MotoMag dans les Balkans : Jour 08, La Croatie


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FLANERIE AU BORD DE L’EAU

Certains penseront qu’aujourd’hui on fait relâche, puisqu’on ne roule pas (à peine 20 km tout compris). Ca n’est que partiellement vrai.

Certes, il n’est pas question d’avaler du kilomètre, mais nous ne restons pas pour autant les bras croisés (ni les deux pieds dans le même sabot).

On commence par se lever un peu plus tard, ce qui est toujours bon à prendre vu les heures de roulage de ces derniers jours, puis on met le cap sur le parc national de Plitvice.

La météo est bonne. Moins chaude que ces deux derniers jours, elle devrait permettre une marche pas trop fatigante.

Car le but du jour, c’est bien de laisser les motos sur le parking, de se débarrasser de tout attribut permettant de nous identifier comme faisant partie de la tribu des motards, et de se promener léger et en confort.

Les bermudas, pantalons en toile, baskets et autres sacs à dos ont avantageusement remplacé les blousons et pantalons de cuir, les combinaisons, bottes et gros gants.

Les casques et le reste de l’habituelle panoplie sont rangés dans le camion « mécanique », et c’est le pas léger et le cœur vaillant que la troupe s’élance sur les sentiers, scindée en deux groupes, sous la houlette de deux charmantes guides du parc (la notre s’appelait Betsy, était très sympa et parlait un français remarquable agrémenté d’une pointe d’accent slave des plus délicieux).

C’est au cœur d’un joyau du patrimoine mondial (classé par l’UNESCO depuis 1979), n’ayons pas peur des mots, que nous déambulons.

Ce site, remarquable, d’une superficie de 296 km², comprend 16 lacs qui se jettent en cascade les uns dans les autres (par le biais de 92 chutes d’eau, cascades ou rivières), ainsi que de nombreuses zones boisées où vivent de multiples espèces d’animaux sauvages (dont les plus symboliques sont certainement l’ours brun et le lynx).

Tout y est laissé à l’état sauvage, à l’exception des passerelles en bois et des chemins qui font le tour des lacs.

J’y étais venu en 1987 alors que je me rendais à Istanbul sur une Transalp fraîchement mise sur le marché, et je n’ai pas trouvé grande différence (sinon dans les aménagements touristiques tout autour du site, et dans le taux de fréquentation hallucinant, qui n’a plus rien à voir avec celui qu’il avait lorsqu’il était encore en terres yougoslaves).

Les mots étant d’une relative inutilité pour décrire la beauté de ce que nous avons sous les yeux, laissons plutôt parler les photos de l’ami Guillaume, qui, nous l’espérons, vous convaincront d’avantage.

La promenade matinale propose la traversée du plus grand des lacs inférieurs en bateau.

La file d’attente est longue, et une partie de la troupe préfère s’y rendre à pieds plutôt que d’attendre la rotation suivante sous le soleil.

Les bars et glaciers avoisinants ne prennent pas l’euro ce qui n’arrange pas la plupart de nos assoiffés du jour.

Le capitaine du Costa Concordia n’ayant pas poursuivi sa carrière sur les lacs Croates, nous parvenons sans encombre au bout du plan d’eau, pour reprendre aussitôt nos investigations pédestres.

La boucle terminée, nous ré-embarquons sur un bateau pour une très courte traversée, qui nous dépose non loin de notre restaurant du midi.

Le repas est englouti par des ventres affamés, puis ceux qui en ont l’envie et le courage, repartent en navette terrestre, jusqu’aux lacs supérieurs pour une nouvelle séance de marche.

A 19h les derniers marcheurs regagnent le camion, pour un retour rapide sur leurs hôtels respectifs.

Nettement moins de candidats qu’hier pour la séance de piscine.

Il faut dire que la température sensiblement moins élevée, si elle fut favorable à la marche à pieds, n’eut pas le même caractère incitatif au trempage des épidermes, que celle de la veille.

Comme d’habitude, soirée chaleureuse et animée autour de la table, avec une cuisine locale qui ne traîne pas longtemps dans les assiettes.

Allez, tout le monde au lit, m’est avis que ça va en écraser cette nuit…

Infos du jour : pas grand chose à signaler en ce jour, sinon que les dernières nouvelles de Yann, notre bucheron amateur du Stelvio, sont qu’il est bien rentré chez lui comme promis, mais que les médecins français lui ont détecté une fracture du sternum qui avait échappé à leurs homologues italiens. Courage mec, on pense à toi et Jean Louis va te ramener une valise de photos.

Signalons également à ceux qui l’ignoraient, que les motos Guzzi sont dotées d’une vie propre. Ce matin, ma Stelvio qui chauffait tranquillement sur sa béquille latérale, le nez pointé vers le haut de la pente, a, sous l’effet des vibrations, émis le souhait d’aller voyager elle aussi, a reculé sur plus de deux mètres, avant de faire une rotation autour de sa béquille, et de s’étaler de tout son long, en sens inverse, dans un fracas peu encourageant.

