Des Chinois sont retrouvés assassinés dans une usine proche d’Oulan-Bator, chez les Mongols. Qui est la fillette découverte enterrée avec son tricycle dans la steppe ? Y a-t-il un lien entre les deux affaires ? D’où viennent les mystérieux quadeurs ? Qu’est devenu le van bleu aperçu quelques années plus tôt ? Autant de questions auxquelles devra répondre au fil de l’histoire le commissaire Yeruldelgger dans ce polar sombre…
Policiers corrompus et nazillons locaux aussi bêtes que méchants ne lui rendront pas la tâche aisée. Des moines et un enfant de la rue lui seront d’une aide précieuse.
Grâce à une intrigue bien construite, un contexte dépaysant, celui de la Mongolie de l’ère post-soviétique, ce polar mongol nous a séduit.
Ian Manook fut journaliste, éditeur et publicitaire. Il est désormais romancier. Ce polar est son premier roman, et il a déjà été primé à plusieurs reprises, recevant le prix des lectrices de Elle, le prix SNCF du polar, le prix Quais du Polar / 20 minutes…
Paru dans son édition originale fin 2013 avant de passer en collection de poche, « Yeruldelgger » a connu un succès international. Il aurait été dommage qu’il n’y ait pas de suite…
Le second tome des aventures du commissaire Yeruldelgger vient de paraître chez Albin Michel, il a pour titre « Les temps sauvages ». L’action se déroule cette fois dans les steppes enneigées d’Asie centrale… On a hâte de le lire !
Bernard Lavandier Correspondant 42
« Yeruldelgger » de Ian Manook, éditions Livre de Poche ; 648 ppages, 8,30 €.
A l’heure où la série télé Sons of Anarchy cartonne, il est de bon ton de relire Surf City, un polar écrit en 1984 par Kem Nunn. Nunn, auteur motard qui case des bikers dans ses romans policiers, est depuis devenu scénariste de Sons of Anarchy. La boucle est bouclée.
Surf City, premier roman de Kem Nunn, a donc été rédigé voici 30 ans. Il précède La Reine de Pomona, chroniqué dans Moto Mag’ n°219 (juillet 2005), mais aussi Le Sabot du Diable. Voici trois décennies, Nunn distillait le noir du cambouis dans le bleu de l’océan.
Son personnage principal, Ike, un paumé du désert dont le seul don est de savoir régler à la perfection les twins knucklehead, doit se rendre dans une ville de la côte ouest où les surfeurs sont loin d’être les gentilles petites têtes blondes qui ornent les couvertures des magazines. Outre ces hommes et femmes en short de bain, il y croise rapidement des bikers, marginaux dans une cité balnéaire tournée vers la mer, engagés dans la criminalité, mais qui ne sont pas forcément les plus violents, ni les plus dénués de valeurs.
Entre pétarades des Harley et bruit des vagues, Nunn, de son style épuré et direct, désenchanté, assène une ligne de vie qui se dilue aux confins des sensations extrêmes. Drogues, sexe et sèche mélodie du bicylindre en V font le sel de cette écriture agitée qui, comme la mer, brise les rêves et les corps des jeunes américains en quête d’une vie moins monotone.
Polar : « Surf City » par Kem Nunn, éditions Folio Policier ; 340 pages, 10,8 x 17,8 cm, 6,20 euros.
On a dégoté ce polar, intitulé Boulogne K et publié en 2012, qui ravira les amateurs de chapitres sanglants sur un étonnant chapter de bikers, le chapitre boulonnais en l’occurrence.
Truands dessoudés, prostituées équarries, flics ripoux, hommes de main psychopathes, came mortelle… Boulogne-sur-mer n’en a sans doute jamais autant vu ni entendu que depuis qu’un club —un chapitre— de motards vient de s’y installer…
À côté de la violente avalanche qui s’abat sur le lecteur dans Boulogne K, Sons of Anarchy relève du roman photo pour dames patronnesses. Ce polar le prendra au collet et ne le lâchera plus jusqu’à une fin apocalyptique dont nul ne sort indemne. Aucun cliché ne lui est épargné. Prenons les styles des grands auteurs du genre et… touillons !
