Rando MotoMag Portugal session 1 – Jour 5

Rien de neuf à l’ouest du pécos, en ce qui concerne la logistique ce matin : nous avons tous bien dormi (il faut dire que la fatigue commence à se faire sentir, avec des journées sur les motos qui s’enchaînent sans temps mort), que l’hôtel est top, le personnel accueillant et très sympa, et surtout, que l’ouverture des rideaux se conclue par un « Ouais !!! » de satisfaction devant la présence lumineuse du plus grand des astres (nous on a aussi Jacky, qui est notre plus grand désastre… Jacky, si tu me lis…. ;o))) ).

S’extirper d’une grande ville comme Porto, qui plus est à l’heure où nombre de résidents se rend au boulot, ne se fait pas en un claquement de doigts. Mais ne ronchonnons pas, la chose se fait relativement aisément, sans jardinage excessif, et Mr Tripy nous sort sans galère des faubourgs où le trafic commence à s’intensifier.

Nous nous calons une grande partie de la matinée sur le tracé du Douro. Bien que souvent dissimulé à nos regards, le fleuve nous apparait chaque fois avec majesté.

Nous abandonnons les axes majeurs pour retrouver nos habituelles petites routes à plaisir.

L’occasion pour notre troupe de boivent-sans-soif de réclamer une pause ‘liquide’ à l’apparition du premier bar perdu aperçu dans ces décors où l’eucalyptus est roi.

Mais l’accalmie est de courte durée. Bientôt, pilotes et passagères repartent réviser leurs fondamentaux de la conduite sur route « qui va bien ».

Comme de tradition, tout le monde se retrouve devant une assiette appelée à être bien remplie, chez Antoine Ferreira à Talhadas doVouga, avec un cochon de lait ayant vocation ad patres de nourrir une troupe d’affamés.

Convenons que la brave bête ne faillit pas à sa dernière tache !

Pour ne rien changer à nos bonnes habitudes, on ne traîne pas… Le chef-chef-oui-chef nous réexpédiant manu-militari sur l’asphalte, prétextant que de croquignolettes petites routes nous attendent déjà.

 Et c’est vrai qu’on va encore se traîner la couenne sur des routes bordées d’eucalyptus, au coeur de forêts peuplées d’arbres noircis et calcinés, ou à travers de petits villages dans lesquels la vie semble s’être souvent endormie (on aimerait parfois en faire autant ! ).

Les autochtones donnent toutefois le meilleur de leurs traditions pour nous accueillir avec dignité et fierté.

La température est douce, mais pas caniculaire (autour de 20°) ce qui explique que cet AM les arrêts « Bar » ne se multiplient pas.

Un dernier coup de collier, pour nous jeter à Fermentelos, à l’hôtel L’estalagem da Pateira, situé au bord de la lagune endormie (A Lagoa Adormecida), un site enchanteur où flânerie à pieds et observation des nombreuses espèces d’oiseaux et de poissons peuvent disputer l’emploi du temps de chacun à la piscine (couverte ou extérieure) et au Spa.

La soirée met au prise une armée de baffreurs de première bourre aux préparations culinaires locales (victoire une fois de plus par KO de la cuisine locale, les portions se révélant – comme en quasi chaque occasion – largement sur-dimensionnées pour nos estomacs bien gavés).

C’est aussi la soirée au cours de laquelle Marie-Andrée se verra promue « reine du bal », ayant eu l’idée intéressante de voir le jour un 8 juin.

Honneur lui est donc rendu, avec un gâteau préparé spécialement à son intention dans les coulisses de la cuisine de l’hôtel, et par l’offrande de quelques modestes présents par notre binôme de chefs.

Encore une journée bien remplie, personne ne se fait prier pour aller la jouer en mode « câlinou » avec son oreiller

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