Le tome 2 de la BD « Rider on the Storm » transporte le lecteur dans un Londres des seventies pluvieux et semé d’embûches pour Gaspard Sarini et sa Kawa. Un polar sombre, à dévorer.
L’histoire
27 juin 1975. Après la tentative de meurtre qui l’a visé sur le circuit de Mettet (tome 1. Bruxelles), Gaspard Sarini sort de l’hôpital plus décidé que jamais à découvrir les assassins de ses parents. Sa détermination seule suffira-t-elle ?
Critique
Le dessinateur belge Baudouin Deville poursuit la saga Sarini en continuant de mêler, avec une certaine précision historique, polar dans l’ambiance seventies, géographie européenne et courses moto. Même si les cases sont quelque peu figées dans une ligne claire inspirée par Blake & Mortimer, on reste sans voix face à la qualité du dessin des 900 Kawa et autres Yamaha des années 70. Le récit policier happe le lecteur, et lui fait attendre avec impatience le tome 3 qui le mènera du côté de Rome…
Les auteurs
Le dessinateur belge Baudouin Deville est aussi le responsable de la collection Carénage créée par les éditions Paquet. Dans une interview publiée dans le numéro 296 de Moto Magazine (avril 2013), il affichait ses influences : « le cinéma français des années 70 ». Côté moto, Baudouin n’a jamais cherché plus loin que cette décennie magique. Honda 750, Suzuki GT 750, Kawasaki H2… Des machines qui sont restées des mythes, et qu’il dessine à la perfection. Il a également publié la BD « Continental Circus » aux éditions Paquet.
Géro, le scénariste, est moins porté sur la moto. Trentenaire, il n’a pas connu les années 70, et apporte un regard distancié par rapport à l’univers mécanique. Ce récit hyper-réaliste bénéficie de ses connaissances du contexte géopolitique de cette époque.
BD : « Rider on the Storm, tome 2 Londres », par Géro et Baudouin Deville, éditions Paquet collection Carénage, 48 pages, 23,5 x 31,5 cm, 13,50 €.