Le récit fonctionne malgré tout très bien, mais il est usé et abusé d’un argot avec lequel contrastent des descriptions, trop pédagogiques, des motos.
L’auteur, Michel Vigneron, est en poste au commissariat de Boulogne-sur-Mer depuis 2005, où il est chargé des équipes de nuit. Il connaît bien le milieu qu’il décrit et s’inspire du quotidien vécu par ses collègues pour écrire des polars hyper réalistes. « Après Marilyne de Boulogne paru en 2008, voici le roman le plus violent de la collection polars en nord », prévient l’éditeur en 4e de couverture.
Roman noir : « Boulogne K, la sanglante histoire du chapitre boulonnais », par Michel Vigneron, éditions Ravet-Anceau, collection Polars en Nord ; 256 pages, 10 €.
Quel rapport avec la moto dans le polar « Un Mensonge Explosif » ? Le flic était motard… Clovis, l’un des héros de ce roman qui oscille entre policier et espionnage, circule en effet sur une Ducati Monster. Ce qui aura, d’ailleurs, une conséquence sur sa santé…
Sinon, il s’agit d’une fiction basée sur des faits réels, selon la formule consacrée. L’auteur fouille dans le drame d’AZF (31 morts et 2 500 blessés), à Toulouse en septembre 2001. Il met en cause les conclusions de l’enquête officielle (l’accident chimique) et écrit un récit policier gigogne documenté, mené à fond de sixième. Parmi les protagonistes imaginaires, Clovis, policier à l’Antiterrorisme, qui circule entre Paris et la ville rose au guidon d’une Ducati 600 Monster, donc.
« L’affaire AZF m’avait, comme à beaucoup de gens je pense, laissé un arrière-goût d’enfumage, l’impression qu’on avait pris les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages », explique l’auteur dans un entretien publié sur le site un-polar.com. « Je me suis dit que de la traiter comme une fiction serait en quelque sorte lui rendre la monnaie de sa pièce ».
Technique, complexe, l’enquête ici livrée perd parfois le lecteur dans de multiples considérations autour du pouvoir, de l’espionnage, du terrorisme et de l’antiterrorisme. Ce policier motard évolue dans un cloaque peu propice aux belles envolées à dos de Monster…
Mais AZF a marqué la France des années 2000 et, avide de connaître une théorie alternative sur l’origine de ce désastre, on s’accroche comme un passager à la poignée (inexistante !) d’une Ducati… Pris dans l’intrigue, on parviendra à ne pas chuter avant la fin du voyage.
Roman policier : « Un Mensonge Explosif », par Christophe Reydi-Gramond, éditions Liana Levi, 14 x 21 cm ; 368 pages, 19 €.
L’auteur français Patrick Raynal, le Sud-Africain Deon Meyer, l’Américain Craig Johnson… C’est le plateau XXL de stars de l’écriture noire, qui paraderont à moto, dimanche 6 avril à Lyon, capitale des Gaules, et de la « moto culture » !
Au croisement de ces rendez-vous culturels lyonnais, le directeur du musée, Thierry Raspail, qui est aussi fan de littérature policière, a eu l’idée de réunir les deux univers. Il a fait le tour des écrivains invités lors de l’édition 2014 de Quais du polar, et bouclé un plateau somptueux, composé des trois auteurs cités, pour une parade dans la ville suivie d’une rencontre au musée.
Après la photo officielle du festival, les motards s’équiperont et prendront place sur des Harley Davidson prêtées par les concessionnaires du Grand Lyon, pour une virée en direction du musée.
Patrick Raynal, Deon Meyer et Craig Johnson échangeront ensuite sur leur passion pour l’écriture et la moto, lors d’une conférence d’une heure, animée par Nicolas Grumel, rédacteur en chef adjoint de Moto Magazine et animateur du blog Moto culture.
