Polar « Un mensonge explosif » : le flic était motard


Motoculture

Quel rapport avec la moto dans le polar « Un Mensonge Explosif » ? Le flic était motard… Clovis, l’un des héros de ce roman qui oscille entre policier et espionnage, circule en effet sur une Ducati Monster. Ce qui aura, d’ailleurs, une conséquence sur sa santé…

Sinon, il s’agit d’une fiction basée sur des faits réels, selon la formule consacrée. L’auteur fouille dans le drame d’AZF (31 morts et 2 500 blessés), à Toulouse en septembre 2001. Il met en cause les conclusions de l’enquête officielle (l’accident chimique) et écrit un récit policier gigogne documenté, mené à fond de sixième. Parmi les protagonistes imaginaires, Clovis, policier à l’Antiterrorisme, qui circule entre Paris et la ville rose au guidon d’une Ducati 600 Monster, donc.

« L’affaire AZF m’avait, comme à beaucoup de gens je pense, laissé un arrière-goût d’enfumage, l’impression qu’on avait pris les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages », explique l’auteur dans un entretien publié sur le site un-polar.com. « Je me suis dit que de la traiter comme une fiction serait en quelque sorte lui rendre la monnaie de sa pièce ».

Technique, complexe, l’enquête ici livrée perd parfois le lecteur dans de multiples considérations autour du pouvoir, de l’espionnage, du terrorisme et de l’antiterrorisme. Ce policier motard évolue dans un cloaque peu propice aux belles envolées à dos de Monster…

Mais AZF a marqué la France des années 2000 et, avide de connaître une théorie alternative sur l’origine de ce désastre, on s’accroche comme un passager à la poignée (inexistante !) d’une Ducati… Pris dans l’intrigue, on parviendra à ne pas chuter avant la fin du voyage.

Roman policier : « Un Mensonge Explosif », par Christophe Reydi-Gramond, éditions Liana Levi, 14 x 21 cm ; 368 pages, 19 €.

A découvrir, tous livres traitant de moto disponibles dans la Boutique motomag.com

Mad Max Fury Road : les motos devraient être au rendez-vous


Motoculture

Après 30 ans d’absence, Mad Max s’apprête à faire son grand retour. Le nouvel opus, intitulé « Mad Max Fury Road », réalisé par Georges Miller en personne, sortira dans les salles de cinéma (françaises), le 13 mai 2015. De l’action, une histoire d’amour, un décor apocalyptique et des motos… On a hâte de le voir !

D’autant que c’est Miller lui-même qui mettra à nouveau en scène le héros solitaire paumé dans le désert. Le même réalisateur, qui avait œuvré sur le Mad Max number one, proposant aux cinéphiles estomaqués, en 80, ce long-métrage apocalyptique, mélange sans concession de punk et de violence, de furie mécanique et de désespoir, le tout dans un paysage grandiose.

On peut donc présager que ce retour ne sera pas qu’une pâle copie. Pour tourner ce nouvel opus, il a fallu trouver un remplaçant à Mel Gibson qui a qui fait vivre le personnage pendant les années 80 (Mad Max 1, 2 et 3). Ce dernier, inconnu à l’époque, est par la suite devenu une star internationale.

La production a choisi Tom Hardy (« The Dark Knight Rise », « La Taupe », « Inception ») pour incarner le rôle du héros. Il sera épaulé par la sublime Charlize Theron (« Monster », « Hancock », « Braquage à l’Italienne »…).

Et voici le trailer :

Les trois premiers volets de Mad Max sont disponibles à la vente dans la Boutique Motomag

Roman : « Plein Gaz » le remake moto de « Duel » !


Motoculture

« Plein Gaz » est un roman court, très court même (96 pages), mais il est intéressant à plus d’un titre : il narre les déboires d’une bande de bikers américains aux prises avec un truck plutôt antipathique ; il marque la collaboration entre l’écrivain Joe Hill et son père, l’illustre auteur de récits fantastiques Stephen King ; et il s’inspire ouvertement de « Duel », ce roman écrit par Richard Matheson, adapté en film culte par Steven Spielberg, qui opposait, dans un niveau de suspens captivant, un automobiliste et un poids-lourd inquiétant dont on ne voyait jamais le conducteur.