Moralité : amis Guzzistes, pour faire chauffer vos bécanes, ALLEZ ROULER !

Info météo : ce soir, il a plu pendant qu’on dînait, et là, des orages avec des éclairs et des coups de tonnerre viennent de faire leur apparition. Résultat des courses : brève coupure de courant. On verra demain si ça se confirme, mais ça sent le retour des équipements lourds.

Aujourd’hui, la star du jour c’est Thierry !

Lui, tout le monde l’aime bien, parce qu’il nous décharge de nos encombrants bagages le matin, enfourne tout ça dans son fourgon, nous permet de voyager léger et parfois de nous amuser un peu avec des motos allégées, et nous les redépose avant notre arrivée, sur nos lieux de couchage du soir.

On est pas des gâtés, à votre avis ?

Et tout ça, c’est à lui qu’on le doit, un mec cool non ?

En temps normal, il est membre de la FFMC petite couronne (départements 75 et limitrophes), roule en 600 CBR, et pratique des interventions de sécurité routière dans les collèges (ERJ).

Il se dit heureux d’être là, pas frustré d’être en camion, et sa mine réjouie en permanence ne le contredit guère.

MotoMag dans les Balkans : Jour 07, La Bosnie


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GORGES PROFONDES, OU LE PLAISIR RETROUVE

8h30 en selle, et 26° au tableau de bord, ça promet !

Le temps de quitter Banja Luka, et nous attaquons directement la route qui longe le Vrlbas.

Magnifique étape avec une température idéale (entre 20 et 28°), des paysages superbes, et un trafic routier très réduit.

Bref, ce matin tout le monde prend son temps, au fil de ces gorges majestueuses. Pas question de se la jouer sportif : il faut profiter de chaque km parcouru dans un pareil cadre.

©G. de CROP/Motomagazine

Rupture nette avec la longue étape de transition d’hier après-midi, celle du jour est l’occasion de ressortir les appareils photos et de jouer du numérique.

©G. de CROP/Motomagazine

Une auberge située au bord d’un lac, donne l’occasion à plusieurs groupes de faire une pause dans un cadre incitatif au farniente.

Plus loin, nous constatons la méthode de la DDE locale pour limiter la vitesse des usagers : la répétition sur plusieurs km de longues portions où le bitume est profondément strié. Sympa pour s’initier à la glisse en mode supermotard, à aborder avec prudence dans les autres cas.

Arrivés à Jajce, nous bifurquons, et après quelques km d’une petite route au revêtement chaotique, parvenons au merveilleux site des moulins à eau du canton de Srednjebosanski (note des organisateurs : nous rappelons aux futurs participants des sessions 2016, qu’aucune inscription individuelle ne pourra être validée tant que le candidat ne sera pas capable de répéter 20 fois rapidement, le nom de cette sympathique bourgade sans se tromper).

Là, une dizaine de petits moulins montés sur pilotis permettaient jadis aux paysans et familles de la région, de venir moudre leurs grains.

©G. de CROP/Motomagazine

Le site est resté en l’état, se visite à pieds, et permet à chacun de déambuler dans un cadre véritablement bucolique.

Le grand chef-chef-oui-chef a dit que nous n’étions pas en avance, il faut donc ne pas traîner pour parcourir les derniers km nous amenant à Kljuc (amis scrabbleurs, à vous de jouer), pour un repas en terrasse au bord d’un petit cours d’eau.

Le thermomètre est monté jusqu’à 39° juste avant que nous coupions les moteurs, et, vu que le service de « Lovac » petit restaurant familial, est passablement dépassé par le flux de repas à servir, une poignée de courageux en ébullition descend piquer une tête dans l’eau fraîche.

Dans les Balkans, qu’on claque des dents ou qu’on dégouline de sueur, on démarre le repas par une petite soupe. Pas de soucis pour tous nos seniors : même en oubliant ses dents à la chambre, on peut manger avec une paille !

Reprise très tardive des guidons, pour une étape nous ramenant en Croatie, avec bien évidemment, une nouvelle arrivée en troupeau pour permettre le passage en frontière de notre camarade à la CIN invalide.

Pour ce faire, tous les groupes se retrouvent dans un bar motard peu avant le point sensible. Le patron, tout excité d’avoir autant de motards et leurs machines d’un coup sur le parking de son établissement, réclame la photo de groupe, que nous lui accordons bien volontiers.

©G. de CROP/Motomagazine

Cette fois ci, le passage de frontière se fera de façon bien plus tranquille que la veille. Les douaniers font passer le groupe rapidement, sans porter à l’opération le même soin que leurs collègues d’hier.

