Epilogue


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Notre bateau accoste avec un peu de retard au soleil couchant sur le port de Genova.

Ce qui n’en a pas empêché de pratiquer l’activité de la sieste.

Arrivée l’hôtel à Gênes, c’est l’heure de la photo finish dans le hall.

Après un dernier repas vient l’heure des adieux. Les premiers partiront dès 7 heures le lendemain matin, d’autres plus tard jusque 9 H 30.

Nous retiendrons de cette édition un temps splendide avec certains jours des températures caniculaires, exceptionnellement chaudes pour la saison.

Les étapes d’une longueur prévue de 90 à 214 kms ont contenté la grande partie des participants, d’autres trouvaient que l’on roulait trop et d’autres pas assez.

Les visites, la vallée des temples à Agrigento , le chateau lombard à Enna, la ville le théâtre antique de Taormina, les escaliers Santa Maria des Monte à Caltagirone, l’île Ortigia à Syracusa, l’Etna ont parsemé le parcours et permis d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de l’île.

L’itinéraire empruntait des routes serpentant et présentant de nombreux lacets et virages. Dommage que le revêtement soit très glissant, en plus des nombreux trous et bosses.

La conduite sicilienne se fait à vue, peu importe les panneaux stop, priorités à droite et autres signalisations. Heureusement, la vitesse est lente. Le sicilien qui veut passer s’avance doucement au milieu de la route pour évaluer si vous allez ralentir pour lui céder le passage, ou pas.

Il semble aussi que le téléphone soit installé d’origine avec le conducteur ou la conductrice avec une obligation de s’en servir en conduisant et sans kit main libre. D’un autre côté, dès que les mains s’agitent dans une voiture, c’est que le téléphone n’est pas en utilisé.

Les déjeuners étaient excellents et peut-être même un peu trop copieux, un point qui a justifié la nécessité d’une petite sieste avant l’étape de l’après-midi. Ce qui confirme que la gastronomie sicilienne n’a rien à envier à la française.

Des échanges, des rencontres, de bons moments, une ambiance chaleureuse qui laissera de bons souvenirs et, nous l’espérons, l’envie de revenir sur la prochaine édition en 2015 dont la destination est encore inconnue.

Etape 5 : Letojanni- Etna – Acireale


Dominique, accompagnateur et pilote de rallye

Le départ pour l’Etna était donné à 9 h 30. C’est par une très jolie route empruntant le versan sud que nous avons accédé au réfuge de Sapinza (1923m). L’Etna, est le volcan le plus actif, le plus dangereux et le plus haut d’Europe (3329m).En arrivant sur le parking, les billets nous attendaient. Ils comprenaient la montée en téléphérique, puis l’accès en bus 4 roues motrices et le guide en français. La consigne casques et bagages étaient assurée comme d’habitude.

Ses éruptions fréquentes – la dernière, en novembre 2013 – impliquent régulièrement des fermetures temporaires et des interdictions d’accès au public.

De nombreuses coccinelles viennent nidifier sur l’Etna et repartent avec les premières froideurs au mois d’octobre.

Il est surprenant de voir de la couleur au milieu de ce paysage.

Tous les soirs, sous la tente Motul, on peut retrouver Patrick et Sébastien. Tension et graissage des chaines, petites réparations…Hier c’était l’embrayage du side-car qui rendait l’âme, aujourd’hui l’ouverture d’un top-case récalcitrant et un niveau de liquide d’embrayage trop bas qui a nécessité l’emprunt de la moto de dépannage.

Il nous reste 3 étapes à parcourir pour cette rando Motomag Sicile.