Patrick Raynal, ex-directeur de la Série Noire chez Gallimard, est un ponte du polar français, auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels le Poulpe « Arrêtez le Carrelage » (éditions La Baleine).
Il a également publié « La Poignée dans le Coin » en 2001 (éditions La Baleine), et la même année, il essayait une Harley Davidson Electra Glide sur l’île de Groix en Bretagne, dans Moto Magazine n°176 (avril 2001).
L’écrivain sud-africain Deon Meyer s’est fait connaître en France avec « L’Ame du Chasseur » (éditions du Seuil), polar dans lequel l’un des personnages s’enfuit à travers les grands espaces, aux confins du Continent Noir, sur une BMW R1150GS, l’heureux homme…
Quant à Craig Johnson, il est l’auteur de « Little Bird » et « Le Camps des Morts » (éditions Gallmeister). Son héros, le shérif Walt Longmire, a inspiré la série télé du même nom. Son style, sa description précise et poétique des paysages de l’état du Wyoming, de la nature qu’il intègre à ses romans comme un personnage, donnent envie de traverser l’Atlantique et de louer un twin pour mieux connaître cet environnement.
C’est dimanche 6 avril à Lyon !
Amateurs de cette littérature populaire qui s’accommode si bien de la moto :
. Joignez-vous aux trois auteurs au départ du parcours afin de les encourager ou de les accompagner à moto ! Rendez-vous dimanche 6 avril , à 10h30 place de la Comédie, devant l’Hôtel de Ville de Lyon.
. Venez accueillir le cortège devant le musée MAC Lyon, à 11h. La rencontre se déroulera dans la salle de conférences et sera suivie d’une séance de dédicace dans le hall.
Accès libre, réservation conseillée pour le parcours à moto, merci de vous inscrire aussi auprès du service des publics du musée : du lundi au vendredi, de 9h à 13h et de 14h à 17h ; téléphone : 04 72 69 17 19 ; mail : publics@mac-lyon.
Voilà un roman policier qui nous intéresse : il est imprégné de l’univers des courses de moto des années 20 en Allemagne. « Des Hommes de Tête » se veut autant historique que passionnant par son intrigue.
Hanovre, avril 1926. C’est la première course pour le championnat motocycliste d’Allemagne. Deux des pilotes, Falk von Dronte et Arno Lamprecht, veulent profiter de l’enthousiasme des masses pour le nouvel âge de la technique. Ils sont rivaux depuis quelques années. Chacun a ses raisons d’effacer son passé munichois…
L’Allemagne en crise des années 20, des cadavres à tête coupée, des complots politiques, constituent la colonne vertébrale de ce polar. Le casting – le prolo, le noble, le (futur) nazi, la femme fatale, le tueur en série, le commissaire implacable – est certes un peu stéréotypé mais le récit bien huilé tourne comme un flat allemand.
Et le décor socio historique, l’Allemagne exsangue post-grande guerre alors que pointe le nazisme, est particulièrement renseigné. Comme l’univers motocycliste de l’époque, qui voit s’affronter dans un championnat d’Allemagne à couteaux tirés les grandes marques et leur pilotes (Kornmann sur Euperia, Henne sur BMW, Gregor Greyer sur Horex, Petzold sur Brough Superior…) et jette sur le scénario une belle odeur d’huile brûlée.
Les deux auteurs savent y faire, eux qui avaient déjà signé à quatre mains l’ouvrage précédent, « Deux dans Berlin ». Richard Birkefeld (né en 1951) et Göran Hachmeister (né en 1959) sont deux historiens. Leur domaine de recherche couvre l’histoire culturelle et sociale de la première moitié du 20e siècle. Ils ont publié de nombreux livres et essais d’histoire. Leurs connaissances procurent à ce roman une dimension presque documentaire.