Rallier non pas l’hôtel, mais les hôtels vu que les groupes sont dispatchés sur deux sites, n’est plus qu’une formalité.

Certains auront même le droit d’aller piquer une tête dans la piscine avant que la nuit ne tombe, histoire d’oublier un peu les grosses chaleurs de la journée…

Infos du jour : niveau mécanique, suite à sa rechute chronique niveau freinage avant, la 500 CB de Patrick a fait l’objet d’une tentative de remplacement du maître cylindre. Mais le petit bouclard moto de Banja Luka n’avait rien en stock pour dépanner l’avion de chasse de notre Bordelais. Du coup, il évolue avec un missile dépourvu de frein avant, privilégiant l’anticipation, le frein moteur et le frein arrière.

©A. MORTREUIL/Motomagazine

La Triumph 1200 Explorer de Nat, l’ouvreur des bleus, poursuit la rando depuis le camion mécanique, le moteur ratatouillant, avec parfois des coupures, et refusant de tourner rond. Encore un qui apprécie le secours de la Super Ténéré de prêt de Yamaha…

L’employé du jour de chez Moto – Mac’ est …. Notre wonderfull Jacky, et son black power !

©A. MORTREUIL/Motomagazine

Vétéran des campagnes Motomag’, notre ancien n’a pas encore été démobilisé, la faute certainement à un dysfonctionnement au niveau du fichier des anciens combattants, car la date d’obtention de son permis de conduire remonte aux premiers jours du siècle dernier.

Jamais les derniers à prendre la route, les Noirs comptent en leurs rangs quelques animateurs des veillées animées.

©A. MORTREUIL/Motomagazine

De gauche à droite : Didier, Catherine, Pierre, Jacky, Jean-Luc, Yolande, Henri, Michel et Monique.

Rando MotoMag, Francis teste la Yam FJR 1300 : « Agréable mais je n’achète pas »


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LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Francis est un « jeune » motard. Depuis 13 ans exactement. Il roule en Harley Electra Glide Ultra Limited et Bandit 1250. Ce trésorier de la FFMC 79 a essayé pour vous la FJR.

©G. de CROP/Motomagazine

Ton appréciation en statique ?

Coté tableau de bord, c’est clair sur les deux premiers cadrans, compte-tours et tachymètre. Par contre, c’est un peu plus confus quant à l’affichage de l’ordinateur de bord. Je pense particulièrement pour les réglages des modes moteurs ou suspensions. Je n’ai pas vraiment trouvé non plus les compteurs journaliers. La selle est large, il y a de la place mais elle serait un peu plus rembourrée, à l’image de ma Harley, ce ne serait pas du superflu. Qui plus est pour une routière. Détail surprenant, ce matin alors qu’il pleuvait, elle était étonnamment sèche. Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est le réglage de la bulle. Une fois choisi dans le menu, on actionne le bouton à bascule. Elle est assez haute et j’ai pu la mettre tout en haut ce matin sous la pluie afin de me protéger efficacement. Idem cet après-midi par fort vent. Les rétros sont très avancés (pas pratique pour les réglages) et étant fixés au carénage, ils ne permettent pas, à l’arrêt, de modifier l’angle de vision par simple rotation du guidon. Par contre, la serrurerie de valises latérales est vraiment très « cheap ».

©G. de CROP/Motomagazine

Ok. Et en dynamique alors…

En roulant, elle dégage une forte impression de sécurité par une prise en main rapide. Elle trace sa route. Les vitesses passent facilement. Le fait qu’il n’y ait pas de 6ème m’a surpris. Le moteur manque tout de même de patate à 3-4000 tr. Quand tu veux relancer à ces régimes, il faut tomber un rapport. Ce n’est pas du tout le cas de ma Harley, quelque soit le rapport engagé et le régime moteur. Par contre, je ne pense pas avoir choisi une conduite me permettant vraiment d’apprécier les différentes cartographies proposées pour le moteur. Je n’ai pas assez tapé dedans.

Alors acheteur ?

Elle ne m’intéresse pas forcément. Je n’ai pas eu de coup de cœur pour cette machine malgré le plaisir que j’ai eu à la conduire.

Rando MotoMag, Marie-Sophie teste le confort passager de la Yam FJR 1300 : « Réglages en direct live »


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LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Marie-Sophie, 50 ans. Activité : passagère professionnelle depuis 15 ans derrière son mari Robert. Et ça tombe bien car ils partagent une FJR 2009. Marie-Sophie nous donne donc logiquement son avis sur les différences avec le modèle 2015.

©G. de CROP/Motomagazine

Comment est traitée la passagère sur le nouveau modèle ?

