Berrichon friend

Les p’tites anglaises du Matra


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Je suppose que tu connais le fameux groupe industriel MATRA

Mais peut-être ignores-tu que MATRA est de longue date associée à l’industrie automobile (on ne lui doit pas moins que l’invention du concept monospace avec le fameux Espace pour Renault) et au monde de la vitesse et de la compétition …

Laisse moi plutôt te parler d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre (voui, motard et poète) … celui de MATRA en compétition auto, de Beltoise, Cervert, Pescarolo … (si ces noms ne te disent rien, ça n’est pas moi qui suis vieux, c’est toi qui est – très – jeune) …

MATRA est l’acronyme de Mécanique Aviation Traction, entreprise fondée en 1937 … il ne reste pas grand chose de toute cette épopée mécanique, des milliers de photos, des films, des titres en compétition (endurance, formule un, …)  …

Et de splendides véhicules que l’on peut encore admirer de nos jours en des conditions optimales dans un magnifique petit musée dédié à la marque en la ville de ROMORANTIN

Tu me connais, la wouature et moi ça fait deux … et pourtant je te recommande fortement d’aller visiter ce splendide musée, moderne et nostalgique à la fois et qui donnent à voir de fantastiques engins à 4 roues exposés de bien belle façon.

Sans compter un accueil des plus agréables par l’équipe toujours très disponible.

Je m’y suis rendu il y a quelques jours pour la seconde fois ces deux dernières années et le plaisir a été le même. A voir absolument donc !

Mais qu’est-de-qu’un « deux pneus » comme moi a-t-il bien pu aller faire dans pareille  antre à « caisseux » ?

C’t’à cause des anglaises docteur …

En effet, le Musée MATRA propose du 29 novembre 2018 au 17 mars 2019 une exposition intitulée LES MOTOS ANGLAISES, l’âge d’or

Youpie, à moi les p’tites anglaises !!!

Le musée n’en n’est pas à son coup d’essai pour ce qui concerne la motocyclette. En 2017 déjà c’est aux américaines qu’avait été rendu honneur (c’est à cette occasion que je m’y étais rendu pour la première fois …

En effet, dans l’équipe du musée  …sévit un motard … Christophe Gonny …

Regarde ce qu’il s’est bricolé le Christophe !!! Sympa comme tout ce brélon, non ?

Fort de ce précédent succès, le musée a donc récidivé avec cette fois-ci une quarantaine de motocyclettes anglaises de toutes les époques. Les machines sont superbement mises en scène, dans un état absolument exceptionnel, de nombreuses marques sont représentées et des vraies raretés sont à admirer …

Quand je te parle de rarété …regarde un peu cet INDIAN !

(Et quand je te dis que l’équipe du musée est vraiment disponible : ces dames m’ont autorisé à m’approcher des engins et ont même pris quelques clichés pour moi : un immense merci à vous !!!)

C’est un éditeur américain, Floyd Climer qui possède à l’époque les droits de la marque INDIAN qui conçoit cette machine. La partie cycle est dessinée par l’italien Tartarini et reçoit un moteur de 500 VELOCETTE, l’ensemble s’appelant INDIAN 500 VELO.

Et un Scrambler Anglo-américano-italien, un !

250 exemplaires seront produits (4 temps, boite 4, poids 160kg, vitesse maxi 160km/h)

En bref, tous les ingrédients pour faire de cette exposition une réussite sont réunis !

Christophe Gonny précise que 98% des motocyclettes exposées proviennent de la région dans un rayon de 50km autours du musée. Etonnant, non ?!

J’ai particulièrement aimé cette MATCHLESS G50 SEELEY 500cc 

 Mono 4 temps

Et que dire de cette superbe VINCENT ?

La fameuse 1000 « Rapide », modèle de 1953 ici

Bicylindre en V à 50°, deux carburateurs Amal, cadre avec moteur porteur (suspendu), suspension arrière à Cantilever. Vitesse maxi 180km/h. Tu connais forcément cet engin, ou du moins tu l’as déjà vu sur une photo très célèbre …

Il s’agit de la photographie montrant Rollie Free fonçant au guidon d’une VINCENT à plus de 150 mph soit 242 km/h sur le Lac Salé de Bonneville en septembre 1948.

Free est chronométré lors d’une première tentative à 148,6 MPH mais il veut être le premier pilote moto à passer la barre « magique » des 150 MPH au guidon d’une moto non carénée et non compressée. Pour grappiller les quelques miles per hour manquants, il a l’intuition que sa combinaison le freine. Il ôte son cuir et se met dans « la petite tenue » que l’on connait et qui le fait rentrer dans la légende des sports mécaniques. Le pari est gagnant !
Rollie Free est chronométré à la moyenne de 150,313 MPH. Le photographe de Life Magazine Peter Stackpole immortalise l’exploit.

Et une splendide AJS 7R « BOY RACER » de 1961 !

Mono 4 temps ACT entrainé par  chaine, carbu’ AMAL TT, boite 4 BURMAN, vitesse maxi 180km/h …

Autre rareté que cette 500cc SCOTT FLYING SQUIRREL

Une fois que tu auras fait le tour de cette collection anglaise tu profiteras de l’exposition permanente MATRA et surtout, avant de partir, tu ne manqueras pas, tout motard que tu es, à l’étage inférieur, cet étonnant petit side-car MATRA (ainsi que quelques très beaux vélos tout-terrain) …

Les gens de MATRA avaient toutes les audaces et bien des élégances stylistiques qui semblent avoir disparu de nos jours  …

Allez, fonce à Romorantin, tu as jusqu’au 17 mars pour voir cette exposition, et ce superbe musée, ça en vaut vraiment la peine !!