Les empoignades sont à l’image des hommes, sauvages, et nous, lecteurs, on passe les chapitres à la volée pour gagner au plus vite la ligne d’arrivée ! Parfait pour vacances paresseuses…
Polar : «Des hommes de tête», par Birkefeld et Hachmeister, Editions du Masque, 400 pages, 15 x 23 cm, 22 €.
Le dessinateur de BD belge Christian Papazoglakis (Papa, c’est plus simple !) a sorti récemment le tome 2 des aventures de « Harry Octane », chez Glénat. Ce n’est pas une BD moto, même si Papa le tarmo incruste une Harley ou une Triumph dès qu’il le peut. Mais l’univers mécanique suintant l’huile poisseuse et la culture de la série B américaine, époque muscle cars, nous a vraiment attiré. Le dessinateur, et scénariste sur cette série, esquisse ci-après son concept à la Papa…
« Harry Octane », c’est ton personnage. Tu l’as imaginé, et tu le défends auprès de ton éditeur, Glénat. Dans quel univers trempe-t-il ?
Je suis un fan des road movies américains des années 70. Je pense à « Point Limite Zéro », à « Macadam à Deux Voies »… Je collabore avec Glénat sur la série Chapman, qui marche très bien. On m’a proposé de présenter un projet de bande dessinée autour de l’automobile. Il n’y a pas des milliards de ficelles, ce qui plait c’est souvent l’histoire d’un pilote, mais je ne voulais pas créer un sous-Michel Vaillant. Je précise que j’ai travaillé pour les Studios Graton (créés par les auteurs de Michel Vaillant). Donc, je ne voulais pas d’un héros pilote de course aristocrate. « Harry Octane » est chauffeur pour les gangsters, il roule à fond sur route ouverte, en voyou. Presque comme s’il était à moto.
La série « Harry Octane » est remplie de mécanique, avec des muscle cars parfaitement dessinées. Ta culture est là ?
L’histoire est déterminée par les voitures. Je suis effectivement fan des muscles cars. Après 1973, il n’y a pas eu grand chose d’intéressant dans la production automobile… Ce fut un moment de folie pure pendant lequel les marques sortaient des caisses invraisemblables avec des moteurs invraisemblables, et puis ça s’est arrêté. Le côté voyou de ces caisses me plait bien. Et comme l’éditeur m’a laissé carte blanche… On commençait à travailler sur Chapman, qui est passionnant mais dans des rails, ceux de la BD historique de course automobile. J’ai proposé un concept où je pouvais m’éclater.
Les scènes de poursuite sont particulièrement réussies. C’est incontournable ?
Oui, c’est un peu comme les scènes de course, sauf que les enjeux ne sont pas les mêmes. Le conducteur doit rester devant pour une question de vie ou de mort. La poursuite est un ressort narratif, nous en usons : les lecteurs demandent du drame.
Parviens-tu à vivre de la bande dessinée ?
Oui . Je fais un peu d’illustration, mais on vient me chercher pour ce que je sais le mieux dessiner, la mécanique. J’ai toujours voulu me consacrer à la BD mécanique. Pendant quinze ans, les éditeurs me répondaient que c’était ridicule, qu’il n’y avait pas de marché. C’est amusant, mais maintenant que la voiture est devenu un problème, on aime se souvenir du temps où on n’avait pas honte d’en posséder une. Je suis reconnaissant à Glénat de me laisser travailler librement.
Tu es aussi motard ?
En fait, je n’ai pas de voiture. Je possède une Triumph Tiger 1050, et j’ai roulé sur plusieurs roadsters : Kawasaki ZRX, Zephyr, Honda CBF 1000, et une 900 Eliminator que j’aimais beaucoup.
Tu glisses des motos dans tes BD. Envisages-tu de créer une série ?
J’ai déjà une BD de moto. L’histoire d’un jeune gars qui participe à des courses illégales et révèle des talents de pilote. L’album n’est jamais sorti. La moto comme outil d’émancipation constituait pourtant symbole positif ! Mais chez Glénat, on ne touche pas à la moto : c’est le même éditeur que celui du Joe Bar Team (Vent d’Ouest, ndlr) ! Une fois que le JBT a explosé, tout le monde s’est engouffré dans le créneau et il y a eu des copies de moins bonne qualité qui ont discrédité le filon.