C’est super souple. Il suffit que je « tape sur le casque » de mon mari pour lui dire que ce n’est pas assez confortable. Et hop, il règle les suspensions en roulant. Au niveau posture, je retrouve le confort de la 2009 sur la 2015. Tu es à l’aise. Par contre la bulle de la nouvelle protège moins bien. Je me prends plus de turbulences qui font partir ma tête en arrière. Les valises latérales m’offrent le même confort de maintien. Je m’en sers de point d’appui pour compenser les mouvements de la moto. Il m’est même arrivé d’attraper leurs poignées en cas de gros chahut dû à une route trop cabossée. J’aurais aimé trouver sur la nouvelle version une prise 12 volts à l’arrière afin de pouvoir connecter un portable ou un appareil photo. Je regrette également l’absence d’un espace de rangement dédié pour mes petites affaires. En cas de mauvais temps, la protection de l’ancien et du nouveau modèle est similaire. Par contre je suggère à Monsieur Yamaha de penser à chauffer les poignées passager histoire que mes doudous soient autant au chaud que ceux de mon époux.

Alors, prête à « bouffer de la borne » derrière le millésime 2015 ?

Oui. J’aimerais qu’il troque son modèle 2009 contre le récent, principalement à cause du confort offert par les différents modes de suspensions.

Rando MotoMag, Patrick teste la Yam FJR 1300 : « Gros moteur »


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LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Patrick, le retour ! Après le test de la SuperT, il rempile pour la 1300 FJR. Et toujours avec le sourire aux lèvres…

©G. de CROP/Motomagazine

Alors, Super T / FJR, même combat ?

A sa vision, on a envie de partir en voyage. Tu charges et hop ! Là y a un vide poche, une bulle qui protège, etc… Moi qui ai déjà essayé le Super T, je n’ai pas été dépaysé par les commandes mais avec toujours la même critique : l’option ordinateur de bord à la place de boutons au commodo t’oblige à quitter la route des yeux. Je pense tout particulièrement à la levée/descente de la bulle. Il vaut mieux le faire avant de partir.

Passons à la partie roulage si tu veux bien…

La position de conduite me correspond. La selle est très bien. J’ai pas eu mal au luc ! En mouvement, elle est certes plus lourde que la Ténéré mais reste très facile à piloter. Le 4 cylindres, il souffle bien ! Le moteur est coupleux mais je le trouve trop bruyant dans les tours. Tout comme le passage des vitesses, particulièrement la première. Y a un « Clack ». Et pour la transmission, moi qui ai un CB500 et un XJR attelé, fini les galères de chaîne grâce au cardan. Ca me plait.

Et pour cette FJR, t’es encore client ?

Par rapport au Ténéré, si j’avais le budget, je l’achèterai de suite pour partir. Toujours avec maman bien sûr ! Il faudrait juste que Yamaha me fasse une reprise intéressante sur mon CB500 de 72 000 kms et sans frein avant vu que mon maitre cylindre vient de lâcher pendant notre rando. Hey ! M’sieur Yamaha, 5 000 Euros de reprise ça irait ? Je suis même prêt à poser un maitre-cylindre neuf à ce prix là…

MotoMag dans les Balkans : Jour 06, La Croatie et la Bosnie


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RETOUR VERS LE FUTUR

Une prise de guidon à 8h30 (dans les temps, hein chef ?) avec 26° d’affichés au tableau de bord : on sent bien que ça ne va pas être un remake du Stelvio.

La nuit a été douce et la literie confortable bien que bruyante. L’hôtel n’a visiblement pas encore digéré le long règne du maréchal Tito, et sa rusticité nous plonge dans ce que sera notre immersion dans la Croatie profonde (nous n’étions qu’à une trentaine de km de la Hongrie).

Le parking en plein air , surveillé toute la nuit par un vigile, attise les curiosités avec sa soixantaine de motos alignées en rangs d’oignons.

Nous nous enfonçons au cœur du pays par des petites routes à la courbure sympathique.

Les villages défilent, tels un enfilage de perles, les uns après les autres, avec une austérité qui surprend après les couleurs chatoyantes de l’Autriche et de la Slovénie. Une monotonie pourrait être ressentie si le charme suranné de cette remontée dans le temps n’éveillait pas notre intérêt.

©G. de CROP/Motomagazine

Entre les femmes vêtues à l’ancienne, de blouses et de fichus et souvent occupées à pousser les brouettes ou charrier de lourdes charges dans les campagnes, les tracteurs et leurs petites remorques emmenant parfois femme et famille, les enfants en nombre dans les rues à l’heure où l’école les accaparerait chez nous, les maisons souvent très simples d’aspect et en agglos apparents, nous apprenons à revoir ce à quoi ressemblait une partie de nos campagnes au siècle dernier.

©G. de CROP/Motomagazine

Les degrés montent doucement, et les pauses « liquide » se font plus fréquentes que les deux premiers jours.

Nous posons les motos sur la place centrale de Bjelovar, une des villes Croates notablement marquée par le dernier conflit des Balkans.