L’histoire de Plein Gaz est tout aussi simple : sur une route désolée du Nevada, un gang de motards est pris en chasse par un camion fou, apparemment bien décidé à les éliminer un à un…

Côté lecture, c’est très efficace : les pages de ce roman court défilent à cent à l’heure entre nos mains, tant la tension est maintenue à son comble jusqu’à l’issue de la poursuite. Le cocktail ultra classique mixant gang de bikers sur des Harley, désert américain, station-service et diners déserts, chaleur torride et suspens à couper au hachoir, est respecté à la virgule près par cette paire d’écrivains. Le fils Hill n’a rien à envier au père King. Ce grand divertissement s’avalera en quelques heures de farniente estival.

Roman : « Plein Gaz », par Joe Hill et Stephen King, éditions JC Lattès ; 96 Pages, 6 €.

Allez, pour se remémorer le mythique Duel, on se repasse le trailer

Et sinon, on peut toujours aller voir dans la boutique Motomag.com les livres dédiés à la moto

BD : « Rider on the Storm 2 », sale temps pour Sarini


Motoculture

Le tome 2 de la BD « Rider on the Storm » transporte le lecteur dans un Londres des seventies pluvieux et semé d’embûches pour Gaspard Sarini et sa Kawa. Un polar sombre, à dévorer.

L’histoire

27 juin 1975. Après la tentative de meurtre qui l’a visé sur le circuit de Mettet (tome 1. Bruxelles), Gaspard Sarini sort de l’hôpital plus décidé que jamais à découvrir les assassins de ses parents. Sa détermination seule suffira-t-elle ?

Critique

Le dessinateur belge Baudouin Deville poursuit la saga Sarini en continuant de mêler, avec une certaine précision historique, polar dans l’ambiance seventies, géographie européenne et courses moto. Même si les cases sont quelque peu figées dans une ligne claire inspirée par Blake & Mortimer, on reste sans voix face à la qualité du dessin des 900 Kawa et autres Yamaha des années 70. Le récit policier happe le lecteur, et lui fait attendre avec impatience le tome 3 qui le mènera du côté de Rome…

Les auteurs

Le dessinateur belge Baudouin Deville est aussi le responsable de la collection Carénage créée par les éditions Paquet. Dans une interview publiée dans le numéro 296 de Moto Magazine (avril 2013), il affichait ses influences : « le cinéma français des années 70 ». Côté moto, Baudouin n’a jamais cherché plus loin que cette décennie magique. Honda 750, Suzuki GT 750, Kawasaki H2… Des machines qui sont restées des mythes, et qu’il dessine à la perfection. Il a également publié la BD « Continental Circus » aux éditions Paquet.

Géro, le scénariste, est moins porté sur la moto. Trentenaire, il n’a pas connu les années 70, et apporte un regard distancié par rapport à l’univers mécanique. Ce récit hyper-réaliste bénéficie de ses connaissances du contexte géopolitique de cette époque.

BD : « Rider on the Storm, tome 2 Londres », par Géro et Baudouin Deville, éditions Paquet collection Carénage, 48 pages, 23,5 x 31,5 cm, 13,50 €.

Commandez le tome 2 de « Rider on the Storm » sur la Boutique Motomag.com
Commandez le tome 1 de « Rider on the Storm » sur la Boutique Motomag.com
Commandez la BD « Continental Circus » sur la Boutique Motomag.com
Commandez le n°309 de Moto Magazine (juillet-août 2014) sur la Boutique Motomag.com
Commandez le n°296 de Moto Magazine (avril 2013) sur la Boutique Motomag.com

BD : Angles Morts et… Motards en Colère !


Motoculture

Les ingrédients d’un polar, un homme en Hayabusa accusé à tort, la communauté qui se mobilise, le circuit Carole et un soupçon de FFMC… Dans la BD « Angles Morts », transparaît l’esprit motard, voire même à certains moments, Motards en Colère. Alors forcément, nous l’avons lue, et voici ce qu’on en pense…

L’histoire

Will, un motard au passé trouble, est injustement soupçonné d’un meurtre survenu lors d’un braquage par un gang de motards. Il devra prouver son innocence… Pour une fois le gang de bikers ne circule pas en Harley mais en Hayabusa (le fameux « faucon » de Suzuki), et le trio qui sème la mort a les yeux bridés, ce qui ne l’empêche pas de rouler débridé.

La critique

Le scénario de cette BD de facture policière est un brin facile, pas toujours réaliste mais l’ambiance motarde est omniprésente. Ainsi, les lieux de rencards : des bars imaginés qui ont tout du coupe-gorge pour ceux dont la tête n’est pas casquée. Le circuit Carole figure en bonne place dans le panthéon de ces auteurs,

qui connaissent également leur bréviaire du militant FFMC sur le bout des doigts gantés. On ne peut qu’apprécier !

