Ciné : la Harley Captain America de « Easy Rider » est à vendre


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Le chopper Harley-Davidson baptisé Captain America, avec ses documents d’identification et une lettre de Peter Fonda, va être vendue par la maison d’enchères spécialisée dans le divertissement, Profiles in History, le 20 octobre à Calabasas, une banlieue de Los Angeles, en Californie.

«Peter Fonda, les jambes étendues sur son chopper décoré de la banière étoilée est l’une des icônes du cinéma américain», a expliqué Joseph M. Maddalena, dirigeant de la maison d’enchères. «Cette moto génère des émotions puissantes même pour ceux qui ne sont pas des bikers. Elle symbolise les années 60, les bons et les mauvais côtés de cette décennie». Une émotion qui se transforme en monnaie sonnante et trébuchante dans les yeux de ce cher Joseph : la mise à prix est estimée à 1 million de dollars (775.731 €), voire 1,2 M$ (930.895 €)…

Il y a eu deux motos Captain America crées pour « Easy Rider », des choppers Harley-Davidson à moteur V-twin panhead, le réservoir décoré de la bannière étoilée. Deux, pour que le tournage puisse continuer même si l’une était détruite ou en panne. La moto vendue est celle utilisée pour la scène d’accident à la fin du film.

« Easy Rider », écrit par Peter Fonda, Dennis Hopper et Terry Southern, interprété par les deux premiers et réalisé par Hopper, est, au-delà du film moto, l’un des étendards de la contre-culture américaine des années soixante.

Ca commence plutôt bien, comme une ode à la liberté de circuler dans les grands espaces américains, à la rencontre de la génération beatnik de l’époque. Le film profite d’une bande-originale rock’n’roll et psychédélique parfaitement orchestrée, qui a notamment révélé « Born to be wild » des Steppenwolf. N’oublions pas « If 6 was 9 » de Jimi Hendrix, ou « The Weight » du groupe Smith.

Mais l’Amérique des sixties reste le pays des antagonismes, entre babas-cool et policiers féroces, jeunes avides d’émancipation et paysans racistes, réactionnaires, armés qui plus est. Les motards l’apprendront à leurs dépens…

En 2008, la Cinémathèque Française organisait à Paris une expo rendant hommage à Dennis Hopper, acteur, réalisateur mais aussi peintre à ses heures. Moto Magazine, partenaire de l’opération, faisait venir du musée italien de Cingoli une réplique de Captain America. L’émotion était à son comble lorsque Hopper, déjà malade, s’installait sur la selle du chopper dans le hall de la Cinémathèque

A découvrir, le livre « Bikers, les motards sauvages à l’écran », encyclopédie de la série B américaine, en vente dans la Boutique Motomag.com

Captain America : la (trop) courte apparition de la Harley 750 Street


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Trois ans après le premier « Captain America », Chris Evans renfile son costume aux couleurs des USA pour un second opus, « Le Soldat de l’Hiver » (au ciné le 26 mars). Un blockbuster Marvel, dans lequel Harley dévoile la 750 Street. Mais pas longtemps…

Pour ce second opus du « Captain America », intitulé « Le Soldat de l’Hiver », la recette des productions Marvel est une nouvelle fois respectée, et bien réussie. Pour faire un carton dans les salles obscures, les frères-réalisateurs Antony et Joe Russo ont suivi des principes simples et gardé un rythme d’action « métronomique ».

Pour faire un bon Marvel, il faut :

. Un scénario héroïque : comme tout bon super-héros qui se respecte, Captain America va une nouvelle fois sauver le monde. Steve Rogers, le Captain récemment décongelé, remplit brillament ses missions pour la société d’espionnage, appelée SHIELD, basée à Washington (USA).

Mais lorsqu’un de ses collègues est attaqué, il doit déjouer un puissant complot contre le SHIELD, avec l’aide de ses proches. Aidé de la belle Black Widow (traduction : Veuve noire) et du Faucon, il lutte contre un ennemi redoutable, le soldat de l’hiver…

. De l’action : entre deux explosions, le Captain Americain distribue les pains (amen !) et use de son célèbre bouclier pour mettre ses nombreux ennemis à terre. De l’action en veux-tu en voilà, c’est précisément ce que cherche le détenteur du ticket d’entrée. Il ne sera pas déçu !