En déambulant au gré des rues, dans une atmosphère détendue et apaisante, certains auront même l’occasion se s’immerger au cœur du marché local, riche de petits producteurs agricoles locaux. Du 100% garanti bio sur facture, laquelle ne devait en plus, pas s’élever bien haut.

Une fois branchés par des membres du moto club local, qui nous font promettre de les contacter avant notre prochaine visite, afin qu’ils nous préparent une réception des plus festives, on redémarre les machines, direction l’hötel Garic à Garesnica, pour un remise sur « Full » de la jauge à aliments.

Les bouteilles d’eau « Frizzante » ou « Naturale » sont descendues à une vitesse vertigineuse : on croirait une descente de col gaz en grands et genou par terre !

On se croirait revenus en Sicile 2014. il faut dire qu’au tableau de bord, ça tourne autour des 35°.

©G. de CROP/Motomagazine

Il y a bien longtemps que tous ceux qui le pouvaient se sont débarrassés de leurs oripeaux de motard d’hiver, pour faire leur « poil d’été » : on roule le plus léger possible, mais malgré ça, le moindre arrêt de progression et on sent que ça commence à perler dans le cou, sous le blouson ou dans les gants.

Trente kilomètres, c’est ce qui est calé dans le Tripy, jusqu’au prochain point d’intérêt, le mémorial du camp de Jasenovac, où plus de 82 000 personnes, en majorité des Serbes, Juifs et Roms, furent exterminés avec barbarie par les milices Croates lors du second conflit mondial.

©G. de CROP/Motomagazine

Moment de recueillement et d’intense émotion.

©G. de CROP/Motomagazine

Le temps de laisser redescendre le trouble général généré par cette visite de mémoire, et c’est en convoi « GROUPIR !!!! » que la troupe se dirige vers la frontière Croato – Bosniaque, à 4 km de là.

La raison ? Un des participants s’est rendu compte, malgré les nombreux rappels à l’ordre de Jean Marc avant le départ que sa CIN était périmée. Bien que prolongée de 5 ans par l’administration française incapable d’assurer le renouvellement des documents administratifs dans les délais impartis, sa validité faciale est dépassée et certains fonctionnaires aux frontières ne reconnaissent pas cette prolongation purement administrative.

Bref, en noyant le mouton dans le troupeau, on espère que le préposé au contrôle sera moins regardant. Ce qui est clair, c’est qu’il y en a un qui est dans ses « petits papiers » justement, fait de l’huile malgré la pénurie d’olives de la récolte 2015, et cherche absolument à se faire le plus transparent possible.

©G. de CROP/Motomagazine

Nous ne rentrerons pas dans les détails, mais sachez que, malgré une vérification individuelle des documents d’identité et du véhicule qui bloque la totalité de la troupe près d’une heure durant, l’infortuné copain réussit tout de même à franchir la zone frontalière : et un migrant supplémentaire !

C’est ensuite la ruée vers les bars pour abreuver les organismes asséchés par cette attente sous une température de 35 / 36°. Certains s’y reprendront à deux fois, tant il fait soif !

Avec tout ce retard, c’est par une route fréquentée et dont l’activité économique intense tranche avec le dénuement des petits axes matinaux, que nous regagnons, bien fatigués (on a vu le thermomètre monter jusqu’à 39°) l’hôtel Bosna de , terme de nos 270 km du jour.

Repas détendu dans un cadre hyper moderne qui tranche singulièrement avec celui de la veille, où tout le monde se félicite de la fin heureuse des aventures de notre camarade (dont nous tairons l’identité afin que les anciens des randos 2013 et 2014 n’en rajoutent pas au torrent de vannes qui a accablé le tête en l’air du jour).

Soirée visite du centre ville pour ceux qui en ont l’énergie et l’envie. L’occasion de constater que la jeunesse y est hyper branchée, festive et que les commerces sont à mille lieues des épiceries de campagne rencontrées dans la matinée.

Niouzes du jour :grande première aujourd’hui, avec un participant qui a vu, alors que nous longions un canal en Croatie, la valise de son 1200 GS se détacher pour s’en aller finir son existence dans les eaux profondes. Heureusement que les papiers d’identité de l’infortuné n’étaient pas stockés dans ses fontes, sinon ça n’aurait pas arrangé nos affaires.

Le service « Essais conso » de Motomag’ va mener l’enquête pour trouver le responsable de ce test produit à l’insu de l’intéressé. Lors de la prochaine session de juin 2016, un courageux journaliste sera chargé de plonger récupérer l’objet, et il sera enfin possible de tester l’étanchéité « in situ ».

Si c’est pas du sérieux et de la conscience professionnelle, tout ça…

Conseil du jour : Mesdames les épouses ou compagnes des futures sessions dans les Balkans, ne laissez pas partir seul votre mari !