Le scénariste

Le scénariste, Xavier Bétaucourt, est un motard. Il en parle, dans une interview publiée dans Moto Magazine n°309 (juillet-août 2014) : « L’expression « esprit motard » a un vrai sens pour moi : elle est à la base de l’histoire. J’ai laissé transpirer ce que l’on ne peut expliquer, mais qui parle à ceux qui roulent sur deux roues. J’ai un 1200 Bandit. Je peux donc être plus ou moins sage… Maintenant, vu mon âge (50 ans), je penche plutôt vers la catégorie « apaisée ». »

BD : « Angles Morts, le Gang des Hayabusa », par Xavier Bétaucourt et Laurent Astier, éditions Paquet, 48 pages, 23,5 x 31,5 cm, 13,50 euros.

Commander la BD « Angles Morts » dans la Boutique Motomag.com

Commander le n°309 de Moto Magazine (juillet-août 2014) dans la Boutique Motomag.com

Toutes les BD disponibles dans la Boutique Motomag.com

Jeu MotoGP 14 : dans la peau de Valentino Rossi !


Motoculture

Le jeu vidéo MotoGP14 met dans la peau des pilotes les plus rapides du monde, ce qui permet à tout un chacun de se prendre pour Valentino Rossi ! MotoGP14 est sorti le 20 juin sur de nombreux supports. Petit tour d’horizon de la licence officielle du championnat du monde…

Se mettre dans la peau de Rossi, Lorenzo ou Márquez, c’est possible en virtuel depuis la sortie, le 20 juin, du jeu vidéo MotoGP14. Disponible sur PC ainsi que sur les consoles Xbox 360, PS3, et PS Vita, ce jeu sera également sur la nouvelle plateforme sortie cette année : la PS4.

Déjà auteur du MotoGP13, l’éditeur italien Milestone a repris les mêmes ingrédients de cette licence réussie pour sortir cette version 2014.

On retrouve plusieurs modes déjà connus de la version précédente. Par exemple, le mode « carrière » qui met le joueur dans la peau d’un jeune pilote, débutant en Moto3, ayant pour objectif de devenir champion du monde en catégorie reine. Le joueur retrouvera également les modes coursecontre la montre ou encore les real events, où il est possible de rejouer les actions marquantes de la saison MotoGP 2013, à découvrir !

Au programme également, un excellent mode dans lequel le joueur a la possibilité de jouer des pilotes de légende comme Mick Doohan, Wayne Gardner, Freddy Spencer… au guidon des machines de l’époque !

Sans changer fondamentalement le jeu par rapport à l’année dernière, les développeurs ont apporté des améliorations comme par exemple le tout nouveau motorhome pour le mode carrière ou encore la possibilité de faire quelques tours de piste avec le Safety car.

Jeu vidéo : MotoGP14, édité par Milestone, disponible sur PC, Xbox 360, PS3, PS Vita et PS4 ; en téléchargement sur Fnac.com au prix de 39,99 euros.

Pour accompagner la sortie du jeu, Milestone a dévoilé trois vidéos. De quoi vous donner l’eau à la bouche.

Polar : dans « L’âme du chasseur » la moto est un personnage


Motoculture

Avis à celui qui, durant sa villégiature estivale, cherchera à se délecter d’un vrai polar motard, dans le sens où la moto tient le rôle d’un personnage à part entière. Le second rôle, en l’occurrence. « L’âme du chasseur » est pour lui !

Ce roman policier est sorti en 2005 en France, et fut l’occasion de découvrir l’écriture précise de Deon Meyer, écrivain attachant, qui pratique par ailleurs à tours de bras la moto off comme on-road, sur les routes comme sur les pistes caillouteuses de l’hémisphère sud.

Voici ce que nous écrivions sur l’ouvrage, dans Moto Magazine lors de sa sortie, en 2005 :

Autrefois tueur d’élite au service de la cause anti-apartheid, « P’tit » Mpayipheli coule désormais des jours paisibles comme homme à tout faire dans une concession BMW de Johannesburg, jusqu’au jour où son sens de l’amitié l’invite à une mission express à l’autre bout du pays.

