Galerie photos de Thierry de Tripy


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Thierry Berte représentait l’entreprise Tripy, partenaire des Randos Motomag.

Il s’occupait notamment d’entrer les itinéraires et leur modifications, d’expliquer le fonctionnement du Tripy, et encadrait le groupe des bleus.

Avec sa compagne Catherine, surnommés Tripy et Tripette, ils ont aussi pris plus de 350 photos que vous pouvez consulter sur leur page Facebook.

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Epilogue


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Notre bateau accoste avec un peu de retard au soleil couchant sur le port de Genova.

Ce qui n’en a pas empêché de pratiquer l’activité de la sieste.

Arrivée l’hôtel à Gênes, c’est l’heure de la photo finish dans le hall.

Après un dernier repas vient l’heure des adieux. Les premiers partiront dès 7 heures le lendemain matin, d’autres plus tard jusque 9 H 30.

Nous retiendrons de cette édition un temps splendide avec certains jours des températures caniculaires, exceptionnellement chaudes pour la saison.

Les étapes d’une longueur prévue de 90 à 214 kms ont contenté la grande partie des participants, d’autres trouvaient que l’on roulait trop et d’autres pas assez.

Les visites, la vallée des temples à Agrigento , le chateau lombard à Enna, la ville le théâtre antique de Taormina, les escaliers Santa Maria des Monte à Caltagirone, l’île Ortigia à Syracusa, l’Etna ont parsemé le parcours et permis d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de l’île.

L’itinéraire empruntait des routes serpentant et présentant de nombreux lacets et virages. Dommage que le revêtement soit très glissant, en plus des nombreux trous et bosses.

La conduite sicilienne se fait à vue, peu importe les panneaux stop, priorités à droite et autres signalisations. Heureusement, la vitesse est lente. Le sicilien qui veut passer s’avance doucement au milieu de la route pour évaluer si vous allez ralentir pour lui céder le passage, ou pas.

Il semble aussi que le téléphone soit installé d’origine avec le conducteur ou la conductrice avec une obligation de s’en servir en conduisant et sans kit main libre. D’un autre côté, dès que les mains s’agitent dans une voiture, c’est que le téléphone n’est pas en utilisé.

Les déjeuners étaient excellents et peut-être même un peu trop copieux, un point qui a justifié la nécessité d’une petite sieste avant l’étape de l’après-midi. Ce qui confirme que la gastronomie sicilienne n’a rien à envier à la française.

Des échanges, des rencontres, de bons moments, une ambiance chaleureuse qui laissera de bons souvenirs et, nous l’espérons, l’envie de revenir sur la prochaine édition en 2015 dont la destination est encore inconnue.

Etape 8 : San Michele – Pergusa – Termini Imerese – Palermo


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

C’était la grasse matinée pour la plupart des groupes qui avaient visité Caltagirone la veille. Nous avons donc passé la première à 11 heures pour rejoindre Pergusa et prendre le déjeuner.

Rencontre inattendue avec Patrick, parrain Di Corleone Di Mecanica.

La route pour entrer dans la région de Palerme serpente entre des collines à une altitude comprise entre 400 et 800 mètres, une température idéale pour rouler en moto.

Ouvreur du groupe des mauves, Arnaud est fatigué de son BMW GS, il essaye un nouveau moyen de locomotion, peut-être un peu moins lourd que son allemande habituelle. Pourra-t-il enfin poser le genou comme les grands pilotes sur circuit ?

Un peu partout dans les champs et sur les bords de route, le feu est utilisé pour nettoyer des mauvaises herbes.

Certaines portions de route ne sont plus entretenues. Heureusement elles sont encore praticables avec toutes les motos à condition de bien choisir sa trajectoire et de rouler à vitesse modérée.

Nous rejoignons la mer à Termini Imerese, puis Palermo par la belle route côtière. Rendez-vous à 20h sur le port, pour larguer les amarres à 23h en direction de Genova.

Compagnon indispensables des ouvreurs, le Tripy et la carte permettent normalement d’arriver à destination tout en suivant la route programmée.