Techniquement, dessiner une voiture, c’est plus facile qu’une moto ?
C’est plus facile. Maintenant on a des outils informatiques qui améliorent le rendu. Google, la 3D… On trouve tous les détails sur le Net. Avant, il fallait avoir accès à la voiture. En revanche, dessiner une moto requiert des connaissances. La fourche tourne avec une géométrie bizarre, ce n’est pas évident.
L’attraction foraine le mur de la mort apparaît dans le tome 2 de « Harry Octane ». C’est venu comment ?
Ca me tournait dans la tête depuis longtemps. Dans cette série, je prends tout ce qui me tourne dans la tête et j’assemble…
Quand on lit cette BD, on imagine l’ambiance rock’n’roll. Il pourrait y avoir une bande originale ?
J’ai monté un trailer en vidéo (ci-dessous), sur lequel j’ai intégré le rock d’un groupe alternatif belge des années 90, La Muerte. Le chanteur, Marco Laguna, réalise maintenant des films déjantés avec beaucoup de mécanique. Pour moi, le rock va avec la moto.
Et tu as des projets, là tout bientôt ?
Un tome 3 de « Harry Octane », dans lequel je glisserai des bécanes. La moto constitue un outil de narration idéal. Une moto raconte son propriétaire, elle contribue à décrire un personnage. En BD on travaille beaucoup les stéréotypes. Un personnage qui débarque en Harley, on n’a pas besoin de le raconter, en une case on l’a introduit.
Une sombre histoire d’icône mystique, des caisses à V8 au nom évocateur (Plymouth, Chevrolet), un mur de la mort, une moto Vincent… Le décorum mis en place par Papazoglakis dans Harry Octane fait dans la série B américaine revendiquée. On pense à « Point Limite Zéro », film culte, à « Shérif fais-moi peur » à l’autre extrémité du compteur… En BD, les scènes de poursuite sont particulièrement soignées, et l’univers mécanique suranné comme il faut. Suriné, plutôt… On roule à l’Octane, c’est du super !
Nicolas Grumel
BD : « Harry Octane, tome 2 Virage Mystique », par Christian Papazoglakis, éditions Glénat ; 48 pages, 24 x 32 cm, 13,90 euros.
De la musique qui va bien avec la lecture de « Harry Octane » :
Les Belges, quand ils s’y mettent… Les éditions Paquet publient « Rider on the Storm », sombre polar motard dessiné, réalisé par l’auteur de « Continental Circus », Baudouin Deville, avec la collaboration du scénariste Géro.
Voilà une BD moto digne de ce nom, avec un scénario de polar béton et des dessins en ligne claire qui ne massacrent pas notre véhicule favori. Nous plongeons dans des années 70 pluvieuses et bruxelloises. Gaspard, belge de filiation fortunée, souhaite devenir pilote de GP. Mais il doit d’abord se débattre avec les assassins de ses parents, et trempe dans une sombre histoire d’héritage…
Il s’est fait plaisir, le dessinateur et motard Baudouin Deville, qui saupoudre ce récit noir de poursuites sur des motos mythiques. On regrette juste de devoir attendre le tome 2 pour connaître la suite, mais on accorde déjà à cet ouvrage de la collection Carénage notre triple A.
Pour ceux qui voudraient faire plus ample connaissance avec l’artiste Baudouin Deville, il fait l’objet d’une interview en page 15 du n°296 de Moto Magazine (avril 2013).
BD : « Rider on the Storm, tome 1 Bruxelles », par Baudouin Deville et Géro ; éditions Paquet ; 48 pages, 23,5 x 31,5 cm ; 13,50 euros.
Couverture de la Bande dessinée Rider on the storm, par Baudouin Deville aux éditions Paquet