Seule solution : « emprunter » une R 1150 GS à son patron, pour mieux échapper aux services secrets sud-af’ qui ont donné ordre de le ramener mort ou vif. La course-poursuite plein gaz qui s’en suit est parfaitement orchestrée par l’auteur, comme ce jeu de piste où se croisent services de renseignements de tous bords, groupuscules extrémistes et même motoclubs locaux.

Bonus pour le lecteur parvenu au bout de la route : la découverte d’un personnage hors norme et attachant comme le pays qu’il traverse. Et cerise sur le gâteau : le second rôle tenu par la moto est sans fausse note. L’auteur est motard, cela transpire à toutes les pages.

Qui sonnent juste : de la prise en main de la « grosse moto » par un homme ne conduisant au quotidien qu’une légère Honda Benly 200 cc, jusqu’aux descriptions d’une très longue traversée des pistes traçant vers la Zambie fatigue au guidon inclue, Deon Meyer raconte une belle rencontre entre l’homme et la moto. Aussi sensible qu’une rencontre amoureuse, dans laquelle le partenaire, forcément, n’est pas aussi docile qu’on le souhaiterait.

Cette interaction homme-machine, qui attendrira tous les motards, s’ajoute à la narration sauce polar, si bien préparée par un auteur maîtrisant ses moyens littéraires, son style, et qui sait donc happer le lecteur pour l’emmener vers une voie dont l’issue reste incertaine jusqu’à l’ultime page.

Ce n’était pas le premier roman policier publié par le Sud-Africain en France, mais sans doute celui qui l’a fait connaître, et classer au rang de référence du genre. Celui qui fut directeur de la Série Noire Gallimard, Patrick Raynal, lui a d’ailleurs rendu hommage, en 2014 au festival Quais du polar de Lyon :

« J’ai adoré ce livre. Ce qui est formidable, c’est son intelligence. Il prend un personnage fort, un ancien tueur, un type qui n’a peur de rien. Brusquement, il vole une moto, et là il est sur le point de se faire submerger par cette machine. Il n’a pas évalué que l’engin, une BMW R 1150 GS, pouvait l’envoyer au tapis.

Donc, en même temps qu’on avance dans le voyage, on vit le domptage de la moto par son conducteur. « L’âme du chasseur » est vraiment le premier polar depuis longtemps, qui mette la moto en scène de manière extraordinaire. La moto est le second personnage. »

Couverture, version poche :

Extrait :

« Mpayipheli faillit tomber avant même de s’être vraiment mis en route. La puissance de l’énorme machine le prit totalement par surprise lorsqu’il accéléra pour tourner dans Oswald Pirow. L’engin répondait si différemment de sa petite Honda Benly qu’il manqua lui échapper. Et la taille – la GS était massive, lourde, haute et difficile à manier. Il eut un choc, l’adrénaline lui fit trembler les mains et la visière de son casque se couvrit de buée. Il lutta pour redresser la moto, remit les gaz avec précaution et parvint jusqu’au carrefour de la N1. Quand il freina, l’ABS avant se déclencha brutalement et il fut à deux doigts de basculer à nouveau. Il s’arrêta, le souffle court, les genoux flageolants. Il ne voulait pas finir sa vie sur cette machine allemande. » Deon Meyer, « L’Ame du Chasseur », 2005.

 

Polar : « L’âme du chasseur » (2005) par Deon Meyer, éditions Seuil Policier, 428 pages ; en vente en format poche à 7,51 euros ; au format original, neuf, à 7,99 euros.

Retrouvez l’interview « moto » de Deon Meyer dans le n°309 de Moto Magazine (juillet-août 2014)

Retrouvez tous les livres et romans « moto » disponibles dans la Boutique Motomag.com

Retrouvez tous les romans publiés en France par Deon Meyer aux éditions du Seuil

Guide sur les routes de Corse : secrets de beauté


Motoculture

Voici un livre de voyage qui fait aussi un bon guide sur les routes de Corse, et leurs secrets de beauté…

Marie-Sophie et Jean-Paul sillonnent le monde au guidon de leur Honda Goldwing, et ils en font de jolis livres. Après la Nationale 7, la traditionnelle Route 66, les routes Maya et les lacets des grandes Alpes, leur dernier opus à être publié déroule la Corse sous votre châssis.

Au départ de Bastia, notre couple dévoile, étape par étape, les secrets et petites anecdotes de l’île de beauté. Un travail fouillé qui fleure bon le contact avec l’habitant et la connaissance du terrain, illustré par des clichés simples, mais à propos. Bref, un ouvrage que l’on a pris plaisir à détailler, et que l’on n’oubliera pas d’emmener lors de notre prochain périple à travers les villages, montagnes et criques insulaires.