L’édition 2014 de la Rando MotoMag Sicile est terminée. Nous débarquons à Palermo à 18 h 30. En raison de l’heure tardive d’arrivée, un hôtel est réservé. Ce sera la dernière nuit avant le retour de chacun. Certains rentreront par l’autoroute, d’autres passeront par les Alpes et quelques cols histoire de bien finir ces deux semaines de vacances.

Etape 7 : Augusta – Siracusa – Caltagirone – San Michele


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Au programme aujourd’hui, la visite de Syracuse. Comme toutes les grandes villes, l’accès et les paysages sont gâchés par des zones industrielles et commerciales. Heureusement que nous avons traversé la vieille ville pour accéder au parking.

Fondée en 734 av JC par les corinthiens, Siracusa devint la ville la plus riche de toutes les colonies grecques… Reliée à la ville par un pont, c’est dans l’île d’Ortigia, noyau historique, que nous avons déambulé.

Les rues et ruelles s’alternent, au rythme des monuments et commerces.

Différents styles se côtoient sur la place Archimède.

Du neuf, de l’ancien, mais aussi des travaux de réfection.

Pour certaines demeures, il reste encore du boulot.

Le déjeuner a été pris juste en face de l’île, l’occasion pour le groupe de poser pour la photo.

Nous avons quitté la mer Ionienne en direction des terres, en empruntant de jolies routes au relief prononcé, certaines portions avaient (enfin) un revêtement plus accrocheur.

Arrivés assez tôt à Caltagirone, nous avons avancé la visite prévue le lendemain. Cette ville est réputée pour ses céramiques bien avant le Moyen-Age. Elle est notamment célèbre pour son escalier monumental de Santa Maria des Monte composé de 142 marches décorées de majoliques.

Notre hôtel situé quelques tours de roues plus loin à San Michele sera notre dernière nuit en Sicile.

Une note moins sympathique concerne la saleté et les nombreux détritus que l’on trouve un peu partout au bord des routes.

Demain c’est la dernière étape, ce sera la plus longue avec 224 kilométres jusqu’à l’embarquement au port de Palerme.

Etape 6 : Acireale – Ramata – Augusta


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

La sortie d’Acireale et de sa banlieue fut longue d’une trentaine de kilomètres. Le déjeuner était pris dans la ferme- restaurant « Contea di Wagner ». Le grand compositeur y a séjourné. La maîtresse des lieux nous fait visiter la grande salle dans laquelle les meubles sont d’époque, la chapelle et l’ancienne cuisine.

Repas délicieux mais il règne une chaleur étouffante dans cette plaine de Catania.

40 degrés affichés sur les compteurs.

L’entraide est de mise pour ventiler,

Ou pour masser.

Après le café expresso, longo ou americano, les places allongées sont chères.

Nous avons pris la direction de la mer Ionienne pour rejoindre notre hôtel au bord de l’eau situé sur la pointe de la ville dans le golfe de Catania.

Piscine, mer, apéro, connexion wifi…Chacun peut choisir son activité et dans quel ordre.

Etape 5 : Letojanni- Etna – Acireale


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Le départ pour l’Etna était donné à 9 h 30. C’est par une très jolie route empruntant le versan sud que nous avons accédé au réfuge de Sapinza (1923m). L’Etna, est le volcan le plus actif, le plus dangereux et le plus haut d’Europe (3329m).En arrivant sur le parking, les billets nous attendaient. Ils comprenaient la montée en téléphérique, puis l’accès en bus 4 roues motrices et le guide en français. La consigne casques et bagages étaient assurée comme d’habitude.

Ses éruptions fréquentes – la dernière, en novembre 2013 – impliquent régulièrement des fermetures temporaires et des interdictions d’accès au public.

De nombreuses coccinelles viennent nidifier sur l’Etna et repartent avec les premières froideurs au mois d’octobre.

Il est surprenant de voir de la couleur au milieu de ce paysage.

