L’émission Blow Up sur Arte rend hommage à la moto au cinéma


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La moto dans le cinéma, un vaste sujet que l’émission « Blow Up », diffusée chaque semaine sur Arte, a réussi à contenir dans une vidéo de 15 minutes. À ne pas manquer !

Chaque semaine sur Arte, l’émission « Blow up » traite à sa manière une thématique autour du 7e art. Et le 21 avril 2015, le journaliste Luc Lagier s’est intéressé à la moto dans l’histoire du cinéma. Une antisèche très bien documentée, qui nous permet de se rappeler tous les rôles tenus par notre chère amie la bécane.

Dans un style rythmé et hyper référencé, cette émission tente de faire le tour de toutes les motos qui ont fait leur apparition dans les longs métrages. Qu’elles servent à montrer la virilité de l’homme, ou la sensualité de la femme, la moto a toujours été présente dans l’esprit des réalisateurs.

Les machines, des plus classiques aux plus psychédéliques, ne font parfois qu’une apparition anecdotique, mais elles peuvent aider à l’identification d’un personnage ou sont elles-mêmes le personnage principal.

Dans ce trop plein de référence, nous retiendrons bien sûr Easy Rider avec Peter Fonda et Dennis Hopper, ou encore Terminator avec la Harley-Davidson d’Arnold Schwarzenegger, Mad Max avec Mel Gisbon ou Mammuth avec Gérard Depardieu.

Mais la scène la plus inattendue est sans doute celle où le comique star du muet, Buster Keaton, tombé sur le guidon d’une moto en marche, tente de la guider et d’échapper à plusieurs carambolages. On a également apprécié cette piqûre de rappel sur l’apparition d’une bande de motards dans Roma de Fellini, que l’on suit dans la capitale transalpine, prétexte permettant au réalisateur de rendre hommage à la beauté de cette ville.

Difficile de reprendre toutes les références et tous les chef d’œuvres cités dans ce « Blow up ». Le mieux, c’est de le regarder et, bien sûr, de le faire tourner à vos amis avides de moto-culture !

Les Anges Sauvages, Burt Munro, La Motocyclette, Carnets de Voyage, Mad Max… Pour acquérir en DVD certains des films cités dans l’émission, rendez-vous dans la Boutique Motomag.com

Contribuez à « Bivouac », fiction campée dans l’hivernale des Millevaches


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« Bivouac », fiction réalisée par Pierre Vinour, a été tournée durant la concentration moto hivernale sur le plateau de Millevaches dans le Limousin. Pour finaliser ce court-métrage, l’équipe passe par un financement participatif, et a donc besoin des motards.

Perdue au milieu des 3.000 participants à la concentration hivernale des Millevaches, une femme surgie de nulle part cherche son ami Mathieu et sa Triumph. Alors qu’elle se laisse prendre au jeu des rencontres, les motards se rendent compte qu’ils ne peuvent plus sortir du bivouac, retenus par une force mystérieuse…

Voilà le pitch du court-métrage tourné lors de l’édition 2014 de la concentration hivernale des Millevaches. Pour terminer la production du film, Pierre Vinour, le réalisateur, a besoin d’investissement. Il passe donc par Touscoprod, un site de financement participatif.

Pierre, qui est motard lui aussi, explique sa démarche via une petite vidéo

Le film est donc totalement improvisé et le résultat drôle, émouvant et superbe. Les images et le son sont remarquables. Reste, pour finaliser le projet qui doit aboutir à un film court en DVD, à financer la post-production.

Une somme bien modeste, que la boîte de production Les Enragés, à qui l’ont doit le superbe documentaire « Les 1000 vaCChes », compte obtenir par des contributions participatives, comme le fut le tournage.

Nous appuyons bien évidemment la démarche de cette équipe de passionnés et d’artistes. Pour cela, rendez-vous sur le site internet Touscoprod. Il vous reste quelques jours seulement pour devenir co-producteur de cette belle œuvre !