La bise mon titou.

L’Hervé, your Berrichon friend

CROSS COUNTRY CHASE 2019 : un Cannonball en anciennes


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Bon, je suppose que tu connais le principe du Cannonball

Littéralement « Boulet de canon« ,à la simple traduction de cette expression on comprend immédiatement que  … ça sent la poudre …

La figurine historique emblématique de l’épreuve dite Cannonball dans le monde de la moto américaine reste ERWIN GORGES CANNONBALL BAKER

Pour mémoire, le Cannonball, ou Cannonball Baker, ou Cannonball Run est un ancien raid automobile sur routes ouvertes organisé illégalement durant les années 1970 aux États-Unis, qui traversait d’est en ouest le continent nord américain
Son nom exact était le Cannonball Baker Sea-To-Shining-Sea Memorial Trophy Dash, en mémoire du coureur motocycliste et automobile Erwin Baker. Autos, camions et motos pouvaient alors s’affronter sans aucune restriction, aucune règle, ni aucun itinéraire conseillé, les amendes récoltées étant à la charge de chaque équipe. Un Gentlemen’s agreement désapprouvait cependant le transport d’un véhicule par un autre, ou encore le fait de cacher une voiture identique tout près de l’arrivée…

En Europe nous, les ado’ français(es) de l’époque nous allions découvrir le Cannonball grâce au cinéma …

D’abord en 1976 avec David Carradine

Et surtout en 1981 avec Burt Reynolds

Quel super souvenir que ce film à l’époque …

En 2018 le Cannonball « clandestin » qui imposait aux concurrents (généralement pétés de tunes, se croyant au dessus des lois et autres réglementations de la route) de rallier le Royaume-Unis à l’Italie a donné lieu à plusieurs retraits de permis du côté de Reims où quelques tristes records de vitesse sur route (de l’ordre de 265km/h sur l’A6) ont été relevés par la maréchaussée … et tant pis pour le pauvre pékin en Clio ou en motocyclette qui roule peinard et risque de se prendre dans la tronche un des ces richissimes connards déguisés en missile de la route  …

A noter qu’il existe des Cannonballs sur tous les continents des USA à l’Inde en passant par l’Europe et le Moyen-Orient …

Fort heureusement, nous les Tardmo’ sommes des gens raisonnables, respectueux de la réglementation, ne roulant jamais au-delà de la limitation de vitesse, c’est bien connu… et notamment ceux d’entre nous qui rident en anciennes …

C’est ainsi qu’à Sturgis ce 21 janvier 2019 a été annoncé que le vendredi 6 septembre 2019, un groupe d’environ 100 âmes aventureuses sur d’antiques motocyclettes allait prendre d’assaut les routes de l’Amérique et que le monde entier était invité à les encourager …

Le CROSS COUNTRY CHASE 2019 était donc annoncé.

YES!!!!!!!!!!

Le Cross Country Chase, le plus récent défi en motos anciennes en Amérique, est proposé par l’équipe éprouvée du Motorcycle Cannonball en partenariat avec le Legends Motorcycle Museum. Le communiqué insistait bien sur le côté insensé de cette course d’endurance qui aura pour vocation de démontrer «Qui est Qui» dans le petit monde de la moto ancienne. Le gagnant sera non seulement couronné «Légende» mais il aura aussi et surtout le droit de se vanter et faire le kéké à vie après avoir terminé cette course qualifié pour le moins de « ardue » …

On ne court pas que pour la gloire et / ou le fun, en prime, un prix en monnaie locale ($) sera également attribué …

Alors si le défi t’intéresse (surtout dis-le moi, je viendrai avec toi), tu dois impérativement avoir plus de 18 ans, piloter une moto fabriquée entre 1930-1948, avoir de réelles qualités d’endurance, être capable de tenir une certaine moyenne avec ton brélon antique (pour ne pas parler de vitesse), avoir des compétences en navigation et surtout de vraies connaissances en mécanique bicoz tu fais toi même ta maintenance (souvent sur le bord de la route) … quant à la motivation, nous n’allons même pas en parler n’est-il pas !?!

Parce qu’effectivement, le programme, c’est du lourd mon pioupiou : une moyenne de 250 à 350 miles par jour (soit 400 à 550 km par jour) sur une période 10 jours, par des froideurs et chaleurs extrêmes, des dénivelés importants et une météo qui dans les grands espaces américains ne manquera pas de te bousculer. Déjà en Gold Wing Honda cela serait respectable, mais en moto anciennes … on parle ici de vraies qualités physiques et mentales qu’il faut savoir sérieusement évaluer avant de se lancer dans pareille escapade  …

Les coureurs seront seuls avec eux-mêmes face à ce CROSS COUNTRY CHASSE 2019.  Aucun équipage de soutien d’aucune sorte ne sera autorisé pendant l’événement. Les participants devront anticiper ce qui est vital pour toute la durée. Tous les outils, pièces et bagages doivent être embarqués sur leur motocyclette.

C’est juste toi, ta moto et quelques-unes des meilleures routes à deux voies d’Amérique du Nord. C’est du sérieux, réservé uniquement à les ceusse qui z’en ont !!!