Tous les soirs, sous la tente Motul, on peut retrouver Patrick et Sébastien. Tension et graissage des chaines, petites réparations…Hier c’était l’embrayage du side-car qui rendait l’âme, aujourd’hui l’ouverture d’un top-case récalcitrant et un niveau de liquide d’embrayage trop bas qui a nécessité l’emprunt de la moto de dépannage.

Il nous reste 3 étapes à parcourir pour cette rando Motomag Sicile.

Etape 4 : Brolo – Novara – Francavilla – Taormina – Letojanni


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Une nouvelle traversée du parc naturel des monts Nébrodi nous attendait pour monter jusqu’à Novara, joli petit village perché sur les hauteurs. Après une bonne heure de route, tous les groupes avaient prévu de s’y arrêter. La place du village a donc été réquisitionnée jusqu’à l’arrivée d’un groupe de voitures anciennes pour lesquelles elle était en fait réservée.

Une jolie Fiat 1500, à l’état neuf trônait sur la place du village.

Puis nous sommes redescendus dans la vallée par une très belle route pleine de lacets mais au revêtement aléatoire jusque Francavilla.

Le déjeuner était prévu dans la vielle ville de Taormina. Perchée de façon spectaculaire sur une terrasse du mont Tauro, c’est la station balnéaire la plus chic de Sicile mais aussi une ville splendide où se côtoient églises médiévales, théâtre grec et panoramas sur l’Etna et le golfe de Naxos.

Limitée à la circulation des véhicules, nous nous sommes garés dans le parking puis nous avons emprunté les navettes en bus pour monter jusqu’à la porte de Messine qui marque l’entrée de la Corso Umberto, l’artère principale, médiévale et touristique de la ville. Le futur mode de transport des Randos MotoMag dans une cinquantaine d’années ?

Une des spécialités de l’artisanat sicilien est la céramique, on trouve un peu partout des magasins spécialisés.

Une autre spécialité de la Sicile, culinaire celle-là, se nomme la Granita. On dit que c’est un mélange de glace pilée et de sirop, ce qui d’après le patron du bar où nous sommes allés, n’est que de la mauvaise Granita. Réputé dans beaucoup de guides, le patron du Bam Bar nous a expliqué que tout était fait à base de fruit (et non de sirop) qu’on ajoutait de l’eau (et non de la glace)  et qu’ensuite le tout était réfrigéré. Dégustation : citron, orange, kiwi, fruit rouge, amande…

Si on voit peu de motos ou scooter préparés, on croise pas mal de quatre roues, ici une Mini Austin en osier.

Ce fut encore une très bonne journée.

Etape 3 : Enna – Cesaro – Brolo


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Le petit déjeuner pris sur la terrasse de l’hôtel situé sur les hauteurs d’Enna nous offrait une vue splendide sur la ville.

Surnommée par le grec Gallimaque « le nombril de l’île », le point est matérialisé par un obélisque.

Le panorama sur la plaine est magnifique.

Nous prenons ensuite la direction de Cesaro pour déjeuner à la manière italienne : anti-pasti + primo + secondo + contorno + dolce. Ce qui se traduit par une entrée + un premier plat (des pates) + une viande + des légumes + un dessert. Autant dire que les motos étaient légèrement alourdies pour améliorer la stabilité sur les routes de l’après-midi.

Nous mettons ensuite le cap au nord vers la mer, en empruntant une des superbes routes viroleuses du parc des monts Nebrodi, proche du mont Soro culminant à 1.847métres.

Les Gentils Motards sont appelés à la vigilance car on peut croiser sur cette route de nombreux animaux.

Le trajet de Cesaro à Troina traverse des paysages parmi les plus beaux des Nebrodi au long d’une des routes les plus viroleuses de la rando, avant de finir l’étape par la côte nord.

La perte d’altitude en descendant vers la mer était inversement proportionnelle à la température du thermomètre qui atteint plus de 36 degrés à l’ombre.

Autant dire que l’arrivée à l’étape avec piscine et plage fut très appréciée. Maillots et shorts de bain, tongs et serviettes ont été promptement enfilés.

Ce billet se termine avec le coucher de soleil et un message sous forme de dédicace à Jacqueline, octogénaire et fidèle lectrice de ce blog.