Ce soir, la densité de beautés slaves, jeunes mannequins ou assimilés, au mètre², était tout bonnement stupéfiante ! Soit il y a un élevage officiel à proximité de notre lieu de villégiature, soit la présence d’un casino au sein de l’hôtel **** où nous étions logés est très attractive pour ces chasseuses de dot.

A moins qu’encore plus simplement, ce soit la réputation galopante de french lovers de la gent masculine cuvée 2015 de la rando Motomag’ qui soit parvenue en ville…

conseil bis : messieurs les futurs riders en solo 2016, si votre femme n’a pas encore parcouru ces lignes, prétextez une panne d’ordi, et courrez le cacher dans le grenier jusqu’au mois de juin prochain…

MotoMag dans les Balkans : Jour 05, Le Tyrol suite, la Croatie


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LES LOU-OU -OU-OUPS SONT VENUS DE PARIS…

« Soit d’Italie, de Slovénie, les loups dorment en Croatie !!!! »

A chanter à tue-tête et sans retenue sur l’air de la célèbre chanson du grand Serge (pas celui qui cherche à culbuter de la diva made in USA, l’autre, le rital d’origine).

Car oui, ce soir la meute dort en Croatie.

Elle a la bougeotte, il faut dire, avec deux nouvelles frontières de franchies dans la journée.

©J.L. BASTIDE/Motomagazine

Temps clément, pas de pluie, routes sèches et température douce, autant vous dire qu’on y prend rapidement goût.

Photo des groupes avant le départ, pour ceux qui n’ont pas déjà filé ventre à terre, puis c’est parti pour 128 km de macadam autrichien.

Toutes les équipes vont faire une halte pour aller tester un impressionnant pont suspendu d’au moins 80 mètres de long, à Bleiburg.

©A. MORTREUIL/Motomagazine

Le motard randonneur ayant la fibre d’un Indiana Jones qui s’ignore, c’est une ribambelle de gamins aux cheveux gris qui file tester la résistance de l’ouvrage. Ca ondule, ça chaloupe, ça perturbe l’oreille interne de certain(e)s, mais ça ne rompt point !

©A. MORTREUIL/Motomagazine

Et c’est tant mieux pour Jean Marc, qui n’aurait pas apprécié de devoir justifier un nouveau plongeon (collectif celui là) dans les profondeurs Alpines. Le chef-chef-oui-chef n’a pas toujours conscience de la somme de tracas que nous lui épargnons…

L’heure du repas se précise doucement, et certains réclament déjà pitance.

Ca tombe on ne peut mieux, la montée vers l’auberge de l’Aspengasthof Messner, à Saboth, est un terrain de jeu rêvé pour tout motard aimant évoluer autrement que dans une position parfaitement verticale. En langage motard, on enroule du câble et on lime bien les flancs de pneus.

Chacun roulant à son rythme (pour certains, c’est un train de sénateur) , les groupes s’étirent, se disloquent, et il faut parfois au GO, partir à la pêche pour reconstituer l’intégralité de son équipe. Faudra t-il un jour envisager d’équiper les participants de la cloche à vache arborée par tous les bovins de la région ?

Toujours est-il que tout le monde est là pour le service en costume local, avec bretelles, culotte de peau, et chaussettes montantes.

©G. de CROP/Motomagazine

Pas le temps de digérer, car la reprise du guidon coïncide avec l’autre versant de la route nous ayant amené jusque là. Pas la peine de préciser qu’on est vite remis dans le bain, avec la banane sous le casque (il ne nous reste donc plus que 4 fruits à consommer ce jour, pour respecter le quota).

C’est sous un soleil éclatant que nous passons (sans contrôle) la frontière de la Slovénie. On shoote quelques photos pour immortaliser l’instant, et on se débarrasse des doublures, gants d’hiver et autres vêtements chauds. Le thermomètre affiche 26°, et mine de rien, ça nous fait quand même un différentiel de 22° avec la journée du Stelvio.

©G. de CROP/Motomagazine

Il paraît que les alternances chaud / froid sont bonnes pour nos vieilles carcasses. : ça devrait donner un de ces coups de jeune à la cuvée Balkans 2015 !

©G. de CROP/Motomagazine

Quelques km de parcourus plus tard, et toute la rando s’invite chez un collectionneur de vieilles voitures dont les carcasses entassées avaient attiré l’oeil du staff lors des reconnaissances.

©G. de CROP/Motomagazine

C’est un passionné en retraite qui a accumulé des voitures dans des états très variables, et qui ambitionne de les restaurer.

©G. de CROP/Motomagazine

Très sympa, il nous ouvre ses portes et nous passons un long moment à parcourir ses hangars, ateliers et à échanger avec lui.