. Un casting d’enfer : que du beau monde à l’affiche. Samuel L. Jackson, en tête, assume un rôle à sa mesure : celui de Nick Fury, le leader du SHIELD. Chris Evans, bodybuildé à outrance, incarne le Captain qui se fera aider par Anthony Mackie, alias le Faucon. Invité de choix, Robert Redford qui joue le complexe agent Alexander Pierce.

C’est Scarlett Johansson, alias Black Widow, qui est l’atout charme du film. Rassurez-vous, la Parisienne ne fait aucune apparition en jogging et pantoufles. Même dans son plus simple appareil (nous parlons ici bien sûr d’un modeste jean-basket), elle flattera la rétine du spectateur-geek.

. De l’humour : s’il est le moins présent des ingrédients, l’humour reste indispensable pour lier les autres éléments. Distillé au gré de ces 2h de film, il trompe parfois l’ennui de scènes de « blabla » inutiles au récit. Des références en tous genres, pas forcément comprises du néophyte en super-héros, ne manqueront pas de faire tiquer les fans.

. De la moto ? Qui dit « America » dit forcément Harley-Davidson. Car, en bon homme viril, Chris Evans roule sur une belle de Milwaukee, la nouvelle Harley-Davidson 750 Street pour être précis.

L’occasion de voir la moto en circulation, mais pas très longtemps hélas (à peine quelques minutes). La machine américaine ne reste qu’accessoire, ne servant de tremplin qu’une seule fois au Captain pour le début d’une bonne grosse scène d’action.

On aperçoit aussi brièvement, dans une sorte de musée, la Harley-Davidson Cross Bones déguisée en WLA de 1942 qu’il utilisait dans le premier opus.

Harley-Davidson profite donc de la sortie de cette super-production américaine pour peaufiner sa stratégie de pénétration d’un marché qui ne lui est pas familier, celui des jeunes, geeks ou pas mais fans des héros Marvel, brillamment passés de la BD « comics » au ciné.

La marque de moto effectue en quelque sorte du placement de produit, technique de marketing devenue courante sur grand écran : les réalisateurs doivent filmer un produit précis pour suivre leur scénario. Ils ont recours à celui d’une marque qui a payé pour qu’on le voit, plutôt qu’un autre.

On peut même gagner une 750 Street

. Verdict : en dehors de ces considérations commerciales, ce film reste efficace ! « Captain America, Le Soldat de l’Hiver » est une vraie réussite, même si cette nouvelle production Marvel ne sort pas des rails qui font habituellement son succès. Un film à voir après une dure journée de labeur, qui permet de s’aérer simplement l’esprit.

Et pour finir de vous donner l’eau à la bouche, la bande annonce en version française
Allez, bon ciné !
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À voir, notamment, le film « Gost Rider » avec Nicolas Cage
Mais aussi le film « Burt Munro » avec Anthony Hopkins

Cinéma : Captain America roulera sur la nouvelle Harley


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Pour son deuxième opus, le Captain America perd un peu de sa prestance de motocycliste. Dans la nouvelle bande annonce du film « Captain America : le Soldat de l’Hiver », l’acteur Chris Evans chevauche la dernière nouveauté Harley 2014, la Street (500 ou 750 ?).

C’est un coup dur pour le meilleur patriote du pays de l’Oncle Sam. Dans son premier film (« Captain America : First Avenger »), il conduisait une Harley Davidson Cross Bones déguisée en WLA de 1942, moto de la Seconde Guerre Mondiale. Bien plus classe.

Mais les lois du marketing en ont voulu autrement… C’est donc sur cette petite indienne…

…que le Captain America luttera dans cette nouvelle production Marvel. En attendant de voir comment il se défendra avec (sortie prévue le 26 mars 2014), voici la bande-annonce. Enjoy !

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