Du sable, de l’eau et encore un peu de sable


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vers Jericoacoara

Voila déjà un mois que nous sillonnons le Brésil. En roulant globalement vers le sud et en longeant plus ou moins son littoral. D’ores et déjà, je dois bien avouer qu’avec ces quelques semaines de stage, notre maîtrise de la Caipirinha s’améliore. Nous progressons également en brésilien (ce qui n’a pas forcément de rapport avec l’affirmation précédente) et nous aimons toujours beaucoup le Brésil.

Mais reprenons.

Dans notre programme d’improvisation, nous avons récupéré une voiture de location à l’aéroport de Belem pour le transport des troupes. Notre “voyage à motocyclette” s’est donc retrouvé être un duo moto/auto.

Nous avons quitté la grande Gilda et son hotel Fortaleza de Belém pour partir vers Sao Luis l’africaine. Dans ce coin là du pays, l’océan est bordé de grandes dunes de sable qui abritent des piscines naturelles. Dans le parc national de Lençois puis vers la mondialement connue plage de Jericoacoara. Ce que nous ne savions pas, c’est que pour atteindre ces endroits paradisiaques il n’y a pas vraiment de route. Or, notre voiture de loc est une Renault Sandero (ici elle s’appelle comme ça), flambant neuve, et pas vraiment pensée pour la piste. Sable, grosses ornières, passage à gué et tôle ondulée. C’était plutôt sympa au guidon de la 250 CRF et un peu plus hasardeux au volant de la Sandero. Mais après une bonne partie de la journée passée sur la piste, nous sommes arrivés à bon port, fiers de n’avoir rien cassé, et un peu moins fiers d’apprendre qu’il existe aussi une route goudronnée pour à peine quelques km de plus… Mouais !

Pour atteindre Jericoacoara, en revanche, il n’y pas le choix. Nous avons choisi l’option la plus courte en distance, c’est à dire en longeant le bord de mer. Beaucoup de sable en perspective, mais il parait qu’en dégonflant les pneus, un 4×4 n’est pas indispensable. Bon d’accord, les enfants ont poussé à plusieurs reprises (mais ils sont plein d’énergie à cet âge là).

La suite de nos aventures par ici:  http://fredetaldo.com/2017/08/31/sur-la-route/

Voyages voyages…


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sur la route de Macapa

sur la route de Macapa

Les voyages se suivent mais ne se ressemblent jamais.

Ça pourrait presque être un slogan !

Celui-ci a commencé de façon quelque peu chaotique, malgré une préparation qui nous semblait adéquate, à défaut d’être minutieuse. Seulement voilà, il reste toujours des contours flous, une limite molle et fluctuante, une part d’improvisation nécessaire. Parfois cette part de surprise est plaisante, d’autres fois non (bien que le jugement porté évolue aussi avec le temps).

Même si nous avons bien aimé la Guyane, nous étions plutôt contents de pouvoir, enfin, partir de ce bout de France du “bout du monde”. Avant de rendre la voiture, Fred a donc accompagné les enfants à la frontière brésilienne, pendant que j’attendais la proprio de notre appart de location à qui je devais remettre les clés (et le pognon). Les enfants sont donc rentrés seuls et à pieds sur le territoire brésilien (sous le regard médusé des fonctionnaires français !), avec pour mission de trouver un hébergement pendant que Fred et moi-même sillonnons la Nationale 2 (on a beau être sous les tropiques, la route qui taille dans la forêt s’appelle N2 !). À son extrémité sud, on arrive à Saint-Georges-de-l’Oyapock (un nom qui mixe bien franchouillards et indiens de la forêt, vous ne trouvez pas ?).

Dorénavant, mais depuis peu, c’est par un beau pont suspendu que l’on franchit le fleuve qui marque la frontière.

On oublie les Euros pour des Reais et le français pour le portugais. Les hotels pas chers sont des pousadas, le poulet s’appelle frango et la bière Skol, Brahma ou Antartica. Bon, cette fois on y croit !

Nous retrouvons les enfants qui ont assuré leur mission : trois chambres pour une vingtaine d’euros. Jusque là, tout va bien. Il nous reste à trouver la police pour faire viser nos passeports et la douane pour les documents de la moto. Le lendemain, Fred et une partie des enfants embarqueront dans le bus pour Macapa (sur le bord de l’Amazone), le dernier morceau de nains derrière moi sur la moto. RDV dans deux jours et 600 km, pile sur l’équateur.

La route est goudronnée pour l’essentiel, mais il reste un tronçon de piste dont l’état “évolue” en fonction des pluies… et nous sommes en début de saison sèche.

La suite de nos aventures est ici :

http://fredetaldo.com/2017/08/12/latitude-zero/