©G. de CROP/Motomagazine

©G. de CROP/Motomagazine

Il se proposait déjà d’accueillir la prochaine rando Balkans de juin 2016 dans sa région, pour au moins cinq jours, et d’en faire découvrir tous les attraits aux participants. Jean Marc a dû user de diplomatie et de son anglais de fortune, pour lui faire comprendre que les réservations et la logistique étaient déjà dans la boîte.

La température est toujours conséquente et la chasse aux rafraîchissements peut alors démarrer. Mais sur les petites routes qui traversent la Slovénie, les bars ou cafés sont une denrée rare. C’est donc fort logiquement que, par vagues, tous les groupes ou presque, terminent en terrasse dans les mêmes estaminets, pour éviter la lyophilisation générale.

©G. de CROP/Motomagazine

Les motards n’étant pas que des allumés de roulage, nous prenons ensuite le temps d’apprécier les attraits du château de Darvana.

©G. de CROP/Motomagazine

Puis, c’est le passage (avec contrôle, plus ou moins souple selon les groupes, les motards et les situations) de notre seconde frontière du jour, celle de la Croatie.

©G. de CROP/Motomagazine

Les dernières dizaines de km (sur les 266 du jour) jusqu’à Cakovec, si elles n’ont pas le « piquant » motard de celles du matin, n’en permettent pas moins d’apprécier l’architecture et l’atmosphère des petits villages Croates. Comme en Autriche, comme en Slovénie, les maisons peintes de couleurs vives, égayent les campagnes traversées.

Nous parquons les motos devant l’hôtel Park, où un vigile les surveillera toute la nuit, et dans un cadre austère, partageons un repas en commun avant d’aller tester le confort de la literie Croate.

©G. de CROP/Motomagazine

Infos du jour : Michel, dangereux récidiviste des randos Moto Mag’, a été traîtreusement attaqué par un frelon (certainement missionné par un participant désireux de mettre la main sur sa BMW 1200 RT, sur sa délicieuse épouse Yolande, ou tout simplement énervé de ne plus trouver de bouteilles de bon vin aux restaurants, après le passage des Picards fous), a dû faire un crochet par l’hôpital le plus proche pour éviter une réaction allergique, déjà constatée par le passé.

Aux dernières nouvelles, il a survécu, ce qui n’est pas le cas de l’innocent animal, visiblement pas préparé à s’attaquer à du cuir de Picard (Yannick si tu nous lis…).

autre info au rayon médical : Yann, notre cascadeur du Stelvio, devait à cette heure, être rentré chez lui. Yann, si toi aussi tu nous lis, on pense à toi, et ton pote Jean Louis se charge de s’occuper du vin pour deux…

Présentation du jour : le groupe des verts, placé sous la baguette de la délicieuse Valérie, militante FFMC de Paris, et néophyte en matière de randos Moto Mag’.

©A. MORTREUIL/Motomagazine

Elle n’a pas été épargnée par les aléas d’un Tripy farceur le premier jour, mais depuis, ça s’est tassé, et désormais son groupe trace la route sans faire de bruit, mais dans la bonne humeur.

A noter dans ses rangs, la présence de Patrick et de son 500 CB au freinage aléatoire. Par deux fois, il a dû faire intervenir son homonyme du camion assistance pour débloquer son disque avant aux plaquettes collées à l’acier. La dernière intervention de ce soir devrait normalement avoir définitivement résolu l’affaire (on en saura plus demain).

Et c’est tant mieux, car le système mis en place pour rallier le camp de base était des plus légers ! C’est ça aussi, une rando Moto Mag’, de l’imprévu à gérer, et un soupçon d’aventure.

De gauche à droite : Pierre, Valérie, Anne, Jean Louis, Jules et Patrick. Il manque Françis sur la photo, certainement parti explorer le monde sur sa Harley.

Rando MotoMag, Patrick teste la Yam Super Ténéré : « top maniabilité »


yome

LES LECTEURS DE MOTOMAG’ DEVIENNENT ESSAYEURS…

Patrick, Patou pour les intimes, est un rigodrole. Toujours le mot pour rire. A 43 ans, il roule en XJR attelé Produc’side Joker 2 qu’il engage au championnat de France des rallyes routiers depuis l’année dernière.

©G. de CROP/Motomagazine

Alors, quelle impression t’a fait cette nouvelle Super Ténéré 1200 ?

Elle plait à voir et elle me parait légère. En gros, c’est comme si elle me demandait « Essaye-moi ! ». Les commandes me vont bien. Il faut juste une petite habitude pour se familiariser avec l’ordi de bord. Je trouve les serrures de bagagerie perfectibles. J’ai peur que les clés ne supportent pas longtemps l’ouverture répétée des valises. Ca sent le SAV rapidement à plein nez tout ça. Sinon, un p’tit vide poche sur les trails serait appréciable pour y coller lunettes de soleil ou carte bleue.

Et en roulant ?