Pour acquérir le DVD  « Les 1000 vaCChes » en vente par correspondance, rendez-vous sur la Boutique Motomag.com

Cinéma : « Le Grand Homme » sort en DVD


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Le film « Le Grand Homme » vient de sortir en DVD. Au moment de son arrivée dans les salles de cinéma, en 2014, cette fiction nous avait intrigué. L’affiche met en effet en scène deux personnages sur une moto, une Triumph Bonneville, le conducteur étant campé par l’acteur Jérémie Renier. Du coup, on y était allé, et on avait aimé. Pour lire ce qu’on en avait pensé, cliquer ici.

Une petite synthèse pour les plus pressés…

Alors, le grand homme est-il le motard, comme semble le souligner l’affiche du film ? Au départ, ils sont trois : deux légionnaires de retour d’Afghanistan, à la vie à la mort ; et un enfant, celui du légionnaire d’origine tchétchène. Son compère soldat, Hamilton, possède, lui, une Triumph. Qui contribue à dessiner son caractère viril et sportif. On assiste à leur retour à la vie civile qui, déjà difficile, tourne au drame. Et, se révèle le grand homme…

Cette jeune réalisatrice signe un film étrange, qui n’entre dans aucune catégorie, ni vraiment film d’action ni de suspens. Le récit s’appuie sur la pâte humaine, les personnalités et leur réaction face au destin. L’image est belle, la réalisation rigoureuse, le propos sur la filiation et l’amitié, très intéressant. La moto ne fait pas le grand homme mais elle gagne à être l’un des attributs de celui-ci.

DVD : film « Le Grand Homme », réalisé par Sarah Leonor avec Jérémie Renier, Surho Sugaipov et Ramzan Idiev ; édité par BAC Films ; 1h47, 19,99 €.

À découvrir dans la Boutique Motomag.com, notre page dédiée aux DVD moto.

Ciné : dans Sin City 2, le Rourke cavale en V-Rod


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Le film « Sin City 2 » (« J’ai tué pour elle », en version française) est sorti au cinéma le 17 septembre. Les plus avisés auront remarqué que Mickey « Marv » Rourke y réglait ses comptes en chevauchant une Harley-Davidson V-Rod.

Rares sont les scènes à moto, dans cette adaptation d’un comic book de Franck Miller (qui co-sgine la réalisation avec Robert Rodriguez), mais elles ont le mérite de saisir la plastique particulièrement photogénique de Jessica « Nancy Callahan » Alba, elle aussi au guidon.

Le deuxième Sin City (la ville du vice, dont Las Vegas est la meilleure illustration dans le monde réel), est aussi violent que le premier. Violent, et efficace. Une sombre histoire de règlements de compte dans les milieux interlopes, comme on les appelle…

On plonge dans ce récit de feu et de cendres, de chair aussi, en noir et blanc stylisé. Et on s’amuse de revoir Mickey Rourke au guidon, lui l’acteur bad boy des années 80, qui jouait le grand frère au guidon d’une Kawasaki KZ 400 dans « Rumble Fish » (« Rusty James » en français) de Coppola (1983).

Lui encore, qui se colletait Don Johnson (oui, le héros de « Miami Vice » !) dans « Harley-Davidson et l’homme aux santiag », sorte de tribute au cowboy Marlboro (1991), qu’on est en droit d’avoir oublié.

Ensuite, Mickey a quelque peu disparu de la circulation. Heureusement, son pote Robert, qui est aussi celui de Tarantino avec lequel il a créé la magique ligne Grindhouse, est là pour le sortir de la mouise et lui offrir des rôles de méchant sur mesure. Allez, grimpe sur ton V-rod, et quitte la scène en beauté, Mickey…

La bande annonce officielle de Sin City 2 :

Nous avons dégoté mieux (ou pire !), un trailer non censuré où les têtes roulent à terre, les filles se désapent et où le Mickey circule sur son V-Rod Harley-Davidson, machine qui deviendrait presque vintage. Déjà…

A voir aussi dans le genre série B, « Les Anges Sauvages » avec Peter Fonda et Nancy Sinatra. Disponible dans la Boutique Motomag.