Vitesse : les coureurs et les machines seront mis au défi de terminer les étapes dans les temps donnés, ce qui nécessitera de maintenir la vitesse requise, d’effectuer des arrêts planifiés de manière stratégique tout en réduisant le temps de la journée afin de se rendre au dernier point de contrôle quotidien à l’heure requise.

Navigation : les coureurs sont tenus de parcourir avec succès l’itinéraire de 10 jours sans dériver ou se perdre. L’organisateur leur délivrera quotidiennement une carte de navigation fournissant des instructions détaillées en fonction du kilométrage à parcourir.

Connaissances : les coureurs passeront un test de 100 questions couvrant des aspects de l’histoire de la moto américaine, qui compteront dans leur score final. Ce n’est donc pas que du muscle, c’est aussi du neurone !

Prérequis : motocyclettes fabriqués entre 1930-1948.

Les motos se verront attribuer un handicap : plus la moto est âgée, plus le handicap est élevé (les cylindrées inférieures auront un handicap plus élevé que les cylindrées supérieures).
Vitesse moyenne : une partie du handicap sera basée sur la vitesse de croisière moyenne.
Carters de moteur et transmission d’origine. Carburateur correspondant à la période retenue (pas de modèles anciens type Mikunis, S & S, etc.). Peinture de la période correspondante aussi. Pas de moto chopperisée ou de bobberisée (sauf si d’époque) …

Pilote : 18 ans révolus, permis de conduire valide, inscription et assurance obligatoire.

Donc, si tout ceci te convient, que tu es prêt, alors inscris-toi rapidement : www.themotorcyclechase.com

Et surtout, préviens-moi je veux être là quand tu franchiras la ligne d’arrivée !

Avec toi de tout cœur mon titou.

Allez, la bise.

L’hervé your berrichon friend.

Les Harley de Grayson Perry


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Connais-tu l’étonnant GRAYSON PERRY, artiste britannique de son état ?

Si oui, alors tu t’es certainement rendu voir l’exposition qui lui a été consacrée à l’Hôtel de la Monnaie à Paris (a fermé ses portes ce dimanche 3 février) et si non … ce qui suit devrait intéresser le/la motard(e) que tu es ou pour le moins l’étonner …

Quelques informations sur ce trublion de l’art : né à Chelmsford (Essex) le 24 mars 1960, Grayson Perry  est un artiste plasticien et céramiste britannique
Les céramiques de Perry, de formes classiques, sont ornées de motifs décoratifs et narratifs. Leur spécificité réside essentiellement dans leurs thèmes — comme l’abus sexuel, la mort ou encore le sadomasochisme — en rupture avec ceux traditionnellement associés à cet art. Son travail de céramiste a été couronné du prix Turner en 2003

La motocyclette est omniprésente dans son oeuvre

Au-delà de son travail de peintre et de céramiste, Grayson Perry est connu pour ses apparitions dans les expositions en tant que « Claire », son alter-ego travesti, habillé de robes fantaisistes et vivement colorées

Mais Perry ne se contente pas d’approcher le monde de la moto par le biais de son art, il est lui même motard (il n’a jamais possédé de wouautre) et fît il y a quelques années de cela une entrée médiatique fracassante dans l’univers de la motocyclette qui fit de lui une star de la moto spectacle …

Te souviens-tu de cette célèbre photo ?

Peu de gens sont au courant de son improbable périple en moto en 2010, durant lequel il a parcouru l’Europe une dizaine de jours sur un engin follement décoré, transportant son ours en peluche (héros de son enfance), dénommé Alan Measles, dans un coffre-sanctuaire en verre arrimé à l’arrière. Un sanctuaire en verre ? Oui, Perry avait vu la Pape Mobile et savait que son ours en peluche ne méritait rien de moins que le pape …

L’engin s’appelle KENILWORTH AM1. C’est un modèle Harley-Davidson à moteur dit Knucklehead construit sur mesure. La moto a été esquissée par Perry et construite au Royaume-Uni par le célèbre fabricant de custom bikes BATTISTINI. Selon Perry, la moto est un croisement entre le « Jour mexicain des morts et Chitty Chitty Bang Bang ».

Le voyage inaugural en Allemagne, baptisé «Dix jours d’Alan», les a conduits à travers l’Europe pour une mission de réconciliation avec leurs anciens ennemis. Et l’excentrique Perry habillé pour l’occasion…

Perry, accompagné de son ours en peluche est parti de sa ville natale de Chelmsford, a rejoint Colmar en France, puis le circuit de Nürburgring et l’église de Wies (où un paysan a vu les larmes aux yeux d’un Christ flagellé en 1738). Ils ont ensuite visité la demeure du roi fou Ludwig, le château rococo de Neuschwanstein, où une grande partie de du film Chitty Chitty Bang Bang a été tournée et qui a inspiré la moto. Le road-trip se termine enfin à Backnang, la ville jumelée de Chelmsford. Là, Perry a transmis  un message de bonne volonté de la part des habitants de Chelmsford à un Burgermeister local quelque peu perplexe

Pour ma part, j’étais ravi de pouvoir enfin approcher cet engin devenu quasiment mythique parmi les amateurs des produits de la MoCo …

Et pouvoir prendre quelques mémorables photos de la rencontre …

Etaient aussi exposés la célèbre représentation d’une moto rouge à roues jaune selon Perry intitulée …

Selfie with political causes

Ainsi que Reclining Artist 

En arrière plan, une motocyclette (certainement le KTM de Perry ?)

