Pour voyager sur une moto, bien sûr, il y a intérêt à aimer la moto ! Mais finalement, pas seulement…
Depuis le départ, nous serions bien dans l’incapacité d’évaluer le nombre de personnes venues nous voir, d’abord intriguées par la moto. Pour l’objet en lui-même dans un premier temps puis, pour comprendre d’où vient cette moto et comment nous pouvons nous retrouver ici, assis sur son dos ? La curiosité de la moto s’étend ainsi à nous, et nous bénéficions d’attentions en conséquence.
À l’arrêt dans un village pour y acheter à boire, nous sirotons notre boisson fraiche, quand les occupants de la maison d’en face, une grande et luxueuse maison surprenante ici, nous font des grands signes. Quelques minutes plus tard, une femme vient nous chercher. Elle nous invite dans la grande maison pour y prendre un café dans de moelleux fauteuils. En cinq minutes, les autres occupants de la maison sont là aussi, puis des enfants, puis un homme plus âgé, mais aussi un bébé, qu’on nous colle dans les bras, puis une jeune fille qui parle anglais. Elle s’appelle Jessie, et nous fait la traduction. Peu à peu, la gêne s’estompe et ce sont les rires qui prennent le dessus. Nous nous retrouvons entourés d’une bonne dizaine de personnes, tous curieux de nous rencontrer. Le temps s’écoule. On nous propose de rester manger et dormir.
Jessie qui s’est prise d’affection pour Fred, veut absolument nous photographier et poser avec elle. Les gestes sont tendres, elle prend Fred par la main.
Au moment de se quitter, et après avoir échangé les adresses, elle dit à Fred : « tu ne m’oublieras pas ? »
C’est peut être notre côté naïf, mais comment ne pas être touché par tant de gentillesse, spontanée et sans jamais la moindre arrière pensée ?
L’Indonésie, on aime ! (Oui je sais je l’ai déjà dit, mais je le dirai encore !)