Et puis on a aussi en stock quelques saisons de « Sons of Anarchy ».

Cinéma : les « Young Ones » aiment la moto


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Bitza : « Engin construit à partir de pièces de différentes motos (cadre X, moteur Y, etc.) » ; cette définition, dégotée dans le dictionnaire de l’argot et du langage familier du site www.languefrancaise.net, est totalement appropriée à la moto qui circule dans le film « Young Ones » actuellement au ciné, avec un certain Flem au guidon, le bad boy ricain par excellence.

Sa moto, un bitza donc, même dotée de pneus à tétines, n’est absolument pas appropriée aux pistes sableuses du désert. Guidon bracelet, selle monoplace café racer, fourche inversée et deux disques à l’avant non protégés, cadre… cadre quoi au fait ? Le moteur semble être un bicylindre, sans certitude… si un internaute avisé l’a identifié, merci de partager !

Un bitza, une prépa qu’on dirait presque pas terminée, digne d’un rassemblement hipster type Wheels’n’Waves. Elle est conduite par Flem, donc, campé par l’acteur d’origine britannique Nicholas Hoult qui, à Los Angeles, se déplace sur une bien plus sage Harley-Davidson à sacoches.

« Young Ones » est un atypique western d’anticipation, un ovni cinématographique comme on les aime. On y croise Ernest qui défend sa famille (son fils Jerome et sa fille Mary), dans un bout de désert que l’on imagine aux confins des States (mais ce n’est pas précisé).

La particularité de l’époque à laquelle se déroule le récit, c’est qu’il n’y a plus d’eau, et qu’on est capable de tuer pour défendre une citerne remplie du précieux liquide. Ernest, lui, se bat pour que les siens survivent, et c’est pas facile. Il défend également l’honneur de sa fille, qu’il estime un peu jeune pour fondre dans les bras du motard Flem, un voisin entreprenant. Ernest aura maille à partir avec Flem, mais on n’en dit pas plus pour pas déflorer l’histoire.

L’ambiance de ce western d’anticipation est totalement décalée : on ne se situe pas à l’époque des chevaux et carrioles d’un autre siècle, mais bien au début du 3e millénaire, si l’on s’en réfère aux engins qui circulent dans le désert : le bitza de Flem, donc, mais aussi les pick-up familiaux américains, aussi incontournables que les armes à feu dans le pays de l’Oncle Sam. On imagine un futur proche de notre époque, donc, subissant les conséquences de nos errements écologiques. Le manque d’eau, imparable…

Ce qui contribue à l’ambiance de ce film, c’est la photo très épurée, avec de magnifiques images du paysage désertique. Et tout est à l’avenant : la maison familiale n’est qu’une accumulation de containers ; les dialogues sont réduits au strict minimum ; le scénario tient sur quelques feuilles de papier ; la moto de Flem, idem : un moteur, un cadre, un guidon et une selle mono pour s’asseoir. Point barre.

Le désert, un homme seul qui défend sa famille, le manque d’eau… Tout cela ferait presque penser à Mad Max (le manque d’essence…), sauf qu’on n’est pas en Australie mais aux USA, et finalement, rien n’est identique : point de course-poursuite, de bandes de freaks ici, tout est lent, terriblement lent, comme un jour sans un verre d’eau.

Cette construction minimaliste constitue un cadre parfait aux propos de l’auteur, la relation entre un père et ses enfants, la tenacité dans un univers brutal, mais aussi une réflexion sur les démons de l’Amérique, où tout conflit même banal se règle à coup d’arme à feu et où la violence n’est jamais contenue.