Qu’on ne s’y trompe pas, Grayson Perry et Claire sont de vrais motards. Le fabricant britannique de casque DAVIDA n’a aucun doute à ce sujet …

Perry s’est rendu sur le stand Davida au Bike Shed Show 2017 pour recevoir son casque spécial Davida Speedster V3.  Dénommé ‘The Flying Bogey Man‘. Conçu par l’artiste et créé par le seul fabricant de casques du Royaume-Uni, Davida UK Ltd, le design intègre tout l’humour typique et les couleurs vives de l’art de Grayson

Et quand je te dis que Claire est aussi une sacrée motarde, ça n’est pas pour rien …

Cette photo d’elle a été publiée dans la presse britannique en octobre dernier

En effet, Perry (en plus de son KTM) roule aussi en Harley Davidson

Et justement, en parlant d’Harley, Grayson vient de nous refaire le coup de la Harley bariolée …

Perry a commandé à SHAWS SPEED & CUSTOM ce travail sur une base Harley Davidson FXSTB Soft Tail Night Train de 2007 à moteur 1687cc twin cam dotée d’une sortie d’échappements faite maison. Le seul travail de peinture a pris 150 heures et coûté £8,500

C’est avec cet engin que Shaws Speed & Custom a particpé au championnat du monde de custom 2018 AMD

Bon, on peut ne pas apprécier …

… les goûts et les couleurs …

… c’est personnel …

Quoi qu’il en soit, on peut-être citoyen Britannique, artiste, excentrique, se travestir, être marié, avoir des enfants et  …… être un vrai motard finalement !

En tous cas, j’espère sincèrement que tu as pu aller voir cette magnifique exposition, ce fût un moment exceptionnel de pur plaisir esthétique Sooooo British !

Allez, la bise mon titou … 

L’Hervé, your berrichon friend

Hot Bike magazine … c’est terminé


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Pour ceux d’entre nous qui suivons la presse américaine spécialisée V-Twins, encore une triste nouvelle …

Après la disparition de la version papier d’IRON TRADER NEWS il y a trois ans de cela, c’est au tour de HOT BIKE de cesser toute publication …

Ce sont plus de 45 années de parution de ce monument de la bike culture V-TWIN américaine qui disparaissent …

C’est à IRVINE, en Californie qu’est tombée la nouvelle ce 10 janvier 2019 sous la forme d’un communiqué de presse de l’éditeur du magazine, Bonnier Corporation, qui annonçait cesser la publication du magazine HOT BIKE, avec effet immédiat, le numéro 6 de 2018 étant le tout dernier …

Le dernier numéro de HOT BIKE

« Nous ne pouvons assez remercier le rédacteur en chef Jordan Mastagni et son équipe pour avoir fait vivre ce grand magazine » a déclaré Mark Hoyer, directeur des éditions moto du groupe Bonnier. « Mais à mesure que les médias et les dépenses publicitaires continuent de changer, en particulier dans l’espace V-twin, nous avons recentré nos efforts sur nos marques de moto plus grandes et plus générales. »

La marque Hot Bike continuera d’être active sur les médias sociaux, dans deux à trois publications annuelles consacrées à des thèmes spécifiques, et par le biais d’événements tels que la tournée Hot Bike qui se déroule en septembre et connait un franc succès …

« Depuis des années, le magazine HOT BIKE a été épargné par les bouleversements dans la communauté des éditeurs grâce au soutien publicitaire de l’industrie de la moto » a déclaré Andy Leisner, vice-président de Bonnier Motorcycle Group, « Malheureusement, deux réductions significatives des revenus publicitaires d’un fabricant OEM et d’une grande entreprise de pièces de rechange ont nui à HOT BIKE en 2018, et la décision a été prise de canaliser ce contenu sur d’autres marques fortes du groupe Bonnier Motorcycle. »

« Le contenu V-Twin continuera d’être diffusé via le magazine CYCLE WORLD (fondé en 1962 par Joe Parkhurst, qui a été intronisé au Hall of Fame de la moto – en tant que responsable de l’introduction d’une nouvelle ère de journalisme objectif aux États-Unis), la plus grande marque de média moto du monde, ainsi que sur les titres Bonnier’s Motorcyclist et Motorcycle Cruiser. »  

Les détails de la tournée HOT BIKE 2019 seront annoncés sous peu »

Et zuuteuuu, encore un mag’ moto spécialisé qui disparait  …

Au sujet de Bonnier Corporation : c’est l’un des plus importants groupes d’édition spécialisés en Amérique, avec plus de 30 marques qui s’étendent à toutes les plateformes, y compris les magazines, les médias numériques, les événements et les licences de produits. Les marques de Bonnier Corp. comprennent Popular Science, Saveur, Field & Stream, Yachting, Flying, Salt Water Sportman, Cycle World, Working Mother et Outdoor Life. Bonnier Corp. appartient à la société suédoise Bonnier, un conglomérat de médias présent dans 15 pays …

Allez, salut HOT BIKE, la bise bise mon titou.

L’Hervé, your Berrichon friend

Souviens toi de Sturgis 2018 … Petite mise en condition hivernale pour l’édition 2019 !!


Hervé

Bonjour copain (et copine),

C’est l’hiver, mais bien sûr, ça ne nous empêche pas de rouler, car nous sommes de vrais motards après tout …

Cette semaine pour le boulot c’est scooter sous la neige …

Et ce week-end, pour la détente …

C’est 600km de pluie, neige fondue et nuit qui arrive trop vite  … cool !