C’est du top question maniabilité avec une mise sur l’angle super simple. Le guidon large me va nickel. Je l’ai bien senti. Tu prends cette bécane une journée et t’es chez toi. Le moteur va très bien aussi. Faut être sur le bon rapport au bon moment. En tout cas en solo. J’demande à voir en duo, valises pleines. Peut être qu’il y aurait un manque de couple en bas. Le freinage est pas mal. J’ai à peine senti l’action de l’ABS dans la pédale. Et l’avant est aussi efficace. La boîte de vitesses est bien mieux comparée à mon side Yam’. Malgré le réglage suspension « soft » pour le confort, la selle est plutôt raide . Cela présage de problèmes sur long trajet autoroutier.

©G. de CROP/Motomagazine

Alors t’achètes ?

Cela dépend : si j’avais des tunes, je m’en prendrais une pour « aller faire le con ». Par contre, je ne partirai pas avec maman sur de grands trajets.

Rando MotoMag, Jules teste la Yamaha FJR 1300 : « big couple »


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Jules, bordelais de 44 ans, aime le bon vin… et la moto bien sûr.  Motard depuis l’âge de 16 ans, il roule aujourd’hui en BMW 1200 RT avec 10 000 kilométres à son guidon. Bienvenue à bord de la dernière Yamaha FJR 1300.

©G. de CROP/Motomagazine

 Alors cette FJR ?

Dès que l’on s’assoit dessus,  le confort est sympa. L’équipement hyper complet à découvrir demande un temps d’apprentissage. C’est moins intuitif que sur ma béhème. Il faut aller dans des menus d’ordinateur de bord. Tout à l’heure j’ai voulu monter la bulle et comme j’étais dans le menu suspensions et que je ne voulais pas lâcher trop longtemps la route des yeux, je ne l’ai finalement pas réglée. Sur ma béhème, un coup de bouton au commodo, et c’est fait. Coté rangement, et toujours comparativement à ma moto, ils sont un peu plus petits que ce soit pour les sacoches latérales ou pour la boîte à gants. Par contre les rétros sont plus efficaces.

Et sur la route ?

C’est une moto très souple à conduire une fois les réglages trouvés : « soft » pour les suspensions et j’ai alterné entre « Tourisme » et « Sport » pour le moteur. Le mode hard est hyper dur. Pour moi, il n’a aucune utilité sur la route. C’est un mode purement piste. La mécanique offre énormément de couple. C’est très agréable. En conduite tourisme son frein-moteur évite de jouer avec la poignée de frein en permanence. La partie cycle est très saine. Par contre la position de conduite est légèrement trop en avant pour moi. Je fatigue des poignets. La boîte de vitesses, très souple, est très précise. J’aurais apprécié une 6ème car à 110/120 km/h, je trouve que le moteur gueule trop. C’est un souci sur grand trajet.

OK. T’es client alors ?

Non. Je ne l’achèterai pas pour 2 raisons : l’espace rangement ne me satisfait pas et c’est une moto globalement trop puissante pour moi. Elle m’invite à rouler trop fort.

Rando MotoMag, Eric teste la Yamaha FJR : « mode hard »


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Avec 20 années de pratique moto, Eric roule aujourd’hui en 1250 Bandit 2012 SA. Et vous comprendrez mieux pourquoi il a décidé d’essayer la dernière FJR 1300 en fin de lecture…

©G. de CROP/Motomagazine

Alors cette prise en main ?

L’assise est bien, mieux que sur ma Bandit. Je trouve les leviers un peu trop éloignés même réglés au plus proche. Le tableau de bord me plait énormément. Mais sans explications,  j’ai eu du mal à comprendre tous ses réglages comme les modes moteur et suspensions, les poignées chauffantes ou le pare-brise…

On met le contact et on démarre ?

Au roulage, elle est très facile. Par rapport au Bandit, elle manque de couple à bas régime. En dessous de 4000, c’est creux malgré le mode « Sport » enclenché. J’ai aimé son freinage couplé avant/arrière. Il est  puissant mais néanmoins facile à doser. Pour les suspensions, je suis vite passé au mode « Hard » autrement, ça pompe trop.

Et concernant sa tenue de route ?

Je l’ai énormément appréciée pour sa facilité de conduite vraiment très reposante, on la met sur l’angle très facilement. Par contre, je préfère le moteur de mon Bandit. Tous ces réglages me paraissent superflus pour du roulage en solo. Par contre, dans la perspective de rouler en duo, ce doit être génial.

Ce test fait de toi un acheteur potentiel ?

C’est marrant, j’ai fait faire des devis au mois de juillet pour acheter exactement cette moto ! Et 2 mois et demi plus tard, je l’essaye sur la route des Balkans. C’est génial ! Oui je pense que je vais l’acheter.

Et comme cela, Eric pourra pourra même l’essayer en duo. Bonne route…