« Young Ones », un film de Jake Paltrow avec Michael Shannon, Nicholas Hoult, Elle Fanning ; en salle depuis le 6 août 2014.

La bande annonce en VOST :

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Cinéma : le motard est-il « Le Grand Homme » ?


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Alléché par l’affiche, présentant un homme et un enfant circulant sur une moto, nous avons vu « Le Grand Homme », film de Sarah Leonor avec Jérémie Renier, Surho Sugaipov et Ramzan Idiev, sorti au cinéma le 13 août. Nous pouvons donc répondre à la question : le motard est-il « Le Grand Homme » ?

C’est confirmé, l’un des trois héros de ce drame chevauche une moto, une Triumph Bonneville, pour laquelle le légionnaire a un coup de cœur en visitant une concession.

Ce long-métrage n’est pas un film « moto », dans le sens où ce véhicule n’est pas au coeur du récit. Pour autant, notre machine préférée a son importance : elle contribue à dessiner le caractère viril, sportif et dynamique du personnage d’Hamilton, que joue Jérémie Renier, un légionnaire, gravement blessé en Afghanistan, sauvé de justesse par son ami Markov (Surho Sugaipov).

Hamilton est un jeune sans attaches, qui a du mal à trouver sa place dans la société une fois rétabli de ses blessures de guerre. Il semble s’être engagé dans la légion par goût pour l’action, mais aussi parce qu’il s’y sent en sécurité. Sa maison est la caserne… Il conduit une moto, véhicule atypique, en marge par rapport à la voiture.

La réalisatrice Sarah Leonor mène une réflexion sur l’amitié, la mort (l’un des trois personnages principaux disparaît) et la reconstitution d’une cellule familiale en dehors de la filiation génétique au sens strict. Il est question, en toile de fond, de problèmes de société tels l’intégration, la situation précaire des sans papiers et la difficulté d’être quand on n’a plus ses parents.

« Le Grand Homme » n’est pas un film d’action, ni un polar ou un thriller, comme pourrait le laisser croire l’affiche, une scène dynamique, un motard et son passager semblant en fuite.

Mais la moto est bien traitée, bien filmée, car Sarah Leonor est attentive aux détails. Jérémie Renier saisit le guidon équipé de gants de protection, il enfile son casque avant d’enfourcher la Triumph et zippe un blouson typé café racer, d’un noir et blanc élégant, soulignant le corps musclé de l’ancien légionnaire. L’acteur semble conduire le véhicule sans doublure.

Oui, Hamilton dispose d’un équipement complet. C’est rare au cinéma, où l’on filme souvent un conducteur équipé d’un jet au rabais, car l’intégral empêcherait de voir le visage du conducteur. La solution trouvée par l’équipe technique, ici, est d’utiliser un modèle crossover de Nolan, qui dispose d’une visière très large, et  laisse donc apparaître les expressions et les traits du conducteur.

Le jeune garçon, assis derrière, lui, a été doté d’un casque beaucoup moins récent, ce qui est souvent le cas dans la vie réelle : on prête au passager occasionnel un heaume usagé que trouvé au fond d’un placard…

Bref, pour en revenir au film : « Le Grand Homme » n’est pas le motard, mais l’homme derrière la visière. Ils sont trois grands hommes, d’ailleurs, et c’est aussi un grand film.

« Le Grand Homme », réalisation Sarah Leonor, avec Jérémie Renier, Surho Sugaipov et Ramzan Idiev ; 1h47, au cinéma le 13 août 2014.

Voici la bande annonce

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Mad Max Fury Road : les motos devraient être au rendez-vous


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Après 30 ans d’absence, Mad Max s’apprête à faire son grand retour. Le nouvel opus, intitulé « Mad Max Fury Road », réalisé par Georges Miller en personne, sortira dans les salles de cinéma (françaises), le 13 mai 2015. De l’action, une histoire d’amour, un décor apocalyptique et des motos… On a hâte de le voir !