Alors pour se remettre un peu de soleil dans la tête et bien se conditionner pour les prochaines vacances à les z’USA, revisionnons-nous la vidéo officielle du STURGIS BUFFALO CHIP 2018. Yes !!!!Si tu as manqué le célèbre festival de musique et moto 2018 du STURGIS BUFFALO CHIP, aucun mot, aucune phrase ne saurait exprimer ce que tu as raté…

Ou peut-être des mots comme Holy flat-trackin’, dragster driftin’, tire roastin’, Dirt-riotin’, Moto-Stampedin’, guitar-shreddin’, rock-n-rollin’, mini Gamblers et Batman pourraient s’en rapprocher …

Heureusement, la vidéo suivante va, tout en vrac, te faire un (tout) petit résumé des moments forts de l’événement …

Un clic ici : https://youtu.be/RDI5Td3kdhQ

Woui, je sais, cette dernière photo va certainement me valoir un ou deux commentaires outrés … pourtant au pays de Donald la Trompette, des télé-évangélistes et des flingues dégainés au nom du second amendement, Strugis revendique totalement ce positionnement … pour le plus grand plaisir du presque million de bikers (et bikeuzeuuuux) qui s’y retrouvent tous les ans …

Allez, la bise mon titou

L’Hervé your Berrichon friend

Gagne 5000$ avec une photo de ton brèlon grâce à Scott Jacobs


Hervé

Bonjour copain (et copine),

Connais-tu l’artiste peintre américain Scott JACOBS ?

Avec David UHL (qui a mon humble avis est meilleurs) il est l’un des artistes peintres qui réussi le mieux dans le monde de l’auto / moto / custom aux USA (et qui se vend dans le monde entier) …

Avec Scott pendant la Sturgis bike Week (avant qu’il n’ait la moustache)

Scott cherche l’inspiration pour sa prochaine peinture et a besoin de ton aide. Soumet lui ta meilleure photo et prend le risque de gagner 5 000 $ et une impression non encadrée du tableau fini …

Tu ne sais pas quoi soumettre ? Pour t’aider, il faut déjà que ce soit une photo prise à  … STURGIS 

Scott te donne les explications en vidéo ici (en angliche attention) :

https://jacobsgalleryshop.com/scott-jacobs-sturgis-2019-photo-contest/#video-target

Après avoir vu la vidéo tu pourras consulter les conditions de participation. Tu as entre le 14 janvier et le 29 avril 2019 pour participer

As-tu photographié / capturé un grand moment lors d’un rassemblement passé à Sturgis? Peut-être as-tu une bonne idée de la photo sur le thème de Sturgis que tu aimerais mettre en scène? (bon, bin tu n’as plus qu’à t’y rendre avec ta motocyclette)

Qu’est-ce que Scott cherche?

Lorsque tu soumettras ta photo, prends en compte sa composition. Il recherche des photos créatives, correctement composées, qui racontent une histoire et capturent l’esprit de Sturgis (n’envoie pas de photos de toi debout devant ton brélon)

Tu dois posséder les droits sur l’image, les images couleurs et monochromes sont acceptées, chaque image doit faire 300dpi et moins de 10mb, pas plus de 3 images par participants. Période de participation: 11 janvier 2019 – 1er avril 2019

Bon, allez, on se retrouve cet été dans le Dakota du Sud pendant cette Sturgis Bike Week 2019, dans le studio de Scott qui se trouve à Deadwood (à une vingtaine de km de Sturgis) ; je serai ravi de prendre les photos te ta victoire (avec les 5000$ tu me paieras une mousse … si tu perds aussi d’ailleurs)

Allez, la bise mon titou

L’Hervé, your Berrichon friend

MARILYN STEMP : une femme au cœur de la culture biker US – Hall of fame Sturgis 2018


Hervé

Bonjour copain (et copine),

As-tu connu ce magazine américain qui en son temps fût l’une des références de la culture bike / biker aux USA : IRON WORKS ? Non ? Eh bien, pourtant, il fût l’un des titres de presse biker américain qui a compté ; qui s’adressait à tous les Harley-Davidson enthusiasts et custom motorcycle aficionados

L’histoire a bien failli s’arrêter début 2014 lorsque son éditeur annonçait que le dernier numéro d’IRON WORKS sortirait en mars de cette année-là après une parution ininterrompue de 24 années … grosse émotion chez les journalistes de l’équipe, lecteurs, annonceurs, master builders, enfin bref tout le milieu US de la bike culture n’en revenait pasLe magazine avait été créé par Dennis STEMP et son épouse Marilyn en 1989.
A l’origine « simple » business familial, il fût racheté en 1995 par la maison d’édition Hatton-Brown et en devint le titre de presse numéro un.
A l’issue de ce rachat, les STEMP sont restés très présents dans le magazine jusqu’à la mort de Dennis en 2003. Marilyn décida alors de continuer, sans lui, en hommage au travail déjà réalisé. Dès cette époque elle devint un éditeur respecté, apprécié pour sa personnalité, son éthique de travail et ses compétences de rédacteur-photographe. Son fils Vincent l’épaulait en tant que technicien d’édition.
Et vint l’ère du numérique … et Hatton-Brown décida d’arrêter définitivement l’édition papier et de se retirer de cette activité.
Une fois la « surprise » passée, Marilyn eut quasi immédiatement l’intention poursuivre. Elle décide alors de se lancer dans une nouvelle entreprise, une nouvelle publication, toute électronique cette fois-ci, intitulée IRON TRADER NEWS (qui était le titre originel d’IRON WORKS à ses tout débuts)
Dans un post rédigé par Marilyn Stemp sur la page Facebook d’Iron Works ce 15 janvier 2014, elle affirmait vouloir poursuivre avec sa nouvelle entreprise pour continuer à apporter, des informations intelligentes et fiables aux motards de tous horizons : – « C’est avec une certaine tristesse que je vous écris pour vous informer que Hatton Brown, l’éditeur de Iron Works, a décidé de cesser la publication du titre après 24 ans, à compter de l’édition de Mars 2014. Certains d’entre vous ont appris ces nouvelles car il a eu des « fuites » et je m’en excuse. Ce n’est pas ce que je souhaitais. C’est la fin d’une époque pour les Iron Workers, mais c’est également une opportunité … pour nous d’exprimer notre gratitude pour tout cet enrichissant travail avec et parmi vous

