La moto de ses rêves dans son salon, c’est possible grâce aux peintures de Mechanics Art. Après de longues années passées dans la pub comme «roughman», Franck Stephan a décidé de replonger dans le monde de l’illustration. Pour notre plus grand plaisir, Franck vient de s’attaquer à la réalisation de machines mythiques : Triumph X75, Triumph T150 Trident, Kawasaki 750 H2 et Vincent HRD en noir et blanc.
Chacune de ces images nécessite une centaine d’heures d’un travail de bénédictin ! Ce diplômé d’Arts-déco peint à l’huile, à l’aquarelle ou plus simplement, dessine au crayon pour restituer les belles matières telles l’alu poli, le chrome, la tôle émaillée, le cuir ou le bois. Un parti-pris hyperréaliste qui sied parfaitement à la mécanique moto.
Franck peut travailler sur commande, réalisant la peinture d’un véhicule précis, mais il propose également des reproductions de ses toiles, imprimées avec grand soin sur un papier 320 g à la texture très fine. Ces illustrations sont disponibles en tirage limité (100 exemplaires) et signé. Mechanics Art peut même se charger de l’encadrement si le client le désire.
Tarif pour la France : format 30 x 40 cm : 90 € TTC + 9 € de port ; format 20 x 30 cm : 60 € TTC + 8 € de port ; format 30 x 40 cm (au crayon noir) : 45 € TTC + 9 € de port ; format 20 x 30 cm (au crayon noir) : 30 € TTC + 8 € de port.
Alléché par l’affiche, présentant un homme et un enfant circulant sur une moto, nous avons vu « Le Grand Homme », film de Sarah Leonor avec Jérémie Renier, Surho Sugaipov et Ramzan Idiev, sorti au cinéma le 13 août. Nous pouvons donc répondre à la question : le motard est-il « Le Grand Homme » ?
C’est confirmé, l’un des trois héros de ce drame chevauche une moto, une Triumph Bonneville, pour laquelle le légionnaire a un coup de cœur en visitant une concession.
Ce long-métrage n’est pas un film « moto », dans le sens où ce véhicule n’est pas au coeur du récit. Pour autant, notre machine préférée a son importance : elle contribue à dessiner le caractère viril, sportif et dynamique du personnage d’Hamilton, que joue Jérémie Renier, un légionnaire, gravement blessé en Afghanistan, sauvé de justesse par son ami Markov (Surho Sugaipov).
Hamilton est un jeune sans attaches, qui a du mal à trouver sa place dans la société une fois rétabli de ses blessures de guerre. Il semble s’être engagé dans la légion par goût pour l’action, mais aussi parce qu’il s’y sent en sécurité. Sa maison est la caserne… Il conduit une moto, véhicule atypique, en marge par rapport à la voiture.
La réalisatrice Sarah Leonor mène une réflexion sur l’amitié, la mort (l’un des trois personnages principaux disparaît) et la reconstitution d’une cellule familiale en dehors de la filiation génétique au sens strict. Il est question, en toile de fond, de problèmes de société tels l’intégration, la situation précaire des sans papiers et la difficulté d’être quand on n’a plus ses parents.
« Le Grand Homme » n’est pas un film d’action, ni un polar ou un thriller, comme pourrait le laisser croire l’affiche, une scène dynamique, un motard et son passager semblant en fuite.
Mais la moto est bien traitée, bien filmée, car Sarah Leonor est attentive aux détails. Jérémie Renier saisit le guidon équipé de gants de protection, il enfile son casque avant d’enfourcher la Triumph et zippe un blouson typé café racer, d’un noir et blanc élégant, soulignant le corps musclé de l’ancien légionnaire. L’acteur semble conduire le véhicule sans doublure.
Oui, Hamilton dispose d’un équipement complet. C’est rare au cinéma, où l’on filme souvent un conducteur équipé d’un jet au rabais, car l’intégral empêcherait de voir le visage du conducteur. La solution trouvée par l’équipe technique, ici, est d’utiliser un modèle crossover de Nolan, qui dispose d’une visière très large, et laisse donc apparaître les expressions et les traits du conducteur.
