Pour rentrer tout de suite dans le dur, nous avons filé vers le sud et la mer (les enfants sont venus nous rejoindre pour les vacances !). Quelques jours à Hua Hin (finalement plutôt peinards) et …Ko Tao !
Sans rien savoir de la Thaïlande, nous avons nécessairement tous entendus parler de Phuket ou de Ko Samui. Non ? (« Ko » ça veut dire « Ile » en Thaï).
Après lecture des guides appropriés, nous avions cru comprendre que Ko Tao était moins fréquentée que les autres îles, et que sa côte Sud-Est nous mettrait à l’abri des « fool-moon-party » et autres beuveries programmées pour jeunes touristes contents d’une débauche programmée et moins coûteuse que dans leur pays d’origine.
Mais, nous n’étions pas les seuls à avoir imaginé qu’une baignade serait bien agréable, et nous n’étions pas les seuls non plus à avoir lu « the book ». Bref, l’île n’avait rien d’une île déserte !
De fait, la petite plage de Tanote Bay a deux visages : celui du petit matin et du soir (faible fréquentation), celui du midi et de l’après midi (haute fréquentation) où italiens, français, anglais, etc, ont des activités équivalentes à celles de la Côte d’Azur (pile, face, bière, face, pile, bière, etc.) mais en plus loin.
Dommage, d’ailleurs, car les fonds marins peuplés de coraux et de poissons tropicaux sont exceptionnels et juste à portée de brasse du bord.
Nous avons cherché une autre escale, un peu plus au sud, avec des bungalows un peu pourris, plantés sur un bord de mer un peu carte postale. Seulement une dizaine de touristes, et un accueil agréable (y aurait-il une relation de cause à effet ?). Après deux autres jours passés sur l’île, et réconciliés avec ce décor paradisiaque, nous avons mis le cap vers le Nord du pays et le Laos avec, du moins nous l’espérons, moins de vacanciers et plus de « vrais gens ».
À suivre…