Nous avons vraiment apprécié ces bons moments passés en votre compagnie, nos amis du monde de la moto. Vous nous avez permis de raconter vos histoires, de mettre en valeur votre savoir-faire et de jeter un coup d’œil derrière les comptoirs dans vos magasins. Nous apprécions votre soutien et l’intérêt que vous avez porté à Iron Works au fil des années ainsi que les amitiés qui ont ainsi été forgées. Je parle pour l’ensemble du personnel quand je vous remercie pour les nombreuses, divertissantes et enrichissantes expériences qu’Iron Works a permis. Cela dit, je regrette de n’être pas en mesure de donner suite à certains plans de rédaction. Nous faisons de notre mieux pour publier des articles promis et qui restent inédits à ce jour. Visitez notre nouvelle page Facebook IRON TRADER NEWS. Nous faisons revivre le titre original qui a précédé Iron Works pour continuer à apporter des informations aux bikers. “Thanks for your interest in Iron Works. It was a great ride”

Le 05 janvier 2014, Marylin STEMP et son équipe ont mis en ligne le compte Facebook et le site IRON TRADER NEWS. Avec leur toujours magnifique slogan : RIDE HARD STAY HUMBLE
Marilyn Stemp et son mari, Dennis Stemp, ont lancé Iron Works Magazine en 1989. Au début, Iron Works est comme le prolongement naturel d’un passe-temps qui va rapidement accaparer leur vie quotidienne. Iron Works était à la fois collaboratif et inclusif, il se voulait une source d’information de confiance qui divertissait et informait les motards américains (mais aussi hors USA) sur la base d’un travail intègre. Ce qui au début ne fût qu’un passe-temps de motard passionné était devenu un petit business d’édition reconnu par toute la profession.
À la mort de Dennis, en 2000, Marilyn reprend la direction d’Iron Works : – « Cela a été un tremplin pour le reste de ma vie, ouvrant la voie à des opportunités. Développer Iron Works m’a permis de repousser mes limites, pour ainsi dire, et m’a obligé à relever de nouveaux défis».
Après presque un quart de siècle d’existence, Iron Works cesse de paraître en 2014, mais Marilyn reste fière de l’équipe (dont son fils Vincent était aussi membre). En 2014, Marilyn s’est « réinventée » pour rester dans ce secteur de la motorcycle industry qu’elle aimait tant. Elle a créé Iron Trader News en ligne pour poursuivre la mission d’Iron Works

Et l’expérience lui a réussi, Iron Trader News est bien installé sur le Net et Marilyn reste considérée comme l’une des « plumes » américaines pour ce qui est de savoir écrire sur la moto. Elle a donc développé d’autres business (le site Iron trader News ; qui s’équilibre financièrement, ne dégage pas assez de bénéfices pour pouvoir en vivre pleinement). Le site compte presque 5000 visiteurs par jour (ce qui à l’échelle des USA reste modeste) et doit encore développer son audience (dont la moitié provient actuellement des USA, un quart d’Europe et le reste d’Asie et Amérique latine).
Il y a deux années de cela elle a été l’auteur du magnifique livre « Harley-Davidson CVO » publié par Motorbooks International / Quatro Publishing


Elle a ensuite édité « Gloria, A Lifetime Motorcyclist by Gloria Tramontin » (Gloria Tramontin est une célèbre motarde américaine de 93 ans, véritable star dans le milieu biker US, notamment durant les bikes week de Daytona et Sturgis) pour les éditions Wolfgang

La couverture reprend un peinture de David Uhl

Marilyn publie également le bulletin électronique Kiwi Indian et gère en tant que consultante des projets pour le Sturgis Buffalo Chip, notamment le Biker Belles Ride …
… et le Wild Gipsy Tour

Elle organise aussi l’exposition Motorcycles As Art, organisée par le célèbre photographe Michael Lichter


Et comme si ça ne suffisait pas, en 2018 pour la cinquième année consécutive Marilyn est éditrice du Sturgis Rider Daily que nous aimons tant lire avec notre café du matin lors de Sturgis Bike weeks …

En 2015, elle a lancé l’action de bienfaisance Flying Piston, organisé chaque année au Buffalo Chip, au profit des bourses d’enseignement technique et des « Missions pour la moto »

Lors de l’édition 2018, 7 mini vélos customisées par les plus grands master builders ont été dévoilés dans le cadre d’une nouvelle initiative visant à promouvoir l’univers de la moto auprès de la toute jeune génération encore en culottes courtes