Le jeune garçon, assis derrière, lui, a été doté d’un casque beaucoup moins récent, ce qui est souvent le cas dans la vie réelle : on prête au passager occasionnel un heaume usagé que trouvé au fond d’un placard…
Bref, pour en revenir au film : « Le Grand Homme » n’est pas le motard, mais l’homme derrière la visière. Ils sont trois grands hommes, d’ailleurs, et c’est aussi un grand film.
« Le Grand Homme », réalisation Sarah Leonor, avec Jérémie Renier, Surho Sugaipov et Ramzan Idiev ; 1h47, au cinéma le 13 août 2014.
La Triumph Bonneville tient une belle place dans le dernier film de Rachid Bouchareb, « La Voie de l’Ennemi » (« Two Men in Town », en américain), qui sortira dans les salles françaises le 7 mai. La moto est en effet le symbole de la liberté retrouvée du héros, Garnett.
Le réalisateur du mémorable « Indigènes » a traversé l’Atlantique, et signe un thriller qui se déroule au Nouveau Mexique, avec un casting cinq étoiles : Forest Whitaker (« Zulu », « Ghost Dog », « The Crying Game », « Bird »…) et Harvey Keitel (« Thelma et Louise », « Reservoir Dogs », « Taxi Driver »…) sont de la partie.
C’est l’acteur de « Ghost Dog » qui conduit la Triumph sur les pistes sableuses de ce coin paumé au sud des States.
Forest Whitaker campe Garnett, ancien membre d’un gang, qui vient de passer 18 ans en prison pour meurtre. Avec l’aide d’Emily Smith, agent de probation chargée de sa mise à l’épreuve, il tente de se réinsérer et de reprendre une vie normale. Mais Garnett est vite rattrapé par son passé. Le shérif Bill Agati veut lui faire payer très cher la mort de son adjoint.
On n’en sait pas beaucoup plus, on a raté les projections presse ! Il faut dire que la presse spécialisée moto n’est que rarement conviée, hélas, et on doit rester à l’affut si on veut en être… Mais si l’on se fie à la bande annonce, la Triumph Bonneville semble être photogénique dans le paysage désertique. Bon, Garnett la conduit sans casque, ce qui semble être autorisé dans cet état des USA, et en costard, ce qui va lui coûter un bras au pressing.
Qu’importe, on ira voir « La Voie de l’Ennemi » car Bouchareb a déjà signé deux films très convaincants, les militants « Indigènes » et « Hors-la-Loi ». Ce drame semble a priori moins engagé que ces deux réalisations, mettant l’accent le rôle des Maghrébins dans l’histoire de France récente. Il a toutefois été écrit avec l’auteur de polars Yasmina Khadra, d’après le scénario de « Deux hommes dans la ville », de José Giovanni (1973), dans lequel Delon terminait raccourci de la tête… Voilà qui promet !
Et en attendant le 7 mai, on se délecte de la bande annonce, très far-west :
Et si vous voulez voir un film moto américain (enfin… néo-zélandais mais qui se déroule en partie aux States), on vous conseille l’incontournable « Burt Munro ».
L’une des premières photos du tournage de « Blood Ties », polar réalisé par Guillaume Canet aux Etats-Unis, avec James Gray au scénario, montre deux des acteurs, dont Clive Owen, chevauchant une moto, une préparation sur la base de ce qui semble être une Triumph T120.
On n’en sait pas beaucoup plus sur ce film, si ce n’est qu’il s’agit d’une adaptation d’un polar français, « Les Liens du Sang », réalisé par Jacques Maillot en 2007 avec Guillaume Canet et François Cluzet, campant deux frères dont l’un est truand et l’autre policier. La moto n’avait pas un rôle essentiel dans le thriller original.
L’intrigue a été transportée par Canet et Gray à New-York. Un tournage compliqué, comme l’explique le compagnon de Marion Cotillard dans cette interview vidéo sur Lefigaro.fr. « Blood Ties » devrait sortir en France le 30 octobre prochain.
Guillaume Canet dirige deux acteurs, dont Clive Owen en passager, chevauchant une préparation sur base de Triumph.