L’auteur, Jean-Paul Naddeo, n’est pas un inconnu du monde de l’édition : il a travaillé avec Robert Laffont, Pierre Belfond, avec qui il a créé les éditions Acropole. Il fut directeur commercial du Livre de Poche chez Hachette, et directeur général des éditions Larousse.

Mais ce grand motard qui fait du tourisme en Honda Goldwing est également membre du Goldwing club de France et grand amateur de voitures anciennes. Il a publié chez Gründ « Eternelle Nationale 7 ».

Guide : « Éternelles Routes Corses, entre Mer et Montagne » par Marie-Sophie Chabres et Jean-Paul Naddeo, éditions Gründ ; 216 pages, 28,5 x 22,5 cm, 24,95 euros.

La page Facebook de Jean-Paul Naddeo
Les livres moto en vente dans la Boutique de Motomag.com

« Why we ride », documentaire made in USA


Motoculture

« Why We Ride », c’est un web documentaire qui fait l’apologie de la moto made in USA. Le film n’a rien d’une superproduction hollywoodienne. Réalisé et produit par des indépendants, il retrace l’histoire de la moto et des bikers aux Etats-Unis depuis le début du 20e siècle, avec pour toile de fond, bien sûr, Harley-Davidson et Indian.

Découpé en plusieurs parties, le film présente des images d’archive sur les premières motos, une rétrospective sur Ed Kretz, multiple champion de dirt track dans les années 30-40 et premier vainqueur de la mythique course de Daytona. Grâce à de nombreux témoignages d’anonymes, de pionniers de l’industrie, mais aussi d’anciens pilotes, « Why We Ride » met en exergue l’émergence du sport moto ainsi que la camaraderie et la fratrie qui règnent au sein du monde motard.

Sur la forme, c’est une réussite. Bryan H. Carroll transmet la passion motarde, l’envie d’évasion, la recherche de sensations. Le tout parfaitement mis en scène dans des décors somptueux, avec une musique digne d’un Hans Zimmer et des slows motions époustouflants. Sans aucun doute, ce film donne envie d’enfourcher sa bécane et d’enquiller les kilomètres.

En revanche, sur le fond, les sujets traités (les différents championnats américains de MX, SBK, MotoGP, etc) manquent cruellement de profondeur. Mais le plus dérangeant, c’est la vision pro-américaine de la moto, beaucoup trop stéréotypée. À croire que tous les motards du monde sont américains, tatoués, percés, portent des blousons en cuir noir des années 70 et roulent en Harley-Davidson…

Le réalisateur de « Why We Ride », Bryan H. Carroll, est un producteur américain plutôt bien coté. On notera dans sa filmographie, en co-production : « Public Enemies » (2009), « Miami Vice » (2005) et « Collateral » en 2004.

« Why We Ride », réalisé par Bryan H. Carroll ; 89 minutes ; disponible sur whyweride.com  ; prix : 11,99 € (en téléchargement sur Itune) ou 19,90 € en DVD.

Et voici le trailer

Jeu vidéo : « MX GP » mise tout sur le réalisme


Motoculture

MX GP est un jeu vidéo qui transporte en plein championnat du monde et mise tout sur le réalisme. Les 60 motos et les pilotes sont des répliques exactes du paddock de la saison 2013, tout comme les circuits, dont la surface évolue au fil des passages. Se creusent ornières et cassures… Seuls les abords des circuits paraissent quelconques. Habitués de la surenchère de tricks, amoureux d’ambiances post-apocalyptiques, passez votre chemin !

Les fans reconnaîtront, et se mettront dans la peau de leur star préférée : ici Gautier Paulin,

là-bas Antonio Cairoli…

L’accent a été mis sur les sensations de pilotage, et ça marche puisqu’il faut constamment lire l’évolution de la piste pour rester sur ses roues. Une fois le rythme acquis (pas trop difficile), on prend plaisir à trajecter entre les concurrents  et à « scruber » les sauts et bosses, grâce aux commandes dissociées machine/pilote. Une solution particulièrement réussie, qui nous paraît être la plus fidèle actuellement pour retranscrire les sensations et le plaisir du motocross.

Jeu vidéo : « MX GP », édité par Milestone, disponible sur Xbox 360/PS3/Vita/PC ; 59 euros ; www.mxgpvideogame.com.

Découvrez le trailer du jeu :