Marilyn est engagée en tant que partenaire dans la préservation de la grande collection « Evel Knievel », abritée désormais dans le nouveau musée Evel Knievel, à Topeka, au Kansas



Naturellement IRON TRADER NEWS ne serait pas crédible sans un projet de construction custom une fois de temps en temps. Après avoir été à l’origine de la construction d’un bagger il y a deux ans c’est un Bobber Iron Trader News qui vient de voir le jour. Lancé il y a quelques mois de cela, c’est en octobre dernier que l’engin a été dévoilé (fruit d’une collaboration avec S&S, Avon tyres, Nash Motorcycles, Killer Création pour la peinture et Johnny Mac’s Chopper House de Philadelphia pour l’assemblage)

Et enfin, last but not least comme disent les américains, elle a été intronisée l’été dernier au musée de la moto de Sturgis et a ainsi fait son entrée au fameux Hall of Fame (le temple de la renommée motocycliste aux USA) en août 2018 en même temps que Jeff Decker (artiste sculpteur, collectionneur) et Valérie Thompson (la reine américaine de la vitesse). Le Sturgis Motorcycle Museum & Hall of Fame rend hommage aux personnes (physiques et / ou morales) qui ont eu un impact positif à long terme sur le monde de la moto. Il honore ses membres en racontant conservant et en contant des histoires qui mettent en valeur leurs contributions et leurs réalisations. En faisant cela, le musée nous espérons inspirer ses visiteurs et la communauté des motards. L’exposition comprend divers articles, vidéos et véhicules qui aident à parler de ces gens qui y sont honorés

Inutile de dire que Marilyn Stemp connait absolument tout le monde dans la biker industrie américaine, de Dave Perewitz à David Uhl en passant par Willy G. Davidson, Roland Sand, Rick Fairless, Jeff Decker, Billy Lane, Beanre et consort … qui tous sont ses amis. Pardonnez du peu.
Pour faire vivre IRON TRADER NEWS, Marylin Stemp est entourée de son fils Vincent Stemp et de Jack McIntyre

Marilyn et Vincent

Jack est photographe et spécialiste des médias numériques. Biker, vétéran du corps des Marines, il fait vivre plusieurs sites Web de Biker Lifestyle et compte plus de 20 000 photographies publiées dans le monde entier. Jack est un bénévole. La possibilité de travailler avec Iron Works s’est présentée à lui en 2009 et il a sauté sur l’occasion par pure passion (dans la « vraie » vie Jack dirige une compagnie de trucking). Jack McIntyre parle de Marilyn Stemp comme d’une belle âme. D’après lui, jamais il n’a rencontré plus adorable personne, tout le monde l’adore dans le milieu moto

Jack

Et début 2018, j’ai moi-même rejoint l’équipe d’Iron trader News pour qui je livre (pour la rubrique internationale) du site un ensemble d’articles / posts ayant pour ambition d’exposer aux lecteurs américains comme les français / européens vivent leur passion pour les motocyclettes et notamment pour celles de marques américaines (ce travail a permis récemment de faire la promotion de notre fierté nationale, l’ami Dom’, aka Noir Mat l’artiste peintre français de la custom culture MOTOMAG lui a déjà consacré un article)

Ma pomme et Marilyn

Finalement, Marylin STEMP vit son rêve éveillée : elle poursuit l’œuvre de son époux Dennis en expliquant qu’il lui a permis de vivre sa vraie vie, épaulée de son fils Vincent, secondée par Jack au cœur du milieu biker où, connue et appréciée de tous elle compte de nombreux amis. Jack, Vincent et elle utilisent le site pour obtenir des passes de presse et se rendre sur les évènements biker, faire des reportages, vivre au sein de ce monde qui les passionne tout en sachant qu’ils n’atteindront jamais une audience équivalente à celle d’un magazine comme HOT BIKE aux USA mais ça n’est pas leur objectif

Ils vivent leur passion au quotidien grâce à IRON TRADE NEWS et reçoive du milieu biker une reconnaissance et un respect qui les enchante et les surprend tous les jours. Si cela ne s’appelle pas avoir réussi dans la vie …
Voir le site d’IRON TRADER NEWS : https://irontradernews.com/

Marilyn Stemp

Maryline Stemp réalise dans les années 70 des études de journalisme à la Penn State University (Pennsylvanie) dont elle sort diplômée en 1976.
Depuis 1978 elle est « dans l’écriture » en tant que journaliste et éditeur free-lance sur des sujet variés : voyages, automobile, monde de l’entreprise.
Elle conseille aussi certains auteurs pour qui elle intervient en tant que relectrice de leurs ouvrages dans divers domaines.
En août 1989 elle lance avec son époux Dennis Stemp, la société d’édition Dennis Stemp Publishing Inc. qui publie Iron Works Magazine dont elle sera la rédactrice en chef jusqu’en 2011, année où elle en devient l’éditrice.
En janvier 2014 elle lance Iron trader News en version « électronique »

Depuis janvier 2013, elle est en charge de la publicité et la logistique de la collection Evel Kneivel.

En octobre 2014 Harley Davidson lui confie l’écriture de The Motor Company’s Custom Véhicule opération, une édition limitée dédiée à l’expérience CVO de la MoCo.

Elle est une des figures de l’organisation de la bike week de Sturgis (proche du président du fameux Buffalo Chip) et très impliquée dans diverses organisations telles que Yakin Riverkeeper Inc., Piedmont Environmental Alliance

Allez, la bise.
L’Hervé, your Berrichon friend

MONTLHERY ce dernier week-end …


Hervé

Bonjour copain (et copine),

As-tu été trainer tes bottes de moto à l’autodrome ce week-end dernier ?

