Peinture : la moto de ses rêves dans son salon


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La moto de ses rêves dans son salon, c’est possible grâce aux peintures de Mechanics Art. Après de longues années passées dans la pub comme «roughman», Franck Stephan a décidé de replonger dans le monde de l’illustration. Pour notre plus grand plaisir, Franck vient de s’attaquer à la réalisation de machines mythiques : Triumph X75, Triumph T150 Trident, Kawasaki 750 H2 et Vincent HRD en noir et blanc.

Chacune de ces images nécessite une centaine d’heures d’un travail de bénédictin ! Ce diplômé d’Arts-déco peint à l’huile, à l’aquarelle ou plus simplement, dessine au crayon pour restituer les belles matières telles l’alu poli, le chrome, la tôle émaillée, le cuir ou le bois. Un parti-pris hyperréaliste qui sied parfaitement à la mécanique moto.

Franck peut travailler sur commande, réalisant la peinture d’un véhicule précis, mais il propose également des reproductions de ses toiles, imprimées avec grand soin sur un papier 320 g à la texture très fine. Ces illustrations sont disponibles en tirage limité (100 exemplaires) et signé. Mechanics Art peut même se charger de l’encadrement si le client le désire.

Infos et commandes sur www.mechanicsart.com

Tarif pour la France : format 30 x 40 cm : 90 € TTC + 9 € de port ; format 20 x 30 cm : 60 € TTC + 8 € de port ; format 30 x 40 cm (au crayon noir) : 45 € TTC + 9 € de port ; format 20 x 30 cm (au crayon noir) : 30 € TTC + 8 € de port.

Art divin et moto : Frère François peignez pour nous


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Quand le mythe rencontre le mystique… L’abbaye Saint-Martin de Ligugé (Vienne) accueille des moines bénédictins, parmi lesquels Frère François, un homme en prière qui s’adonne parfois à la méditation sur deux roues. Outre sa vie au dieu des catholiques, Frère François voue un culte étrange à l’icône païenne qu’est la moto.

Il n’a pas le permis mais parcourt 2 500 km chaque année, passager intérimaire au gré des rencontres. « Je fréquente les marins pêcheurs au Croisic (Loire-Atlantique), et beaucoup d’entre eux sont motards », précise l’intéressé.

Passionné, l’ecclésiastique a détourné un demi-siècle de savoir-faire religieux appris dans l’atelier de l’abbaye. Il travaille l’émail et la peinture d’or… « Sur une plaque de cuivre galbée, on répand des cristaux d’émail et on cuit. Puis je décalque la photo d’une moto de profil et trace ses traits sur la plaque à l’aide d’un pinceau trempé dans l’or ». Comment le frère choisit-il ses modèles ? « Je regarde celle qui attire le pinceau. J’ai la sensation de la fabriquer en la dessinant ».

Cet intellectuel, enseignant en théologie à l’institut catholique de Paris, aborde sa passion avec philosophie : « A moto, j’apprécie le contact avec la nature, mais aussi la camaraderie virile qui caractérise les balades en groupe. Faire la route est un reflet de la condition humaine : on ne vit pas sans risque ».

Le moine se hasarde même beaucoup plus loin : « Quand on roule on fait corps avec la machine. Un homme fait l’amour d’une manière ou d’une autre… » Parmi ses rencontres, le critique d’art Paul Ardenne, auteur de l’essai remarqué, « Moto mon amour ». Ces deux hommes ont en commun d’esquisser ce qu’ils ressentent au guidon. A lire, et à découvrir.
Exposition : « Un siècle d’or de la moto », émaux de François Cassingena-Trévedy, du 17 mai au 30 juin 2013 à l’abbaye Saint-Martin de Ligugé (Vienne). Renseignements : 05 49 55 21 12 ; 06 66 47 49 63).