L’édito de Moto Magazine de mars 2013 : l’indépendance dépend de vous !


redac

Ce n’est pas une surprise pour la plupart d’entre vous :  Moto Magazine se veut indépendant*,  et se revendique depuis sa création comme le magazine qui défend la moto et les motard(e)s. De par sa position politique, d’abord,  qui accompagne celle de la FFMC contre les incompréhensions et les injustices dont notre communauté fait l’objet. La volonté d’interdire les motos dans les cols des Vosges en est le dernier exemple.

Mais Moto Magazine (et le site motomag.com qui l’accompagne), c’est aussi des actus qui dérangent (comme le soutien révélé de certaine marque au contrôle technique), des essais impartiaux de machines encore affectées de défauts, comme la batterie sous dimensionnée de la MV Agusta 800 (lire notre n° 295) et bien sûr la mise en place de tests d’équipements qui permettent à toutes et à tous de «rouler sans se faire rouler».

Mais ce projet (le jugez-vous trop ambitieux ?) ne pourrait se poursuivre si chacun d’entre nous se contentait des informations gratuites (ou de la communication…) glanées ici et là sur Internet. Tester, comparer, mener des enquêtes, faire appel à des laboratoires demande du temps et de l’argent. Nos déclarations et le résultat de nos différents essais ont même parfois entraîné la disparition de budgets publicitaires. On assume, parce que ce sont nos lecteurs qui nous permettent – encore – de nous exprimer librement ; de dire simplement la vérité.

Aussi nous en profitons pour remercier les plus fidèles d’entre-vous, qu’ils soient abonnés ou assidus des kiosques à journaux, ou bientôt accros à la tablette numérique où nous sommes présents dès ce mois-ci. Tout comme les combats menés par la FFMC, la défense des consomotards que nous sommes ne peut pas se faire sans le soutien du plus grand nombre, ou sans l’adhésion à une certaine idée de l’information …

Bonne lecture

Jean-Pierre Théodore

*Les  Éditions de la FFMC ne rétribuent pas d’actionnaires. Les revenus de ses publications servent à subvenir aux frais techniques, à payer les salaires et à investir sur l’avenir.