J’espère bien que oui, parce qu’il y avait de bien belles choses à voir et que la météo était simplement idéale pour flâner le nez au vent au milieu d’engins d’exception …

Ce tenait donc ces 23 et 24 juin, le 6ème CAFE RACER FESTIVAL

Logiquement (quand on songe historiquement à l’origine du « mouvement » Café Racer) c’est une marque anglaise qui se taille la part du lion pendant ce festival : TRIUMPH !

La marque exposait les modèles de bobber qu’elle avait demandés à ses concessionnaires de retravailler selon leur inspiration  …

On pouvait y voir de très intéressantes machines …

Le public était encouragé à donner son avis sur ces machines et à participer à un jeu-concours avec tirage au sort …

INDIAN aussi était là avec de nombreuses SCOUT préparées elles aussi  …

Toutes plus originales / belles les unes que les autres …

Ici aussi jeu concours avec tirage au sort et une machine à gagner …

ROYAL ENFIELD assurait une belle présence aussi …

Avec des modèles classiques et …

De superbes et surprenantes réalisations …

A l’esthétique des plus réussies !

D’autres grands constructeurs exposaient eux aussi …

DUCATI

HUSQUVARNA 

KAWASAKI 

BMW avait aussi un énorme stand …

Bien sûr, puisque l’on est à l’autodrome, la piste est là qui n’attend que les pilotes …

Dont de très nombreuses femmes ..

Le tout dans une belle ambiance, détendue, encadrée par une organisation parfaitement rodée …

C’est toujours un grand plaisir de voir ainsi courir ces engins ….

… et de se promener dans les paddocks …

On vient aussi pour admirer les vieux brélons, et ils sont en nombre …

JAP

Notamment dans le pavillon d’exposition de l’autodrome on l’on peut admirer une vingtaine de motocyclettes abolument magnifiques …

VINCENT

TRIUMPH encore … 

A l’extérieur, sur les stands, divers particuliers, clubs, boutiques, exposent leurs machines aussi …

  SCOTT

VINCENT

VINCENT encore 

JAWA

Le célèbre club TRITON avec les machines nombreuses de ses membres …

Et bien évidement quelques HARLEY DAVIDSON (mais pas tant que cela en fait) …

Avec surtout cette magnifique préparation course d’une XR TT par Phil Darcy Racing de FT. Worth au Texas …

Quasiment aucune wouature sauf une exceptionnelle beauté française …

ALPINE RENAULT REDELE

Et enfin, grand intérêt de ce rassemblement, les créations diverses et (très) variées de nombreux professionnels …

Chez LOUIS

Chez les KUSTOM SURFERS

Chez MIDUAL

Sur le stand KAWA’

Les toujours surprenantes TRIPLETTES DE BONNEVILLE

STRAKELL

YAMAHA

Chez FCR 

Etc, etc, etc …

 

Un magnifique Week-end à l’autodrome de Montlhéry exactement comme on les aime. Vivement l’édition 2019 !

Allez, la bise.

L’Hervé, your Berrichon friend.

Kits de conversion trike Paughco pour Sportsters


Hervé

Salut copain (et copine),

Suis pas un grand fan de tricycle motorisé en général …

Mais là je viens d’être « ému » par les nouveaux kits de conversion trike pour Sportster Harley Davisdon de PAUHGCO 

Proposés en version Do it yourself

C’est assez cool comme approche non ? Paughco te propose de transformer ton Sportster en le faisant évoluer de 2 à 3 roues. Une proposition simple, à faire soi-même qui va certainement venir coller à cette tendance furieuse qui court depuis quelques mois et qui consiste pour tout possesseur de Harley à se lancer dans la conception et le style chopper …

La compagnie offre ses kits trike pour la plupart des modèles de H-D et expédie actuellement bras oscillants et essieux arrière faits sur commande pour réaliser la conversion du modèle Sportster …

Ces deux composants se boulonnent directement à la place de l’ensemble bras oscillant de série et utilisent la courroie ou la chaîne d’origine, selon le modèle. Une fois terminé, il te suffit d’ajouter ton choix de roues et de pneumatiques GM 5 x 4,75 l’engin est prêt, i’a plus qu’à rouler …

L’ensemble de l’essieu arrière est équipé d’une poulie à courroie de 1 ½  pouces de largeur et d’un pignon de chaîne de 51T, de disques de frein, d’étriers chromés à 4 pistons et d’un différentiel à glissement limité …

Ce modèle à caisse en bois est tout simplement superbe, non ?!?!

L’essieu arrière assemblé est livré d’un revêtement black powder et les bras oscillants sont en acier brut. Les bras oscillants Paughco Trike sont disponibles pour les modèles XL de 1986 à 2010 et les ensembles d’essieux peuvent être commandés pour les applications à chaîne et à courroie …

Ce que Paughco à réussi finalement (dans la mesure où en ce domaine l’entreprise n’invente rien de nouveau) c’est la ligne et le design final du Sport’ transformé …

Avant de commander, n’hésite pas à appeler Paughco au + 1 775-246-5738 (gaffe, pas du tout certain qu’ils causent le gaulois les gars …).

Sinon, un œil tu peux jeter sur leur site : www.paughco.com.

Allez, la bise, à très vite mon titou …

L’hervé, your Berrichon friend …