D’autant que c’est Miller lui-même qui mettra à nouveau en scène le héros solitaire paumé dans le désert. Le même réalisateur, qui avait œuvré sur le Mad Max number one, proposant aux cinéphiles estomaqués, en 80, ce long-métrage apocalyptique, mélange sans concession de punk et de violence, de furie mécanique et de désespoir, le tout dans un paysage grandiose.

On peut donc présager que ce retour ne sera pas qu’une pâle copie. Pour tourner ce nouvel opus, il a fallu trouver un remplaçant à Mel Gibson qui a qui fait vivre le personnage pendant les années 80 (Mad Max 1, 2 et 3). Ce dernier, inconnu à l’époque, est par la suite devenu une star internationale.

La production a choisi Tom Hardy (« The Dark Knight Rise », « La Taupe », « Inception ») pour incarner le rôle du héros. Il sera épaulé par la sublime Charlize Theron (« Monster », « Hancock », « Braquage à l’Italienne »…).

Et voici le trailer :

Les trois premiers volets de Mad Max sont disponibles à la vente dans la Boutique Motomag

Cinéma : dans « La Mante Religieuse », le curé roule en Buell


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Dans « La Mante Religieuse », comédie dramatique de Natalie Saracco qui sort au cinéma le 4 juin, l’un des principaux personnages est un curé, joué par le « beau gosse » Marc Ruchmann. Particularité, il roule en Buell.

Etonnés lors du visionnage de la bande annonce, montrant furtivement l’ecclésiastique au guidon d’une Buell XB9S, nous avons assisté à une projection presse pour en savoir plus…

Avec « La Mante Religieuse », la réalisatrice Natalie Saracco prend plaisir à déjouer les codes et à provoquer. Son héroïne, Jézabel, incarnée par la photogénique Mylène Jampanoï, vit une existence que les garants de la morale judéo-chrétienne qualifieront de débridée : homosexuelle, droguée, cette artiste peintre à la mode se pavane dans des fêtes jusqu’au bout de la nuit, lendemains qui déchantent compris. Une pécheresse, Marie-Madeleine du troisième millénaire.

Lors de l’enterrement de son père, la jeune femme rencontre un prêtre d’une beauté à embrasser n’importe quelle idéologie. Illico, Jézabel jure à son amie qu’elle le mettra dans son lit.

Ledit curé se joue lui aussi des codes : il est jeune, beau, sait séduire par passion pour son « métier », et n’a pas arrêté de circuler à moto le jour où il est entré dans les ordres. Pis, il déboule dans ce long-métrage mystique au guidon d’une Buell XB9S. Une bécane du diable !

Quant au sens choisi par la réalisatrice, eh bien… Si Natalie Saracco prend ses aises avec la morale, elle retombe gentiment sur ses pattes en orientant cette fiction vers une conclusion convenue. Dieu lui a donné la foi… Cet œcuménisme prévisible décevra le non-croyant, qui espérait une fin plus surprenante, à l’instar des transgressions vécues par l’artiste et assumées comme fondement de son œuvre.

Les scènes incluant le deux-roues sont rares, mais belles et filmées avec méticulosité. La moto évoque un personnage singulier et hors normes. Le gros plan du prêtre conduisant visière brisée restera comme une image évocatrice du drame qui se noue. Dommage que l’issue soit là encore si prévisible. Moto, accident… Une association d’un fatalisme propre à irriter les passionnés que nous sommes.

« La Mante Religieuse », réalisé par Natalie Saracco avec Mylène Jampanoï et Marc Ruchmann, distribué par Kanibal Films, 1h28, au cinéma le 4 juin.

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Cinéma : la Triumph Bonneville, symbole de liberté


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La Triumph Bonneville tient une belle place dans le dernier film de Rachid Bouchareb, « La Voie de l’Ennemi » (« Two Men in Town », en américain), qui sortira dans les salles françaises le 7 mai. La moto est en effet le symbole de la liberté retrouvée du héros, Garnett.

Le réalisateur du mémorable « Indigènes » a traversé l’Atlantique, et signe un thriller qui se déroule au Nouveau Mexique, avec un casting cinq étoiles : Forest Whitaker (« Zulu », « Ghost Dog », « The Crying Game », « Bird »…) et Harvey Keitel (« Thelma et Louise », « Reservoir Dogs », « Taxi Driver »…) sont de la partie.

C’est l’acteur de « Ghost Dog » qui conduit la Triumph sur les pistes sableuses de ce coin paumé au sud des States.

Forest Whitaker campe Garnett, ancien membre d’un gang, qui vient de passer 18 ans en prison pour meurtre. Avec l’aide d’Emily Smith, agent de probation chargée de sa mise à l’épreuve, il tente de se réinsérer et de reprendre une vie normale. Mais Garnett est vite rattrapé par son passé.
Le shérif Bill Agati veut lui faire payer très cher la mort de son adjoint.

On n’en sait pas beaucoup plus, on a raté les projections presse ! Il faut dire que la presse spécialisée moto n’est que rarement conviée, hélas, et on doit rester à l’affut si on veut en être… Mais si l’on se fie à la bande annonce, la Triumph Bonneville semble être photogénique dans le paysage désertique. Bon, Garnett la conduit sans casque, ce qui semble être autorisé dans cet état des USA, et en costard, ce qui va lui coûter un bras au pressing.

Qu’importe, on ira voir « La Voie de l’Ennemi » car Bouchareb a déjà signé deux films très convaincants, les militants « Indigènes » et « Hors-la-Loi ». Ce drame semble a priori moins engagé que ces deux réalisations, mettant l’accent le rôle des Maghrébins dans l’histoire de France récente. Il a toutefois été écrit avec l’auteur de polars Yasmina Khadra, d’après le scénario de « Deux hommes dans la ville », de José Giovanni (1973), dans lequel Delon terminait raccourci de la tête… Voilà qui promet !

Et en attendant le 7 mai, on se délecte de la bande annonce, très far-west :

Et si vous voulez voir un film moto américain (enfin… néo-zélandais mais qui se déroule en partie aux States), on vous conseille l’incontournable « Burt Munro ».

Cinéma : projection du film culte « Stone » à Lyon


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Info de dernière minute, une séance de cinéma moto est programmée, ce mercredi 16 avril à Lyon, au musée d’art contemporain. Dans le cadre de l’exposition Motopoétique, le MAC Lyon poursuit son exploration de la culture moto : une projection du film de fiction australien « Stone », réalisé par Sandy Harbutt en 1974 est annoncée, à 18h dans la salle de conférence du musée.

Au travers de ce film, le MAC Lyon vous invite à découvrir les mouvements bikers en Australie depuis les années 60. La rencontre sera animée par Rachel Hébrard, étudiante à l’Université Lumière Lyon 2, dans le cadre du projet Moto Portrait avec l’ENS de Lyon.

Pour ceux qui n’auront pas le temps de se rendre à Lyon le 16 avril après-midi (on conçoit que le délai soit un peu court), une séance de rattrapage est possible, car le film « Stone » est disponible sur Youtube.

Présentation de l’exposition Motopoétique, jusqu’au 20 avril au MAC Lyon.

LA DERNIÈRE SEANCE : STONE, FILM CULTE !Mercredi 16 avril 2014 à 18h
En salle de conférences
Durée : 2h30
Accès libre/Réservation conseillée
Inscriptions et réservations :
Service des publics
Du lundi au vendredi
De 9h à 13h et de 14h à 17h
T — 04 72 69 17 19M — publics@mac-lyon
Musée d’art contemporain de Lyon
Cité internationale
81 quai Charles de Gaulle
69006 LYON